Roche Noire en blanc
Dimanche 14 février 2010, Col de Roche Noire, Massif de Balledonne, ski de randonnée, 1400 m D+
Ce dimanche, l'envie de soleil (surtout celle d'Antoine qui dit carburer à la photosynthèse) nous pousse à aller chercher le soleil en altitude. La nivologie n'est toujours pas au top, les périodes de grand froid freinent la transformation et la stabilisation du manteau. Nous choisissons donc une randonnée classique, d'orientation Est : le Col de Roche Noire.
Voilà des années que je n'ai pas rendu visite à ce col.
Malgré notre départ tardif (autour de 9 heures) , il fait encore bien froid au Rivier D'Allemont , probablement en-dessous de -10°C, mais sans vent. Nous sommes à la limite de la brume et les sommets de belledonne sont déjà illuminés par le soleil.
Mes quatre coéquipiers (ou coéquipières) ont froid aux mains et partent comme des bombes !!! Je les suis à mon rythme diesel, car 1) je n'ai pas froid aux mains 2) Même si je voulais je ne peux pas accélérer. Je les retrouve arrêtés au soleil près d'un petit pont, en bas du vallon qu'on va remonter. 4
Maintenant voilà qu'il fait très chaud. Je me mets en tee-shirt (manches longues quand même) ; tout va bien jusqu'à une section à l'ombre avec un très léger vent : il fait -10°C et j'ai le sternum qui gèle avec mon habillement estival !!! Et hop on remet la veste ...
Les combes du Rivier sont très, très fréquentées. Il y a du monde devant nous, et encore plus derrière nous ...Ce sont de grandes classiques, mais pas autant que les combes des aravis. C'est un peu plus long aussi ...
Je suis toujours derrière, le rythme général est élevé; il faut dire qu'aujourd'hui, il n'y a pas à tracer, mais juste à pousser les skis dans une trace très confortable. Nous sommes bientôt en vue du col, surmonté par de grosses corniches
E pericoloso de marcher sur la corniche du col !
Une dernière pente soutenue mais sans grandes difficultés nous amène à ce col. On voit le versant Grenoblois, avec une épaisse mer de nuages.
Pour la descente, nous devrons choisir les plus beaux passages, en allant chercher sur les côtés du vallon. On n'évitera pas le haut traffolé (interdit de faire un strike avec les skieurs qui montent ) et une section cartonnée , mais nous parvenons à trouver de très belles pentes poudreuses sans traces. Le bas est une "piste" de ski un peu technique, avec une traversée de torrent où personne ne veut prendre de bain (encore que ... à voir une personne se débattre avec une petite passerelle, on se demande ...)
Traces de montée, de descente ...
Le village du Rivier croule encore sous la neige, la neige sur les toits glisse lentemant et forme d'inquiétantes corniches ! Par contre nous n'avons pas pu aller à la fromagerie qui était fermée ... mais au café du coin, si !
Ce dimanche, l'envie de soleil (surtout celle d'Antoine qui dit carburer à la photosynthèse) nous pousse à aller chercher le soleil en altitude. La nivologie n'est toujours pas au top, les périodes de grand froid freinent la transformation et la stabilisation du manteau. Nous choisissons donc une randonnée classique, d'orientation Est : le Col de Roche Noire.
Voilà des années que je n'ai pas rendu visite à ce col.
Malgré notre départ tardif (autour de 9 heures) , il fait encore bien froid au Rivier D'Allemont , probablement en-dessous de -10°C, mais sans vent. Nous sommes à la limite de la brume et les sommets de belledonne sont déjà illuminés par le soleil.
Mes quatre coéquipiers (ou coéquipières) ont froid aux mains et partent comme des bombes !!! Je les suis à mon rythme diesel, car 1) je n'ai pas froid aux mains 2) Même si je voulais je ne peux pas accélérer. Je les retrouve arrêtés au soleil près d'un petit pont, en bas du vallon qu'on va remonter. 4
Maintenant voilà qu'il fait très chaud. Je me mets en tee-shirt (manches longues quand même) ; tout va bien jusqu'à une section à l'ombre avec un très léger vent : il fait -10°C et j'ai le sternum qui gèle avec mon habillement estival !!! Et hop on remet la veste ...
Les combes du Rivier sont très, très fréquentées. Il y a du monde devant nous, et encore plus derrière nous ...Ce sont de grandes classiques, mais pas autant que les combes des aravis. C'est un peu plus long aussi ...
Je suis toujours derrière, le rythme général est élevé; il faut dire qu'aujourd'hui, il n'y a pas à tracer, mais juste à pousser les skis dans une trace très confortable. Nous sommes bientôt en vue du col, surmonté par de grosses corniches
E pericoloso de marcher sur la corniche du col !
Une dernière pente soutenue mais sans grandes difficultés nous amène à ce col. On voit le versant Grenoblois, avec une épaisse mer de nuages.
Pour la descente, nous devrons choisir les plus beaux passages, en allant chercher sur les côtés du vallon. On n'évitera pas le haut traffolé (interdit de faire un strike avec les skieurs qui montent ) et une section cartonnée , mais nous parvenons à trouver de très belles pentes poudreuses sans traces. Le bas est une "piste" de ski un peu technique, avec une traversée de torrent où personne ne veut prendre de bain (encore que ... à voir une personne se débattre avec une petite passerelle, on se demande ...)
Traces de montée, de descente ...
Le village du Rivier croule encore sous la neige, la neige sur les toits glisse lentemant et forme d'inquiétantes corniches ! Par contre nous n'avons pas pu aller à la fromagerie qui était fermée ... mais au café du coin, si !