Sardaigne, partie 2 , l'intérieur des terres

Publié le par Brigitte

Mardi 17 mai 2016, Bosa-Oliena , 95 km, 1650 m D+ en 5h30 environ (Panne GPS à la fin)

Cette étape qui va nous mener de la côte Ouest de Sardaigne jusqu'aux portes de la côte Est sera la plus "montagneuse" du séjour. Un vent favorable, avec des températures modérées vont la rendre plus facile que ne le laisse supposer le ratio élevé.
La circulation est restée raisonnable, sauf à Nuoro à l'heure de sortie du travail ; par contre nous avons emprunté des routes relativement importantes, et si c'était à refaire je pense que je la couperais en deux, en accentuant le caractère montagneux et en passant même par des cols dans le Gennargentu, le massif local . En effet chaque "écart" par rapport à l'axe principal s'est révélé très joli ; mais avec les sacoches on a tendance à minimiser le dénivelé, dommage ...

Après avoir quitté la petite maison sur la plage, on s'élève par des pentes à 7-8% au dessus de Bosa, pour gagner l'altitude de 300 m. On rencontrera ensuite un terrain plus vallonné qui permet de s'élever graduellement, sans fortes pentes.

 

On s'élève au dessus de Bosa

On s'élève au dessus de Bosa

On traverse quelques vilages où se trouvent des peintures murales ; elles ont souvent des thèmes historiques ou politiques.

Sardaigne, partie 2 , l'intérieur des terres
Sardaigne, partie 2 , l'intérieur des terres
Sardaigne, partie 2 , l'intérieur des terres

Le temps est nuageux, chaud au soleil mais très frais lorsqu'il se cache. Le vent a beau être favorable, il arrive à nous refroidir lorsqu'on s'arrête ; c'est le cas dans la ville de Macomer , un peu perchée.

Au centre ville les voitures vont et viennent en tout sens, klaxonnant même les piétons, c'est un peu pénible. On quitte la route principale pour une petite parallèle qui nous fait passer par deux villages de montagnes très sympas , Bortigali et Silanus ; on fait la pause pique-nique dans le second, et, comme on cherche un café, un local très, très bavard nous en trouve un. On parvient à repartir en s'en débarassant au profit d'une petite famille d'anglais :-)

Bortigali et Silanus
Bortigali et Silanus
Bortigali et Silanus
Bortigali et Silanus
Bortigali et Silanus

Bortigali et Silanus

Une superbe descente vent dans le dos permet toutes les pointes de vitesse . On rejoint la grande route très tranquille dans ce secteur, et on approche de Nuoro ; la route devient voie rapide, et pour nous c'est à droite sur une petite parallèle lisse comme un billard qui va bientôt présenter une longue montée à 8% .

On peut bientôt observer l'étonnante ville de Nuoro , couchée sur les collines, étalée tel un chat paresseux, sous l'oeil lointain de la punta Su Nidos ( Gennargentu), une montagne de belle allure d'aspect dolomitique.

On décide d'aller faire une petite visite à cette grosse ville.

Cela nous laissera un souvenir mitigé.
A l'entrée, on est canalisé en direction de l'hopital, ce qui nous fait grimper une longue pente à 15% en pleine ville ; on arrive ensuite bien au-dessus du centre, il faut redescendre de l'autre côté. Tout ça pour un bout de sens interdit.
Ensuite , on se perd dans la ville, on peine à trouver les places indiquées sur le guide. C'est une ville labyrinthe aux rues étroites !

Reste maintenant à en sortir en direction d'Oliena : une grosse descente nous attend, mais c'est infernal , c'est la mauvaise heure, pas de répit avec les voitures !!! Heureusement la remontée vers Oliena, assez pentue aussi (un bon 10% en haut !) , est un peu plus calme.

 

Nuoro
Nuoro
Nuoro
Nuoro

Nuoro

Oliena vue depuis Nuoro ; Arrivée à Oliena
Oliena vue depuis Nuoro ; Arrivée à Oliena
Oliena vue depuis Nuoro ; Arrivée à Oliena

Oliena vue depuis Nuoro ; Arrivée à Oliena

A Oliena, nous trouvons facilement notre chambre d'hôte (Su Confortu)  (presque aucun camping à l'intérieur de la Sardaigne !), tenue par une enseignante de langues étrangères retraitée, qui produit de l'huile d'olive et fait de la broderie ... spécialités de cette ville !

Nous allons nous balader dans les petites rues ; la muraille calcaire au-dessus du village prend des couleurs dorées. C'est une ville agréable mais vraiment empoisonnée par la circulation des voitures jusqu'à 20-21 h ... autant les automobilistes sardes sont patients sur la route, respectueux avec les cyclistes, autant en ville ils roulent comme des furieux, et plus les ruelles sont étroites, plus ils y passent vite !

