La renarde édition 2007
Dimanche 23 septembre, Saou
Peu après l'Ardéchoise 2007, et suite à la rencontre avec plusieurs "forumers", j'avais lancé l'idée d'un circuit en vélo de route en Drôme provençale . C'est aujourd'hui que se concrétisait ce projet !
Bien sûr, j'avais convoqué le beau temps , il le fallait ! Dur à croire pour Bruno, qui venait de traverser une belle zone de pluie en voyageant depuis Chalons-sur Saone .
Nous nous sommes retrouvés aisément sur la place du village, devant l'Oiseau sur la branche point encore trop fréquentée en cette heure (relativement) matinale. J'ai facilement identifié Dominique, que je ne connaissais pas, qui arrivait d'Avignon avec son fils Laurent : des jambes immenses pour tous les deux et les vélos qui vont avec ... leur calme constraste avec le côté expensif et volubile de Bruno-Valexnico !
La première grande montée, celle du col de la Chaudière, s'attaque peu après le départ. Grâce à radio Valex, je suis arrivée en haut assez fraîche , en tout cas ce col m'a paru bien plus facile que la dernière fois en décembre dernier. Jérôme par contre était un peu gêné par un gros rhume !
La suite, après la belle descente sur Saillans, consite à rejoindre la vallée de la Roanne et à la remonter jusqu'à St Nazaire le Désert . On trouve même un col dans cette partie très roulante, nommé "col de Tavard". Un véritable hommage à _Ard, un forumer qui aurait bien voulu être parmi nous aujourd'hui.
Cette partie sera interrompue par un arrêt pique-nique (même pas au bord de l'eau !!!) , puis par un café à St Nazaire le Désert au "Bistrot du village", seul commerce ouvert sur 50 km, mais à éviter car la présence de clients semble déranger la patronne. Que voulez-vous, dans le désert, ils ont l'habitude de plus de tranquillité !
Notez quelques différences de hauteur de selle ...
Bien déserte également la montée qui suit, très panoramique, jusqu'au discret col de la Muse pas si facile finalement ... Le col de Lescou qui suit s'atteint quasiment par de la descente (dans laquelle Bruno retend mon câble de frein, jugeant leur état "suicidaire", ce qui d'ailleurs explique un peu mon allure modérée en descente ...) et une toute petite remontée.
Puis c'est une longue partie de descente douce et de plat jusqu'à Saou ... un agréable circuit qui approche sans les atteindre les 100 km, et pas bien loin de 2000 m de dénivelé.
Est-ce que par hasard j'aurais réussi à les fatiguer ? Je pourrais presque y croire si je ne savais pas qu'il s'agit d'une mise en scène ... à moins que ralentir pour suivre notre rythme soit finalement épuisant ! Pour tout le monde, l'heure du retour a sonné, nous sommes privilégiés avec seulement 50 km à faire !