Soyons fous !
Dimanche 29 novembre 2009, Tour de Crussol, vélo de route, 27 km, 236 m D+
Ce matin, en revenant du centre équestre en voiture, j'ai croisé quelques cyclistes luttant contre l'impétueux vent du Sud. Je n'étais pas loin de penser qu'il fallait avoir un grain pour sortir par ce temps ... et pourtant ...
Lorsque nous avons pris la direction de Soyons , non seulement il y avait toujours un vent de folie, mais en plus ... il pleuvait. Cette sortie, c'était juste histoire de prendre l'air ... nous avons pris l'air !
La traversée du Rhône (sur le pont ... il ne s'est pas encore envolé) fut un grand moment sauvage de lutte contre les éléments. Il fallait en permanence recalculer l'inclinaison idoine à adopter par rapport à la verticale pour être en équilibre sur le vélo. Ca nous donnait un petit air penché qui faisait rire les piétons.
Curieusement, dans la partie en direction du Sud, nous avons réussi à avancer quand mêmeà 15-20 km/h (j'ai déjà vu pire) peut-être parce que le trajet était très urbain et un peu protégé. Ensuite nous avons attaqué ce que Jérôme appellait "la côte de Soyons" (nommé en fait, ça ne s'invente pas, le "Chemin des Côtes)
Ô Misère !!!! Pour une côte c'est une côte ! Elle attaque d'un coup, sans prévenir, par un passage qui doit approcher les 20% . Un vrai mur ! J'avais peur de ne pas passer sur le vélo, alors je l'ai passé un peu en force, et du coup j'ai eu bien du mal à retrouver mon souffle ensuite. Une petite pause a été bienvenue sur un "replat", avant de gravir la suite qui dépasse fort allègrement les 10-12% plusieurs fois. On a du mal à s'en remettre, et on continue tout à gauche jusqu'en haut même si le terrain ne le nécessite plus ...
Arrivée à Toulaud par une belle descente après "Le chemin des côtes"
Ne pas vouloir mettre pied à terre ... ça date d'il y a longtemps, quand je remontais avec mon 3 vitesses la côte (raide) en haut de laquelle j'habitais. Je me disais, si tu passes le 1er tiers sans poser le pied, tu as le bac; le 2eme tiers, tu es prise en prépa, le 3eme tiers ... je ne vous dirais pas ce qu'il signifiait ... je me suis arrêtée au deux tiers d'ailleurs, et il n'y a que les deux premiers voeux qui se sont réalisés . Et puis un mois plus tard, j'avais mon demi-course 10 vitesses, et la côte, ce jour-là, je l'ai gravie 5 fois sans m'arrêter
La suite fut bien cool, en descente avec le vent dans le dos , de Toulaud à St Peray et Valence ! Un tour encore plus petit qu'hier mais sportif, et dans la tempête !
Ce matin, en revenant du centre équestre en voiture, j'ai croisé quelques cyclistes luttant contre l'impétueux vent du Sud. Je n'étais pas loin de penser qu'il fallait avoir un grain pour sortir par ce temps ... et pourtant ...
Lorsque nous avons pris la direction de Soyons , non seulement il y avait toujours un vent de folie, mais en plus ... il pleuvait. Cette sortie, c'était juste histoire de prendre l'air ... nous avons pris l'air !
La traversée du Rhône (sur le pont ... il ne s'est pas encore envolé) fut un grand moment sauvage de lutte contre les éléments. Il fallait en permanence recalculer l'inclinaison idoine à adopter par rapport à la verticale pour être en équilibre sur le vélo. Ca nous donnait un petit air penché qui faisait rire les piétons.
Curieusement, dans la partie en direction du Sud, nous avons réussi à avancer quand mêmeà 15-20 km/h (j'ai déjà vu pire) peut-être parce que le trajet était très urbain et un peu protégé. Ensuite nous avons attaqué ce que Jérôme appellait "la côte de Soyons" (nommé en fait, ça ne s'invente pas, le "Chemin des Côtes)
Ô Misère !!!! Pour une côte c'est une côte ! Elle attaque d'un coup, sans prévenir, par un passage qui doit approcher les 20% . Un vrai mur ! J'avais peur de ne pas passer sur le vélo, alors je l'ai passé un peu en force, et du coup j'ai eu bien du mal à retrouver mon souffle ensuite. Une petite pause a été bienvenue sur un "replat", avant de gravir la suite qui dépasse fort allègrement les 10-12% plusieurs fois. On a du mal à s'en remettre, et on continue tout à gauche jusqu'en haut même si le terrain ne le nécessite plus ...
Arrivée à Toulaud par une belle descente après "Le chemin des côtes"
Ne pas vouloir mettre pied à terre ... ça date d'il y a longtemps, quand je remontais avec mon 3 vitesses la côte (raide) en haut de laquelle j'habitais. Je me disais, si tu passes le 1er tiers sans poser le pied, tu as le bac; le 2eme tiers, tu es prise en prépa, le 3eme tiers ... je ne vous dirais pas ce qu'il signifiait ... je me suis arrêtée au deux tiers d'ailleurs, et il n'y a que les deux premiers voeux qui se sont réalisés . Et puis un mois plus tard, j'avais mon demi-course 10 vitesses, et la côte, ce jour-là, je l'ai gravie 5 fois sans m'arrêter
La suite fut bien cool, en descente avec le vent dans le dos , de Toulaud à St Peray et Valence ! Un tour encore plus petit qu'hier mais sportif, et dans la tempête !