Au coucher du soleil ça se calme et on peut profiter de cette petit ville et de son côté "montagne", très longtemps au soleil le soir. On trouve sur les murs tout un tas de petits textes, d'inscriptions, c'est très amusant. Au menu ce soir ce sera cochon grillé, on retrouvera les produits de la mer demain :-)

On aime bien aussi le pain sarde, qui ressemble à de grandes galettes craquantes et très fines, sur lequel on verse de l'huile d'olive, et que l'on grignote en attendant d'être servis.

Oliena le soir
Oliena le soir
Oliena le soir
Oliena le soir
Oliena le soir
Oliena le soir
Oliena le soir
Oliena le soir
Oliena le soir

Oliena le soir

Mercredi 18 mai 2016, Oliena-Cala Gonone 36 km, 478 m D+ en 2h12

La matinée est magnifique ; pour l'instant il fait frais et sans vent !

Notre étape du jour étant très courte , nous faisons un petit détour pour aller voir les sources du Cedrino, un lieu nommé "Su Gologone". L'endroit, charmant, est aménagé comme un petit parc ; comme on s'est levé tôt, ce sera gratuit pour nous. Outre l'eau qui sort des entrailles de la terre (énorme réseau de grottes) , il y a un petit circuit pédestre qui prend environ 15 mn.

Nuoro vu depuis Oliena, incroyable cette ville étalée sur la montagne !

Nuoro vu depuis Oliena, incroyable cette ville étalée sur la montagne !

Su Gologone
Su Gologone
Su Gologone
Su Gologone
Su Gologone

Su Gologone

Comme on s'approche de Dorgali, le ciel se couvre et un vent froid se met à souffler ; l'arrivée dans cette ville n'est pas agréable, là encore beaucoup de "furieux" en ville, et comme à Nuoro on est "canalisés" pour un détour qui coute cher en énergie, de nouveau une section à 15% totalement inutile !

Une pente plus douce amène à un petit tunnel ; c'est comme au col du Rousset ... de l'autre côté il y a une belle descente en lacets ... mais là, c'est la mer. La côte Est.
La descente est un peu trop circulante à mon goût ... mais Cala Gonone est une petite station balnéaire jolie et paisible. Dommage, la grisaille est restée ...

Cala Gonone
Cala Gonone
Cala Gonone

Cala Gonone

Camping sous les pins

Camping sous les pins

Au camping, on rencontre un espagnol, cyclocampeur itinérant comme nous, mais qui a fait tout le tour de la sardaigne par les côtes. Nous le reverrons sur le bateau de retour ! ainsi que dans un autre camping. Il a un drôle de vélo, on dirait un cadre route mais avec des roues crantées comme un VTT, en plus fin. Il tend à faire des étapes plus longues que nous mais aussi des journées de pause totale. 

Malgré la grisaille, on se décide pour une balade en bateau avec viste de la grotte marine "Bue Marino" ainsi qu'une étape sur la plage de Cala Luna.

Grottes Bue Marino  (ce qui veut dire "phoque" , il y en avait dans la grotte dans les années 60 !)
Grottes Bue Marino  (ce qui veut dire "phoque" , il y en avait dans la grotte dans les années 60 !)
Grottes Bue Marino  (ce qui veut dire "phoque" , il y en avait dans la grotte dans les années 60 !)
Grottes Bue Marino  (ce qui veut dire "phoque" , il y en avait dans la grotte dans les années 60 !)
Grottes Bue Marino  (ce qui veut dire "phoque" , il y en avait dans la grotte dans les années 60 !)

Grottes Bue Marino (ce qui veut dire "phoque" , il y en avait dans la grotte dans les années 60 !)

Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade
Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade
Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade
Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade
Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade
Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade
Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade
Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade

Plage de Cala Luna : un providentiel rayon de soleil permet la baignade

Maintenant, il n'y a plus qu'à réfléchir. Comment repartira-t-on de Cala Gonone ?

Il y a , bien sûr, la route que nous avons descendue. Un "demi-Limouches" à 7% , mais très passant . Et puis...

L'autre. LE raidard . Une route minuscule mais calme , d'issue si douteuse que je pose la question à la propriétaire du restaurant pour savoir si elle "sort" en haut. Une route répertoriée comme segment strava à 10% de moyenne .... c'est elle qui me tente.

Publié dans vacances - voyages

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J
Y'a pas une petite boulette quand tu dis que tu roules d'Est en Ouest ?
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B
Zuuuut ... j'ai écrit ça ? je vais vérifier !
J
Le bronzage c'est pas ça !
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B
Si ! moi je suis fière de mon bronzage cycliste, qui prouve que je ne passe pas mon temps à faire le lézard sur la plage ... c'est mon signe distinctif !
C
ouh la la, ça se termine sur du suspens ton truc, là :)<br /> A quand la suiiiiiite?!
Répondre
B
Puis-je dormir, un peu, la nuit :-)) ?