Espagne-Portugal (1/12) L'air de l'océan

Publié le par renarde1

Lundi 7 juillet 2014, vélo de route, espagne, Luarca-Foz 88,5 km, 850 m D+ en 5h35 (roulé)

 

Et voilà, c'est parti le long de la mer, premier jour sur le vélo !

Le parcours

 

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Le voyage en voiture , démarré samedi vers 16 h, s'est fait en deux étapes. Nous avons dormi le premier soir à Carcasonne, au camping de la cité (avec visite nocturne de la ville avec les vélos) , et dimanche soir nous avons établi le "camp de base" au camping Los Cantiles (très bonne adresse) à Luarca.

 

Camp de base, car c'est là que nous allons laisser la voiture pendant les deux semaines du périple. Le soir, nous allons faire un tour en ville à vélo à Luarca, tout en repérant la route pour le lendemain. Quand Jérôme repère, il s'arrête au milieu de la route ... et je lui rentre dedans, et paf, je fais connaissance avec le goudron espagnol. Sans dommage heureusement.

 

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Vue du camping

 

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Luarca

 

Ce n'est pas la seule contrariété qui m'arrive en ce début de vacances : j'ai pris l'option "internationale" pour mon telephone mobile et pourtant, celui-ci cesse de fonctionner dès la frontière passée. L'idée de ne pas être joignable ou de laisser des messages sans réponse m'est très pénible (de plus il m'arrive de "perdre" Jérôme au cours des voyages ... ). J'ai envie de jeter ce telephone dans la mer.

 

Luarca est un joli port et une ville assez grande et animée ; cependant, en ce début de juillet, de surcroit un peu frais après des pluies terribles durant le trajet, on ne peut pas dire que les vacanciers soient très présents.

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On est prêts : seul oubli, les pinces à linge

 

 

Notre trajet commence le long de la nationale N-634. Une nationale certes, mais très acceptable pour les vélos, car doublée par une autoroute ! On y rencontre d'ailleurs pas mal de cyclos et de pélerins à pied (c'est le "camino del Norte" vers St Jacques de Compostelle.)

 

20 km plus loin, nous traversons la ville de Navia. Mon compteur a cessé de fonctionner La pile de l'émetteur est en cause, et je la change, mais là je vois que l'oeillet en plastique qui sert à fixer l'émetteur est cassé , donc il ne tient plus ... je vais donc faire un tour à la "ferreteria" et j'explique dans mon plus bel espagnol que je veux du scotch. Sauf que je ne parle pas espagnol, c'est assez comique mais on y arrive.
En Espagne on trouve encore beaucoup de quincailleries en centre ville ... cela a tendance à disparaître en France.

 

 

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Tapia de Casariego

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Une leçon de surf

 

Après Navia, nous empruntons une variante, une petite route à droite de la N-634. Les traversées de "rias" nous font gravir les premières pentes à 8 ou 9% (courtes) avec les sacoches. Il faut s'habituer. En particulier à se mettre en danseuse, car le cerveau n'enregistre pas immédiatement le comportement d'un vélo alourdi à l'arrière.

 

On pique-nique dans un mignon petit port (Tapia de Casariego) . Jérôme lave son couteau dans la mer et on dirait qu'il dérange un goéland qui pique sur lui à plusieurs reprises

 

En prenant le café (il est 13 h) , on mesure le décalage culturel avec l'espagne ... car on nous apporte gentilment des morceaux de chorizo avec le café ... c'est juste l'heure de l'apéro ... à peine ...

 

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Les rias, ces rivières qui arrivent à la mer, posent divers problèmes : elles creusent des trous, entrainant descente et montée ... mais parfois elles font plusieurs kilomètres de large.C'est le cas à Ribadeo, où on traverse l'énorme rivière sur une passerelle suspendu le long de l'autoroute ... à pied car c'est étroit. C'est dans un blog que j'avais vu l'existence de cette passerelle ...

