Ardèche et Cévènnes
Samedi 23 mai 2009 , Rosières, Ardèche, 95 km, 2600 m D+
Depuis longtemps j'ai envie de retourner à la limite de l'Ardèche et des Cévennes ; c'est un peu loin de Valence pour les balades usuelles, mais ce matin Solange profite d'un covoiturage pour aller aux Pialoux !
Je me lève donc à six heures pour profiter de la fraîcheur matinale (Non, ce n'est pas tôt ! c'est trois heures plus tard que pour mes dernières sorties à skis !)
Le circuit auquel j'ai pensé démarre de Rosières (ou de Joyeuse) et remonte l'étroite vallée de la Drobie jusqu'aux crêtes . La première partie est particulièrement agréable, en pente modérée ; on peut admirer la rivière en contrebas et des ponts sortis du fond des âges (il y a pas mal de ponts romains dans la région) . J'aimearis bien faire un petit séjour dans ces coins pour me promener et dénicher les plus jolies piscines naturelles, la région en est truffée.
Après Sablères, la pente se redresse brusquement pour atteindre un pourcentage respectable. Je commence à souffrir un peu de la chaleur dans les zones ensoleillées.
On rejoint alors la Corniche du Vivarais Cévenol, où je mange mon sandwich en contemplant une vue superbe, quoiqu'un peu embrumée ; de ce point il existe plusieurs descentes possibles : la plus courte par la corniche, la plus joueuse par Thines (la route n'est pas sur la carte ni sur Géoportail, mais si, je vous jure, elle existe ...), la plus classique par Loubaresse et la vallée de la Beaume, .... et celle qui me tente, par Montselgues et la vallée de la Borne.
Montselgues : site d'escalade
J'ai trouvé un cyclo pour me photographier !
Je passe donc la col de Teste Rouge (c'est moi qui ai la Teste un peu rouge ) , avant de basculer sur la vallée de la borne, que l'on rejoint par une route pentue, gravillonneuse et ... trouée ! Là la vitesse culmine à 25 km/h ...malgré la descente ! Au fond, la chaleur se fait étouffante. La vallée est truffée de vasques irrésistibles. Mais je ne peux pas m'arrêter , je commence à être à la bourre pour aller chercher Jérôme à la gare à 17h30 !
La vallée devient faiblement descendante; un petit vent de face oblige à pédaler et par cette chaleur, ça désèche.
Et puis je n'ai pris qu'un seul bidon, c'est pô bien ça ! J'ai pris aussi des coups de soleil car j'avais oublié la crème, c'est pô bien non plus ! Mais comme dit Bénabar "Si au soleil tu t'endors, de biafine tu t'enduiras" ... c'est l'effet papillon !
Il y a plusieurs barrages sur la Borne, et donc des lacs dont la fraîcheur contraste avec la végétation aride et les rochers. Des friches industrielles très importantes témoignent d'un passé très actif, certaines de ces batisses semblent avoir été reconverties en maisons d'habitation.
Dans la fournaise, j'arrive aux Vans après une petite remontée, et je suis ravie de trouver de l'eau. La retour à la voiture se fait sur une route très fréquentée et c'est moins rigolo ; mais ce tronçon me réserve une petite surprise : après une montée peu pentue mais longue et fatigante à cause de la chaleur, je découvre une belle descente parfaitement droite au revêtement neuf : l'occasion de battre mon record de vitesse et d'atteindre 62,9 km/h !
Ca fera rire les vrais cyclos mais pour moi c'est géant !!!!
C'est bon je suis arrivée avec 15 mn d'avance à la gare...
Très belle sortie mais ce soir j'ai soif, soif et resoif !