Matinée pluvieuse, mais TMV heureuse !
Mardi 19 août 2014, vélo de route, Vaucluse, 48 km, 840 m D+ en 2h16
Eh oui quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! Pourtant, les sept présents à Bédoin (Valérie, Patrick, Valex, Cricri, Anne-Marie, Corinne et moi) , en ce mardi matin d'été, ont voulu y croire jusqu'au bout. Ou plutôt ignorer les prévisions meteo, qui selon les stations annoncaient la pluie le matin ou la pluie le soir. Pas mal d'entre nous sont venus de loin ... L'idée est de rejoindre Sault pour gravir le Ventoux par son itinéraire le plus facile.
Là, il faut bien se rendre à l'évidence : il pleut . On tergiverse. On temporise. On évoque même la possibilité d'attendre la mi-journée (cela aurait été probablement la solution la plus efficace) .
On essaye de partir. Rien n'y fait. Le Dieu des courageux nous a oubliés et devant le déluge, on s'abrite sous un porche.
Une demi-heure déjà. Cette fois, on y va . Ca mouille ? qu'importe. On se met en équilibre avec l'eau. On prend la direction de Sault. On pouffe de rire en pensant à la situation.
Arrivée à Flassan... ça rend bien l'ambiance ...
Par chance ça monte, il ne fait pas froid, et la pluie se calme un peu. Nous prenons à bon rythme la direction de Flassan, puis de la Gabelle. Pour reprendre de plus belle, au-dessus. Est-ce qu'il pleut à Sault ? ce qui est sûr, c'est qu'il pleut à seaux !
Nous atteignons le point culminant (vers 900 m d'altitude) et une brève redescente précède le croisement avec la grande route venant de Ville s/Auzon.
La route est une rivière, ça ne freine qu'à grand peine, ça caille maintenant et en plus, c'est dangereux. Le demi-tour est décidé de manière assez unanime, et nous jetons l'éponge (mouillée) à cet endroit. Demi-tour ! Le camping car de Patrick et Valérie nous apparait comme un refuge possible !
La descente ne se passe pas trop mal, et ô, miracle la pluie s'arrête à Bédoin. Patrick se déshabille et Anne-Marie déraille, ces deux évènements n'ayant de lien de cause à effet que dans les cerveaux imprégnés d'eau des participants.
L'apéro est évoqué, tout comme le repas au camping car. Nous décidons de remonter tout de même au Col de la Madeleine, mais le ver est dans le fruit, on est mouillés, on doute du temps, nous n'irons pas plus loin que ça. Le petit col donne quand même lieu à une belle partie de manivelle ...
Le couple mythique du Trirhéna ...en pleine récup ...
Valex est infidèle mais Cricri le prend bien
.... et l'histoire se termine de manière fort conviviale, sans Ventoux mais avec une franche partie de rigolade, Entre temps, le soleil revient ... mais qui a envie de remettre des vêtements, des chaussures mouillées ? personne .... On est juste heureux de se retrouver et un raté meteo n'empêche pas un bon moment dans l'histoire de la TMV !