Au fil de l'eau

Publié le par renarde1

Samedi 12 juin, La Drôme de Pont de Quart à Saillans, 29 km, kayak

 

La Drôme se prête bien à des sorties entre copains ou entre collègues. Ce samedi nous avions rendez-vous avec les collègues de Jérôme (du moins les motivés  ), accompagnés ou non de leur conjoint, pour une descente de la en kayak .  On opte pour le grand parcours de 29 km , mais il semble que Jérôme soit resté vague sur le kilométrage exact , tout le monde n'a pas l'air au courant.

 

Nous partons en camionnette à remorque de la base Eaux Vives Aventure, à Saillans. Je fais appel à ce prestataire car ils sont très sympas, et bien qu'également encadrants de canyon ils m'ont dans le passé donné de précieux renseignements sur les randonnées aquatiques de la région. J'ai beaucoup apprécié cet esprit.  Il nous dépose avec les canoë-kayaks en partie haute de la drôme, sur une jolie petite plage située à Pont de Quart.

 

DSC00614.JPG DSC00617.JPG

 

 

 

Il ne fait pas chaud du tout et je ne suis pas fâchée d'avoir pris mon shorty ; le soleil tarde à arriver.

 

Parmi les huit il y a deux kayaks rouges présentés comme plus "techniques" que les autres. Effectivement, ils ne se vident pas automatiquement, donc se remplissent d'eau, et sont peu stables. Jérôme refile son rouge à un collègue, après être passé à l'eau dès les premiers rapides. Nous avons chacun une embarcation.

 

Il y a moins d'eau que l'an dernier, et pour éviter les rochers, c'est plus technique . j'ai l'impression de mal me diriger, de grimper plus souvent qu'il ne faudrait sur les cailloux . Mon impression est confirmée lors d'un petit rapide étroit : je passe bien le premier ressaut, et au second je me coince en travers, la sanction ne tarde pas : retournement total, je passe sous le canoë et il me cogne la tête  (c'est qu'il est lourd ce truc) ! Je m'accroche à ma pagaie pour ne pas la laisser filer ... derrière moi, un second retournement se produit  !

 

Je parviens à remonter dans le kayak mais pas à le remettre à l'endroit, donc je termine le rapide en marche à arrière

 

DSC00639.JPG

Jérôme et Christelle (avec le chapeau blanc)

 

Christelle et Madeline semblent être les seules à échapper au naufrage, dont nous serons tous victimes à un moment ou un autre .

Un peu plus loin, il y a une énorme branche en travers, 50 cm au-dessus de l'eau au niveau d'un rapide . Arrive un couple d'un certain âge, le monsieur un peu enveloppé et l'air stressé . Bien sûr ils se prennent la branche (carrément dangereuse, le casque serait très utile, et couper la branche une bonne oeuvre) . Naufrage absolu , Jérôme va décrocher le monsieur qui panique accroché à une branche, Benjamin , à l'eau lui aussi, rattrape les lunettes de la dame, par miracle .. En pagayant avec l'énergie du désespoir vers la droite, je réussis cette fois à m'écarter des lieux .

 

DSC00623.JPG

Benjamin, Madeline, Bernard

 

DSC00628.JPG DSC00635.JPG 

Bernard qui n'a pas oublié la crème solaire                    Un sport épuisant

 

briJe.jpg

 

Le kayak, c'est l'aventure ! Il y a aussi les endroits qui manquent un peu d'eau. Il ne faut surtout pas se tromper de "bras", car dans certaines ramifications il n'y a pas assez d'eau. Mais POURQUOI je touche toujours le fond là où les autres parviennent à passer ? Je grogne un peu quand je dois descendre et tirer le kayak . La prochaine fois je reviendrai quand elle sera en crue !

 

benjamin.jpg

 

Ca s'arrange un peu après le confluent avec la Roanne, les rapides de Saillans sont jolis et bien en eau. Il fait bon même si des nuages menaçants accrochent les sommets. il y a du monde à la "plage" de Saillans, et même deux garçons qui montrent leur postérieur à tous les passants .

 

Madeline, Julien, Bernard et Christelle en action

 

A l'arrivée, au moment de hisser le kayak sur la berge, Benjamin me demande si je l'ai rempli de plomb. Un moniteur venu à la rescousse me dit que la coque doit être plein de flotte . je comprends maintenant ma propension à toucher le fond ...

 

L'aventure se terminera le soir à la crêperie. On aurait pu quasiment faire cuire les crêpes sur nos jambes . Ces journées nuageuse sont traîtres au possible, on brûle sans s'en rendre compte, de plus la position sur le kayak autorise des coups de soleil en des endroits inhabituels (intérieur des mollets par exemple) où on oublie de mettre de la crème.

 

 

 

 

Publié dans activités aquatiques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
<br /> <br /> On a failli se croiser sur la Drome, j'y étais le lundi 14 et mardi 15 juin, en sortie kayak avec l'école d'un de mes fils. Magnifique paysage et parcours sympa<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
R
<br /> <br /> C'est vrai que c'est bien agréable, on en fait une descente plus ou moins tous les ans. On se recroisera <br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Sympa dis-donc.  Ton récit donne quelques frissons mais la vidéo est super, on ressent bien l'ambiance avec l'eau et tout.<br /> <br /> <br /> Ca a dû te changer du ski et du vélo !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
R
<br /> <br /> Oui, ça change (et ça fait travailler les bras ) On en fait une fois chaque année, en général<br /> <br /> <br /> <br />