Sport en chambre ... à air !
Samedi 1 er novembre 2008, La Chapelle en vercors, vélo de route , 60 km, 1200 m D+
Le circuit
Les histoires de chambre à air, ça peut s'avérer très sportif. Cet automne, il semble que je sois dans une phase de conflit avec ces dernières ... et aujourd'hui, c'était la cerise sur le gâteau (d"anniversaire, que du coup je n'ai pas encore mangé)
Une journée sèche après cinq jours ruisselants, ça ne se rate pas. Nous ignorons superbement le violent foehn qui n'épargne personne, et nous nous décidons pour un tour à vélo dans le Royans. Cette fois-ci, nous pénétrerons dans le Vercors par son accès le plus bas : le tunnel des grands Goulets tout neuf.
Rapidement , le vent se révèle très fort, avec son cortège d'effets surprenants : de grandes quantités de feuilles qui vous enveloppent, des changements de direction impromptus, des vrombissements qui laissent croire à l'arrivée imminente du TGV ... la température aussi est bizarrement élevée, du moins en bas, elle dépasse les 20°C.

La traversée du tunnel (bien éclairé) est un peu dure psychologiquement puisque la fin n'est visible ... qu'à la fin. La température chute brusquement quand on y pénètre. Le vent réussit à s'y engouffrer en partie.

Toujours en luttant contre le vent, nous parvenons à la Chapelle en Vercors. Là, c'est un accueil "en fanfare ": un trombone pénètre dans mon pneu ! la crevaison est instantanée.

Attention à ne pas se faire mordre par l'ours !
Après un café-tarte au resto du coin, nous effectuons un échange standard de chambre à air qui prend un peu de temps. le pneu est très rigide, et difficile à démonter et remonter. Mais bon, ça repart.
Nous franchissons le col de Carri (1215 m) encore un peu enneigé, mais la route est entièrement dégagée.

C'est dans la descente douce qui suit que j'ai tout à coup un sentiment d'instabilité et d'équilibre précaire. Hélas, c'est une seconde crevaison.
Nous avons une seconde chambre à air en réserve. Hélas, elle est crevée, ou crève tout de suite. Suivent deux essais de réparation. Il fait froid ici, et la déperdition de chaleur est accentuée par le vent violent. Les rustines ne tiennent pas. J'ai un problème avec les rustines : je ne crois pas aux rustines (ni aux fantômes, ni aux prédictions des voyantes d'ailleurs)
Du coup, les rustines ne croient pas en moi . Rien ne tient. Nous commençons à claclacla-quéquéquer des dents.
Je capitule. Jérôme descend par le col de la Machine et je marche en essayant de faire du stop. Dans le Vercors, battu par les vents, en novembre, à la tombée de la nuit, il n'y a pas foule. J'ai beaucoup de chance : au bout de 20 mn, une voiture passe, elle s'arrête. Avec un peu d'efforts nous réussissons à ranger le vélo dans la voiture. Ses sympathiques occupants sont des randonneurs qui sont allés se faire brasser à la Porte d'Urle.
Ils me déposent à St Jean en Royans où je retrouverai Jérôme une demi-heure plus tard . Galère ? Pas tant que ça finalement ! Il aurait pu pleuvoir par exemple, au vu des affreux nuages noirs qui circulaient au-dessus de nos têtes. Eh bien non ! pas une gouttte !
Le circuit
Les histoires de chambre à air, ça peut s'avérer très sportif. Cet automne, il semble que je sois dans une phase de conflit avec ces dernières ... et aujourd'hui, c'était la cerise sur le gâteau (d"anniversaire, que du coup je n'ai pas encore mangé)
Une journée sèche après cinq jours ruisselants, ça ne se rate pas. Nous ignorons superbement le violent foehn qui n'épargne personne, et nous nous décidons pour un tour à vélo dans le Royans. Cette fois-ci, nous pénétrerons dans le Vercors par son accès le plus bas : le tunnel des grands Goulets tout neuf.
Rapidement , le vent se révèle très fort, avec son cortège d'effets surprenants : de grandes quantités de feuilles qui vous enveloppent, des changements de direction impromptus, des vrombissements qui laissent croire à l'arrivée imminente du TGV ... la température aussi est bizarrement élevée, du moins en bas, elle dépasse les 20°C.


La traversée du tunnel (bien éclairé) est un peu dure psychologiquement puisque la fin n'est visible ... qu'à la fin. La température chute brusquement quand on y pénètre. Le vent réussit à s'y engouffrer en partie.


Toujours en luttant contre le vent, nous parvenons à la Chapelle en Vercors. Là, c'est un accueil "en fanfare ": un trombone pénètre dans mon pneu ! la crevaison est instantanée.

Attention à ne pas se faire mordre par l'ours !
Après un café-tarte au resto du coin, nous effectuons un échange standard de chambre à air qui prend un peu de temps. le pneu est très rigide, et difficile à démonter et remonter. Mais bon, ça repart.
Nous franchissons le col de Carri (1215 m) encore un peu enneigé, mais la route est entièrement dégagée.


C'est dans la descente douce qui suit que j'ai tout à coup un sentiment d'instabilité et d'équilibre précaire. Hélas, c'est une seconde crevaison.
Nous avons une seconde chambre à air en réserve. Hélas, elle est crevée, ou crève tout de suite. Suivent deux essais de réparation. Il fait froid ici, et la déperdition de chaleur est accentuée par le vent violent. Les rustines ne tiennent pas. J'ai un problème avec les rustines : je ne crois pas aux rustines (ni aux fantômes, ni aux prédictions des voyantes d'ailleurs)
Du coup, les rustines ne croient pas en moi . Rien ne tient. Nous commençons à claclacla-quéquéquer des dents.
Je capitule. Jérôme descend par le col de la Machine et je marche en essayant de faire du stop. Dans le Vercors, battu par les vents, en novembre, à la tombée de la nuit, il n'y a pas foule. J'ai beaucoup de chance : au bout de 20 mn, une voiture passe, elle s'arrête. Avec un peu d'efforts nous réussissons à ranger le vélo dans la voiture. Ses sympathiques occupants sont des randonneurs qui sont allés se faire brasser à la Porte d'Urle.
Ils me déposent à St Jean en Royans où je retrouverai Jérôme une demi-heure plus tard . Galère ? Pas tant que ça finalement ! Il aurait pu pleuvoir par exemple, au vu des affreux nuages noirs qui circulaient au-dessus de nos têtes. Eh bien non ! pas une gouttte !