Espagne 2024 (1) Premiers coups de pédales, premières gouttes de sueur !

Publié le par Brigitte

Lundi 17 juin 2024 , vélo de route, Pinedo-Turis, 83 km, 476 m D+

Sacoches chargées sur les vélos, voiture garée devant le camping (à nos risques et périls, car à la réception ils n'ont pas voulu nous servir de parking longue durée), nous voilà dans le vif du sujet. L'étape du jour est atypique, divisée en deux parties : d'abord le parc de l'Albufera, la plaine et la direction Sud avec plusieurs villes où les immeubles ont poussé comme des champignons  ... puis le tracé s'incurve pour repartir vers l'Ouest et Le Nord, tandis que le relief se fait plus marqué , et que l'on pénètre dans des territoires peu peuplés.

Premier arrêt pour acheter des tomates en bord de route ... quelques oiseaux des marais à observer, mais le paysage m'a semblé un peu monotone dans ce parc de l'Albufera.  Je m'attendais à un prolongement des belles pistes cyclables de Valencia, et c'est de la bande cyclable le long de grandes routes droites et plates ... sans un arbre pour s'abriter du soleil, qui passées les brumes matinales, devient bien présent.  Pour toute la partie proche de la mer, une longue rangée d'immeubles nous cache la Grande Bleue . Je suis un peu déçue quand même par ce coin vanté par les guides touristiques !

A l'heure du café, nous sommes à Algemesi, et cette envie de pause nous fait sortir de la trace GPS . Le GPS n'est pas content. On se perd à la sortie de la ville (pas tellement sympa d'ailleurs) , il nous dit "faites demi-tour", Jérôme n'aime pas écouter Mr GPS et pense qu'on va bien rattraper l'itinéraire 🤔 ... regardons donc l'appli IGN espagnole sur le telephone, aïe elle nous dit qu'on est en sens inverse, et que Mr GPS avait raison .
Demi-tour.
Pendant une dizaine de km, on va plus ou moins suivre le GPS sur de petites routes désertes , mais il est vrai qu'il nous fait des choses bizarres ... Algemesi l'a perturbé .
On finit par arriver à Carlet où l'on casse la croûte dans un parc où les enfants se retrouvent à la sortie de l'école . Les horaires d'écoles sont décalés par rapport à la France.

Quelques kilomètres plus loin, à Llombai, les choses sérieuses commencent : cette fois, ça va grimper , par petits paliers souvent à 7-8% entrecoupés de faux plats . 
En même temps, ça devient très joli, les routes sont excellentes et désertes comme souvent en Espagne.
Il manque une chose, mais alors vraiment : quelques coins d'ombre .

38-39°C sur le thermomètre du vélo, c'est vite chaud surtout quand on a eu un temps d'avril en mai et début juin 😁 de plus suite à une gamelle en CAP avant le départ, j'ai une douleur marquée aux niveau des côtes à droite, pénible quand je dors sous la tente ... et aussi quand je grimpe à vélo . Bref ce n'est pas une partie de plaisir d'arriver à Turis, mais on y arrive quand même .  Il y a un bar avec des boissons fraîches.

 

Pas d'ombre ! Beau mais très chaud
Pas d'ombre ! Beau mais très chaud

Pas d'ombre ! Beau mais très chaud

Nous avons finalement deux heures d'avance sur notre heure d'arrivée indiquée au propriétaire de la chambre d'hôte "la Casita de Daniel" . Le temps de se balader dans le village, et même de trouver un supermarché ouvert jusqu'à 21 h. Notre hébergement est parfait , dans un petit immeuble un peu au dessus du village ; nous avons une chambre pourvue d'une terrasse avec vue sur la montagne , un salon et un accès à la cuisine pour se faire le repas du soir.

Le lendemain, c'est une étape beaucoup plus "sauvage" qui se présente, avec une longue section dans des collines très peu habitées !
 

Publié dans vacances - voyages, vélo

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