Après la longue distance ... trois autres manières de pédaler !
Vendredi 1 er mai 2015
De la même manière qu'il y a mille et une façons de se déplacer sur deux pattes, on peut faire des tas de choses différentes avec un vélo ... et cumuler les plaisirs ;-)
Mercredi, après deux jours d'inactivité plus ou moins totale, liée à la météo hostile mais aussi à une envie de "savourer mon 400" sans y ajouter une sortie "pas terrible" , je trouve enfin le bon créneau après une demi-journée de travail. Le vent de Nord est toujours un peu présent, mais ramolli par sa folle journée de mardi. Le ciel est bien voilé, il n'y a rien à photographier ... mais tant mieux car dès les 500 premiers mètres je sens que je suis, comme dirait Anne-Marie, en mode "teigne".
En fait, ce n'est même pas tant le mode teigne qu'une évidente facilité. Ca pédale tout seul.
C'est le tant désiré "mode supersonique" qui se montre.
Ce n'est pas la première fois, et il a toujours un élément déclencheur. En particulier, cela m'est arrivé au moins trois fois exactement trois jours après une grosse sortie.
Il faut en profiter : il me faut un parcours roulant, mais un peu accidenté quand même, parce que le meilleur, c'est de grimper une bosse à 3-4 % à des vitesses qui sont presque celles du plat en temps normal. C'est juste DELICIEUX.
Ma balade me mène à St Félicien, à la maison de l'Ardéchoise, où je veux régler un petit souci administratif.
Un grand choix de pentes douces s'offrent à moi. Elles sont longues ... alors je joue à "couiner en discontinu" ... sachant qu'il est facile de récupérer entre chaque accélération sur ces pourcentages.
De la capitale de l'Ardéchoise, je passe le col de Juvenet, afin de descendre ensuite de Satilieu à Sarras : Cette traversée du plateau, particulièrement roulantes avec juste ce qu'il faut de petits ressauts "escamotables" décuple mon envie de vitesse.
Au retour je récupère mon petit vent de Nord fatigué qui suffira bien pour me ramener "alla casa" et dont j'exploite à fond le moindre souffle.
Pas de tourisme, pas de photos, pas de nouveautés, pas de compagnie, juste le plaisir de sentir le corps qui répond et le plaisir de pédaler ... c'est bon aussi .
Jeudi sera tout autre, et cette fois il y aura plein de photos au contraire ! Garés au Pont d'Espenel près Saillans, nous partons avec Jérôme (qui est en congés) pour un beau parcours en Diois qui pourrait faire un super rallye cyclo (en modifiant un peu le retour pour éviter la grande route)
La balade commence par la remontée de la sublime vallée de la Roanne. Je l'ai découverte pendant la canicule de l'été 2003 (il fallait se plonger en tenue dans la rivière pour pouvoir continuer à rouler !) et j'ai toujours adoré cet endroit.
Un radieux soleil commence à dissiper la fraîcheur matinale.
Surprise ! Nous y retrouvons Gérard B. , lui aussi amoureux de cette vallée, qui vient de faire une pause ... nous allons faire route ensemble jusqu'à St Nazaire le Désert où il retrouvera de la famille !
Après St Nazaire, nous continuons tous les deux jusqu'au Col de Planlara qui nous fera office de lieu de pique-nique. Ainsi les pentes les plus raides (il s'agit d'une montée assez soutenue avec de beaux passages à 8-9% en lacets) seront derrière nous.
Le ciel se voile peu à peu ...
Mais on a trois cols presque pour le prix d'un (Col de Planlara, Col de Chamauche, col de la Croix ) ! Il y a même un Col du Buisson dans le coin ;-) à peu de distance ...
On rejoint le parcours du 116 km de la Drômoise ; une belle descente nous attend. La cascade du Pas de l'Echelle doit être particulièrement en forme car je ne l'avais pas remarquée à mes précédents passages.
Après un petit café à La Motte Chalencon (il n'y a pas beaucoup de cafés dans le coin ! il ne faut pas rater celui-là !) , nous continuons sur ce parcours aidés par le vent du Sud, en passant par le Col de Prémol. De longues lignes droites descendantes nous amènent jusqu'à l'entrée de Luc en Diois.
Par vent de Sud, la route principale de la vallée permet d'arriver très vite à Die. Elle est quand même un peu trop fréquentée par les voitures et les camions. Mais bon on peut l'éviter en grande partie, si on le souhaite.
Comme d'ailleurs entre Pontaix et le Pont d'Espenel.
Mais aujourd'hui on s'en tiendra à la grande route jusqu'à notre voiture, avec une pétite "dérivation" pour passer au centre ville de Die.
Et pour terminer un clin d'oeil à (encore) une autre pratique du vélo, celle du voyage, avec Jean et Noémie, deux étudiants que nous avons accueilli pour la nuit et qui font leur premier voyage à vélo. Bonne route à tous les deux (jusqu'à Avignon pour Jean, Barcelone pour Noémie) !