Repas en bas ... ou Haut-Bouffet ???
Dimanche 27 juin 2010, Lus la Croix-Haute (La Jarjatte) , Le Haut-Bouffet, randonnée pédestre, 800 m D+
Ce fut un samedi en mode tranquille partagé entre blog, piscine, tonte de la pelouse (blog surtout ...), bercée et dorlotée au rythme des commentaires qui arrivaient sur mon dernier article, ce qui je dois dire, tant pis pour l'égocentrisme, sonnait comme une bien douce musique, et prolongeait les émotions de la veille ... j'ai caché soigneusement cette source de joie à ma famille car j'en connais deux qui auraient bien rigolé .
Après cela il était temps de ressortir de mon cocon, pour une petite balade pédestre. Comme nous ne pouvions pas partir avant 9h30, je craignais un peu la chaleur, mais les cumulus étaient déjà bien présents en arrivant à Lus la Croix Haute.
Le Haut-Bouffet (2161 m) est la dent à droite du petit col en forme de "U" (le col des aiguilles avec son névé)
Rien de très ambitieux pour cette journée, le Haut-Bouffet est très facile à atteindre depuis La Jarjatte; son attrait principal est l'aspect qu'il offre, vu depuis Lus ou depuis le vallon sous le col des Aiguilles : il a juste l'air ... inaccessible.
En réalité, on commence par passer le col des Aiguilles, puis par un point faible dans la barre rocheuse qui le soutient on atteint une crête herbeuse bucolique et fleurie, qui se redresse un peu avant d'atteindre notre promontoire pointu : c'est tout simple !
Passage sur névé
A part un appétit féroce (depuis vendredi) qui m'aurait bien poussée à me jeter sur le pique nique en bas au lieu d'attendre le Haut-Bouffet , j'ai pu vérifier que la forme était correcte, à condition de monter tranquille. Les gros cumulus bien menaçant ont fini par lâcher deux coups de tonnerre et une bonne pluie.
Tête et Roc de Garnesier, un secteur sombre et austère
Du sommet on a une vue privilégiée sur le Roc de Garnesier, d'accès complexe et scabreux, rarement gravi, et la Tête de Garnesier, où j'ai fait il y a quelques années une rando pédestre superbe, terminant par un "escalier dévoluard" : une arête redressée, qui semble relever d'une escalade hasardeuse, et qui est en fait constituée de petites marches, et se remonte sans les mains : géant !
Au sommet. Au fond, la Tête des Vachères
Ouh là, celui-là, il est pour nous ...
A la descente, Jérôme tente de corser un peu l'aventure en essayant autre chose que le point faible de la barre, je ne suis pas trop chaude pour ça car c'est bien expo avec des passages très raides sur rocher et herbe mouillée . Il fait une tentative mais finit par renoncer et on remonte pour prendre le même chemin qu'à la montée.
Au retour nous changeons de route pour le plaisir et nous rentrons à Valence par le col de Cabre au lieu de Grimone .
J'en profite pour imaginer un circuit vélo (raisonnable) avec 4 cols que je n'ai pas passé !!! Le soleil et la chaleur étant de retour, nous profitons de notre passage en ces lieux éloignés pour nous baigner au Claps; l'eau est encore assez fraîche, mais c'est sympa, avec un bon petit courant avec lequel on peut bien s'amuser.
Un peu "pas chaud" Et un bain de Drôme pour le pendentif de l'ardéchoise