 

On a repéré sur la carte (pas terrible, il faut dire) , une "route des plages"  et on demande à un habitant si c'est continu jusqu'à Foz, l'étape du soir . Il nous dissuade d'y aller car il n'y a pas de pont sur la prochaine "Ria" . En fait c'est juste un détour magnifique de 10 km, mais il ne comprend pas qu'on VEUILLE faire 10 km de plus. Pour les gens le vélo doit être une sorte de torture ...

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Plage des Cathédrales

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On finit quand même sur la route des plages, un régal. Dommage, il ne fait pas chaud ... pas envie de baignade.  Une fois toutes les plages visitées, il suffit de revenir sur notre N-634 pour passer au fond de l'estuaire.  Il reste une quinzaine de km jusqu'à Foz. Mais c'est la N-542 : ça change tout. Pour être franche, je la trouve horrible. Celle là est bourrée de camions, il y a des remontées pénibles, et les voitures roulent vite. Berk.

 

Au premier abord la ville de Foz est bizarre, toute en pente, on y voit des immeubles bien tristes. Heureusement on trouve vite un joli camping à deux km du centre, et en y allant on découvre le front de mer et une partie de la ville bien agréable,
Après installation nous retournons en ville à pied avec le sentier côtier , très bien aménagé. Il fait toujours un peu froid  ...

 

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Heure du thé ! eh oui il fait un temps anglais !

Au premier plan c'est mon siège ! Il est très léger ! on dirait qu'on est assis sur une selle de vélo

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Le sentier côtier

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La première étape a été très facile, demain on "shunte" un bout de la côte Nord Ouest et ce sera autre chose !Une étape facile permet de se remettre dans le bain du "voyage vélo", de s'habituer à prendre en compte des facteurs autres que le simple effort : l'orientation, trouver de quoi manger, un endroit pour dormir, améliorer la manière de ranger les affaires ...

Publié dans vacances - voyages

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E
<br /> ça donne envie de se baigner tout ça ! ah ce maudit portable, moi je l'éteind quand je roule, au fait le goudron espagnol n'est pas trop dur?!<br />
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R
<br /> <br /> Non ça va, avec les précipitations de la journée le sol était moelleux <br /> Le portable en voyage , c'est quand même utile, et j'étais très énervée qu'il ne marche pas d'autant que j'avais payé l'option international <br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Non c'était juste un jeu de mots entre pommée et banane....enfin une vraie salade..... de fruits <br />
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R
<br /> <br /> Mais dans mes récits de voyage je n'en suis encore qu'à ... l'entrée <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Première journée agréable, on attend la suite <br /> <br /> <br /> Je me demande ce que Gégé appelle par une route "pommée" <br /> <br /> <br /> Une route bordée d'arbres fruitiers je suppose <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> S'il y a des pommes le long de la route paumée la situation est déjà moins désespérée <br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Salut Brigitte.  Très jolie cette 1ère journée en bord de mer; j'ai retouvé sur tes photos des ressemblances avec les côtes du sud-Finistère mais aussi du point de vue<br /> météo..... . J'ai bien rigolé avec ton histoire des 10km de plus; les espagnols réagissent de la même manière que<br /> les gens par chez nous quand on leur demande des renseignements sur une petite route pommée: mais oui c'est possible mais çà monte.... en moi-même, je me dis: mais c'est ce que je cherche,<br /> banane..... A+<br />
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R
<br /> <br /> La meteo de la côte atlantique, en espagne, est réputée un peu "bretonne" ... je pense quand même que les températures sont un poil au-dessus. On boit du cidre dans les asturies ... il y a des<br /> points communs.<br /> J'ai eu la même réaction une fois après avoir traversé le massif central, je demande conseil sur la route, là le gars me regarde, me fait une tête pas possible, je dis quoi, il y a trop de<br /> voitures ? Il me dit non, mais "y a de la bosse" ... j'en rigolais seule en repartant. Tous les 3 km, il y avait 100 m à 5% ....<br /> <br /> <br /> <br />