Un Tabor bien gris
Dimanche 6 décembre 2009, le Tabor, ski de randonnée , 800 m D+
La montagne a repris un coup de blanc la semaine dernière, et le nombre de sorties sur skitour a de nouveau explosé alors que l'ambiance était au grand calme depuis la mi-novembre. De plus, Laure et Antoine sont à Grenoble, et j'ai paressé toute la semaine : je ne laisserai pas passer le WE sans remettre les skis.
Un jour morose, avec un ciel plombé et un vent du Sud soutenu se lève, tandis que nous gagnons en voiture le parking de la station "fantôme" de St Honoré 1500 pour skier la classique du coin, le Tabor . Cette station a autrefois été un satellite relié à l'Alpe du Grand Serre, une station isèroise de taille moyenne.Il existait une remontée mécanique permettant de relier St Honoré au domaine d'altitude. Elle est aujourd'hui démontée. Seuls deux immeubles du projet immobilier initial ont été commercialisés, et certains appartement sont habités. Les autres immeubles ont été abandonnés en cours de construction. L'endroit a du coup un aspect assez glauque, malgré sa situation très panoramique. Grâce aux quelques propriétaires de ces appartements, la route est dégagée et c'est une chance que les nombreux randonneurs du Tabor apprécient : un départ à 1500 m et une piste forestière pour démarrer, il n'y en a pas tant que cela en Isère ....
Mêmes les lacs sont gris foncé
Les nuages noirs, la faible quantité de neige et le foehn ont vite fait de nous communiquer le blues. On se demande un peu ce qu'on fait là. Il y a à la fois cette sournoise envie de retourner se coucher, et aussi l'idée que maintenant qu'on est là, autant que ce ne soit pas pour rien !
Les restes de la plaque à vent partie hier
La montée n'est pas désagréable, pour une fois je ne me plains pas du rythme trop élevé; nous prenons le temps de faire des pauses, de toutes façons cela ne prendra pas très longtemps. La température est relativement douce malgré le vent. Nous nous arrêtons sur la crête, les 100 derniers mètres ne sont pas skiables, car très dégarnis par le vent.
Montagne hostile avec une petite lueur sur les aiguilles d'Arves
La descente ne restera pas dans les annales : quelques passages poudreux, d'autres en neige froide tassée "pas pire" , le reste en neige d'hiver très changeante et piégeuse, puis très lourde en bas. De plus la neige colle aux skis ...
Nous chûmes tous à tour de rôle. Certains plus que d'autres ...
Mais oui, et si vous aviez été là, vous auriez chu tout pareil. Mais chut ! Il ne faut pas le dire ! Le pire, c'est que ce verbe là ne semble avoir d'imparfait du subjonctif qu'à la 3 eme personne du singulier, ce qui m'empêche de faire une jolie phrase sur ce qu'il eût fallu faire ... pour arriver le derrière sec !
Avec le redoux et la pluie annoncés, on ne sait toujours pas si la saison est vraiment lancée ou pas !
La montagne a repris un coup de blanc la semaine dernière, et le nombre de sorties sur skitour a de nouveau explosé alors que l'ambiance était au grand calme depuis la mi-novembre. De plus, Laure et Antoine sont à Grenoble, et j'ai paressé toute la semaine : je ne laisserai pas passer le WE sans remettre les skis.
Un jour morose, avec un ciel plombé et un vent du Sud soutenu se lève, tandis que nous gagnons en voiture le parking de la station "fantôme" de St Honoré 1500 pour skier la classique du coin, le Tabor . Cette station a autrefois été un satellite relié à l'Alpe du Grand Serre, une station isèroise de taille moyenne.Il existait une remontée mécanique permettant de relier St Honoré au domaine d'altitude. Elle est aujourd'hui démontée. Seuls deux immeubles du projet immobilier initial ont été commercialisés, et certains appartement sont habités. Les autres immeubles ont été abandonnés en cours de construction. L'endroit a du coup un aspect assez glauque, malgré sa situation très panoramique. Grâce aux quelques propriétaires de ces appartements, la route est dégagée et c'est une chance que les nombreux randonneurs du Tabor apprécient : un départ à 1500 m et une piste forestière pour démarrer, il n'y en a pas tant que cela en Isère ....
Mêmes les lacs sont gris foncé
Les nuages noirs, la faible quantité de neige et le foehn ont vite fait de nous communiquer le blues. On se demande un peu ce qu'on fait là. Il y a à la fois cette sournoise envie de retourner se coucher, et aussi l'idée que maintenant qu'on est là, autant que ce ne soit pas pour rien !
Les restes de la plaque à vent partie hier
La montée n'est pas désagréable, pour une fois je ne me plains pas du rythme trop élevé; nous prenons le temps de faire des pauses, de toutes façons cela ne prendra pas très longtemps. La température est relativement douce malgré le vent. Nous nous arrêtons sur la crête, les 100 derniers mètres ne sont pas skiables, car très dégarnis par le vent.
Montagne hostile avec une petite lueur sur les aiguilles d'Arves
La descente ne restera pas dans les annales : quelques passages poudreux, d'autres en neige froide tassée "pas pire" , le reste en neige d'hiver très changeante et piégeuse, puis très lourde en bas. De plus la neige colle aux skis ...
Nous chûmes tous à tour de rôle. Certains plus que d'autres ...
Mais oui, et si vous aviez été là, vous auriez chu tout pareil. Mais chut ! Il ne faut pas le dire ! Le pire, c'est que ce verbe là ne semble avoir d'imparfait du subjonctif qu'à la 3 eme personne du singulier, ce qui m'empêche de faire une jolie phrase sur ce qu'il eût fallu faire ... pour arriver le derrière sec !
Avec le redoux et la pluie annoncés, on ne sait toujours pas si la saison est vraiment lancée ou pas !