Renardes underground
Mardi 15 septembre 2009, Vercors, randonnée-spéleo , 400 m D+ et 1h30 d'exploration
A Grenoble il tombe des seaux, à Valence il pleut des cordes, il en faut plus pour empêcher les deux renardes de se retrouver à Pont en Royans pour notre partie de "chasse" du jour. De plus l'objectif , la Grotte Bouleyre étant souterrain, la pluie peut bien tomber !
Comme par magie un beau rayon de soleil éclaire Pont-en-Royans et ses falaises. Ca ne durera pas mais c'est toujours ça de pris. Depuis La Balme de Rencurel , l'approche se fait par de beaux sentiers. Il y en a même d'assez récents, ça complique un peu la recherche de la chattière d'entrée, mais nous mettons finalement assez peu de temps à la trouver.
Deux renardes avec trois lampes, ça fait six lampes disponibles, et c'est pas mal du tout ! C'est aussi beaucoup plus rassurant en spéléo de ne pas être seule... les envies d'explorations sont décuplées.

Après la chattière d'entrée, au franchissement aisé, nous découvrons vite que le "lac" qui caractérise la grotte est quasiment à sec ; il reste une pièce d'eau de 3 mètres carrés. Nous avions prévu une paire de chaussures en rab, j'imaginais même ... devoir enlever le pantalon pour passer !

C'est un peu triste pour les jolis gours qui sont vides, mais d'un autre côté cela va permettre un crapahutage plus complet dans tous les recoins inaccessibles en temps normal.

Nous commençons par monter à gauche, pour rejoindre une grande salle par un passage étroit où il faut ramper en poussant de petits grognements (enfin, les grognements sont facultatifs mais ça aide bien)

Où que nous portions notre regard, ou notre halo de lumière, il y a des concrétions superbes : des fistuleuses comme à Choranche , des pis de vaches et des couilles de taureaux, des santons de provence et des colonnes bicolores, des vasques vides en forme de haricot, des phallus et des seins avec des mamelons, des draperies blanches....

La salle du haut doit se changer en rivière avec des vasques à débordement lorsqu'il y a de l'eau. Le sol est de plus en plus sableux lorsqu'on approche de son extrêmité.

Fond de la salle Fistuleuses fragiles
Après un retour dans la salle d'entrée par une autre chattière, que l'une franchit à plat ventre tête la première et l'autre sur le dos les pieds devant, nous remontons à droite en passant par une zone large où le sol est bien proche du plafond. Il faut choisir les zones sans stalagtites, car elles sont très fragiles, et on pourrait les casser en rampant.
D'ailleurs en partie haute, nous avons vu une zone avec beaucoup de tubes cassés
A l'extrêmité de l'un de ces tubes, il y a un tout petit morceau de tissu bleu, il doit dater dun bout de temps car il est calcifié lui aussi !
Là encore, c'est un festival de draperies, de concrétions et de colonnes !

sortie du trou
Lorsque nous retrouvons l'air libre pour terminer le circuit, il y a un brouillard à couper au couteau !

Super vue au belvédère
Nous allons jusqu'au belvédère du rang (avec une vue fantastique comme vous pouvez l'imaginer) , histoire de dire que ..., puis prenons le chemin du retour, désormais sous une pluie obstinée. L'histoire des renardes underground se terminera comme il se doit, devant un plat de ravioles, dans la grande salle quasi-déserte d'un resto donnant sur la Bourne. Il faut dire qu'il est quinze heures, est-ce que c'est une heure pour manger ?
Une journée de pluie mais une bien belle sortie, tous nos remerciements à Antoine Salvi pour 'idée et les informations.
A Grenoble il tombe des seaux, à Valence il pleut des cordes, il en faut plus pour empêcher les deux renardes de se retrouver à Pont en Royans pour notre partie de "chasse" du jour. De plus l'objectif , la Grotte Bouleyre étant souterrain, la pluie peut bien tomber !
Comme par magie un beau rayon de soleil éclaire Pont-en-Royans et ses falaises. Ca ne durera pas mais c'est toujours ça de pris. Depuis La Balme de Rencurel , l'approche se fait par de beaux sentiers. Il y en a même d'assez récents, ça complique un peu la recherche de la chattière d'entrée, mais nous mettons finalement assez peu de temps à la trouver.
Deux renardes avec trois lampes, ça fait six lampes disponibles, et c'est pas mal du tout ! C'est aussi beaucoup plus rassurant en spéléo de ne pas être seule... les envies d'explorations sont décuplées.

Après la chattière d'entrée, au franchissement aisé, nous découvrons vite que le "lac" qui caractérise la grotte est quasiment à sec ; il reste une pièce d'eau de 3 mètres carrés. Nous avions prévu une paire de chaussures en rab, j'imaginais même ... devoir enlever le pantalon pour passer !


C'est un peu triste pour les jolis gours qui sont vides, mais d'un autre côté cela va permettre un crapahutage plus complet dans tous les recoins inaccessibles en temps normal.


Nous commençons par monter à gauche, pour rejoindre une grande salle par un passage étroit où il faut ramper en poussant de petits grognements (enfin, les grognements sont facultatifs mais ça aide bien)

Où que nous portions notre regard, ou notre halo de lumière, il y a des concrétions superbes : des fistuleuses comme à Choranche , des pis de vaches et des couilles de taureaux, des santons de provence et des colonnes bicolores, des vasques vides en forme de haricot, des phallus et des seins avec des mamelons, des draperies blanches....

La salle du haut doit se changer en rivière avec des vasques à débordement lorsqu'il y a de l'eau. Le sol est de plus en plus sableux lorsqu'on approche de son extrêmité.


Fond de la salle Fistuleuses fragiles
Après un retour dans la salle d'entrée par une autre chattière, que l'une franchit à plat ventre tête la première et l'autre sur le dos les pieds devant, nous remontons à droite en passant par une zone large où le sol est bien proche du plafond. Il faut choisir les zones sans stalagtites, car elles sont très fragiles, et on pourrait les casser en rampant.
D'ailleurs en partie haute, nous avons vu une zone avec beaucoup de tubes cassés

A l'extrêmité de l'un de ces tubes, il y a un tout petit morceau de tissu bleu, il doit dater dun bout de temps car il est calcifié lui aussi !
Là encore, c'est un festival de draperies, de concrétions et de colonnes !


sortie du trou
Lorsque nous retrouvons l'air libre pour terminer le circuit, il y a un brouillard à couper au couteau !

Super vue au belvédère
Nous allons jusqu'au belvédère du rang (avec une vue fantastique comme vous pouvez l'imaginer) , histoire de dire que ..., puis prenons le chemin du retour, désormais sous une pluie obstinée. L'histoire des renardes underground se terminera comme il se doit, devant un plat de ravioles, dans la grande salle quasi-déserte d'un resto donnant sur la Bourne. Il faut dire qu'il est quinze heures, est-ce que c'est une heure pour manger ?
Une journée de pluie mais une bien belle sortie, tous nos remerciements à Antoine Salvi pour 'idée et les informations.