Autour du lac du Bourget

L'idée de prendre en main une nouvelle "machine" est toujours très amusante, j'adore. Pour celle-ci il n'y a pour ainsi dire pas d'apprentissage (contrairement, par exemple, au vélo couché où il faut un minimum de temps)
Du coup on part tout de suite dans la rue avec nos elliptigo. Au début, on est juste un peu maladroit, timide dans les mouvements avec une tendance à s'arrêter pour rien, et imprécis dans la direction. Il faut trouver la bonne position des pieds, sinon on ne se propulse presque pas ! Ce qui est curieux d'ailleurs car Jérôme et moi on n'avait pas du tout la même ... moi toujours vers l'avant et lui totalement en arrière.

 

Le brouillard ne veut pas se lever :-) ... mais bon il ne fait pas très froid et l'activité réchauffe bien.
Au bout d'un moment je commence à bien sentir le mouvement, qui rappelle un peu lorsqu'on grimpe une pente faible, en danseuse, à rythme tranquille en tirant du braquet, mais avec une amplitude plus grande avec extension de la jambe vers l'arrière qui rappelle ... le ski de fond mais en alternatif !
C'est très agréable. En revanche j'ai mal aux bras et aux coudes comme quand j'utilise un vélo de ville ... je dois avoir les bras un peu trop haut (Jérôme a les bras à 90°) ... et j'ai des tendinites dormantes dans les coudes qui sont réveillées par ces positions.

Sur la piste, en dehors des obstacles, on progresse assez facilement à 20 km/h et on doit pouvoir aller bien plus vite avec un peu d'habitude. L'elliptigo a plusieurs vitesses et une bonne démultiplication, du coup à condition d'anticiper, on grimpe assez facilement les bosses. Mais je n'irais pas jusqu'à dire comme Jérôme, que c'est plus facile qu'en vélo.
Pour l'équilibre, on peut lâcher le guidon d'une main, surtout en descente ...mais pas longtemps ... et surtout, pas les deux ... du moins, je ne vois pas comment. Je pense que tout le corps est sollicité , jambes, bras, abdos !
 

Midi, retour à la case départ. Le brouillard est toujours présent en bas ! Petite halte à la crêperie et on repart, cette fois avec les vélos, pour un tour de la Chambotte (avec aller-retour au sublime belvédère sur le lac)

On aborde le Col de la Chambotte par son côté facile. L'inconvénient principal est la circulation jusqu'à la Biolle, mais il existe une parallèle dont on n'a pas vu le départ.
Ensuite c'est plutôt un faux plat avec plusieurs petits coups de cul. Au-delà de St Germain, on a affaire à une grimpée de col en lacets aux pourcentages classiques (6-9%) mais c'est très court (un peu plus de 2 km). En revanche, l'aller au cul de sac du belvédère est un joli raidar sinueux sur un petit km, dépassant en général les 11%

La vue de là-haut est WAOUH ! et la descente pas mal non plus (qu'elle doit être belle en montée !) . Le retour à la voiture se fait tranquillement le long du lac, la circulation reste modérée. Cela devrait rappeler des souvenirs à Baptiste ... une histoire de route non goudronnée :-D !