Slovénie J1 : Bord de mer
Dimanche 2 juillet 2017, Italie-Slovénie, 112 km, 1023 m D+ en 6h45 (total 10h26 avec visite, baignades etc ...)
La Slovénie possède un petit bout de côte sur l'Adriatique : 46 km . Nous avons choisi de visiter cette partie en aller retour depuis le camping de Trieste, et non de l'inclure dans notre voyage, car ce n'était pas très simple au niveau des routes à emprunter en vélo pour "sortir" de là.
En revanche , la côte elle-même est un bon plan pour le vélo avec la Parenzana, une piste cyclable longue d'une quarantaine de km parfois en bord de mer, parfois dans la campagne, qui permet de passer la frontière et de visiter les principaux villages.
Sans la Parenzana, ce coin serait d'ailleurs assez pénible en vélo, surtout l'été ... comme toutes les routes côtières ou menant à la mer, c'est blindé de voitures ...
Reste à trouver la Parenzana, on n'est pas tout près.
Le soleil se lève très tôt dans ce coin, et comme pour un peu tout le reste du voyage, nous sommes prêts de bon matin, et avant 8 h nous sommes dans la descente (de 350 m D- qu'il faudra remonter, ce soir) vers Trieste. Cette descente, et la traversée de Trieste, se font sur des routes très circulantes et heureusement que les gens dorment encore un peu, le dimanche matin !
Assez rapidement, nous trouvons des indications vélo pour la Parenzana ; nous les perdons parfois un peu , mais pas longtemps. Il nous faut rouler tout de même presque 30 km avant de parvenir au départ.
Le début de cette piste est un peu tortueux (très bien indiqué) et n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est que le passage de la frontière se fait sur la piste cyclable !
Nous visitons la sympathique ville de Koper , mais le plus beau reste à venir : une véritable autoroute cyclable le long de la côte ! Avec une voie pour les piétons et deux pour les vélos, aucune voiture à proximité . On peut se baigner où l'on veut, il n'y a pas de plages mais de grosses pierres.
Pour déjeuner, nous essayons la spécialité locale : le burek, sorte de feuilleté avec une garniture soit fromage, soit viande, soit type pizza . Son prix est toujours de 2 € . J'ai trouvé ça très gras et n'ai pas réédité l'expérience, mais c'est sûr qu'on n'a pas eu faim de toute l'après-midi ! Les slovènes le consomment avec du yaourt à boire, non sucré, vendu en boulangerie aussi. Ca par contre nous en avons consommé pas mal pendant tout le voyage, presque tous les jours .
Une fois à Portoroz, une station balnéaire très prisée, nous quittons la Parenzana pour gagner Piran, le plus joli village côtier. On peut le faire en gardant la promenade le long de la mer, ça passe bien à vélo.
Il y a un lieu de baignade en plein village, avec des échelles pour remonter sur le quai. C'est très amusant et j'en profite. Le ciel s'est voilé, mais il fait assez chaud et l'eau est tiède.
Le retour va être un peu plus compliqué à l'aller. Nous "loupons" un petit morceau de Parenzana à Portoroz (bien repérer l'endroit où on la quitte !!!!) , et nous retrouvons avec une forte montée à faire, suivie d'une descente dans un bouchon d'anthologie : tous les gens qui quittent la plage le dimanche soir !
De retour en Italie, c'est un peu la galère pour rentrer : nous échappons deux fois à la "canalisation sur autoroute" (un phénomène que nous avons déjà expérimenté en Hongrie et en Espagne !) En gros vous suivez des indications, et d'un coup sans prévenir vous vous retrouvez sur une bretelle d'autoroute, ou sur une voie rapide interdite aux vélos. Il faut alors faire demi-tour, trouver un passage souvent sans indication etc ... pas simple, même avec le GPS ...
De plus la route que nous avons finalement empruntée pour remonter est très passante également à cette heure-là, et ressemble aussi à une voie rapide. Ca monte à 6-7%, donc on n'avance pas, et je n'aime pas ce passage qui dure trop longtemps à mon goût .... certes on a une belle vue sur la mer, mais ....
Cette fois c'est vraiment l'heure de dîner quand nous arrivons à la trattoria de Villa Opicina .
Demain, nous passerons la frontière pour de bon ... avec les bagages ...