Renarde et Fantomette
Jeudi 1er octobre 2009, Massif du Pilat, 96 km, 1800 m D+
http://www.openrunner.com/index.php?id=396558
Remarque : je ne sais pas pourquoi j'ai perdu 9 km en route ... il y a quelque chose que je n'ai pas compris !
Premier jour du mois d'octobre, et vous savez quoi : je dépasse les 4000 km à vélo, ainsi que les 50000 m de dénivelé. Mieux encore : je rencontre Fantomette pour de vrai (c'est une Fantomette mais pourtant, elle existe en vrai !) pour une belle sortie dans le Pilat, massif situé à mi-chemin de nos domiciles respectifs.
Les filles qui roulent sur une certaine distance et dans les massifs montagneux sont peu nombreuses, mais quand en plus il s'agit d'une blogueuse compulsive (comme moi) , d'âge proche du mien, avec une fille du même âge, et que nous connaissons toutes les deux Cri-Cri, cela aurait été dommage de ne pas se rencontrer ...
Nous nous retrouvons à Condrieu, au bord du Rhône. pour l'une comme pour l'autre le trajet a été semé d'embûches : déviation et travaux pour moi, bouchons pour Fantomette. Cela ne nous empêche pas d'attaquer aussitôt la montée vers les contreforts du massif.
Le temps est superbe, la température parfaite mais comme souvent cet automne, tous les massifs lointains sont noyés dans la brume. Tout ce qu'on peut photographier c'est : Renarde et Fantomette avec les panneaux des cols
Une étrange coiffe pour Fantomette ... sur notre chemin de croix
Le premier culmine à 555 m et se nomme col de Chassenoud (c'est pas bien de chasser nous!) , autant qu'on peut en juger en regardant bien le panneau car il manque deux lettres. Le second est le col de la Croix du Mazet : la route qui y mène depuis la Ste Croix en Jarest (un bien joli village) est toute petite, il n'y a pas d'indications et nous avons parfois quelques doutes. Toute petite certes, mais pour la pente elle sait se défendre.
Ste Croix en jarez
Après la belle descente qui suit, je m'attendais à un lac tout bleu au milieu des sapins tout verts, où Fantomette allait pêcher quand ses garçons étaient petits : que nenni ! Le lac de barrage a été vidé, il ne reste au fond qu'un infâme ruisseau et un tas de boue. Bouh ! qu'il est vilain !
Pas d'eau dans le lac !
Il ne nous reste plus qu'à attaquer la montée au collet de Doizieux, pas trop indiqué lui non plus. Mais on ne se trompe pas, et ça vaut mieux, car c'est quand même la montée majeure de la journée. Je commence à ressentir la faim, normal, il est midi !
Fantomette a des jambes et de la ressource, je dois rester vigilante car je pourrais bien me faire distancer, surtout quand j'ai faim ! Impressionnant quand elle grimpe tout sur le 2 eme plateau !
Nous débouchons bientôt au collet, où il y a un banc, un sympathique petit café avec une terrasse et une fontaine pour les bidons. L'endroit est idéal pour le pique-nique (petit, le pique-nique) et un café bien mérité.
Un clin d'oeil cycliste pour afficher le menu Bientôt des fleurs géantes ?
Après cette petite pause, nous reprenons l'ascension, à nouveau plus raide, qui nous mène au col de l'oeillon, puis au Crêt de l'oeillon. Ben oui quoi, on ne va pas s'en tenir au col !
La montée au crêt comporte 1,5 km bien raides avec des pentes dépassant 10% . Mais cela me frappe moins que la dernière fois, car nous provenons aujourd'hui d'une route globalement plus raide, et le contraste est moins net. Il faut dire aussi qu'on bavarde tout le temps
Malgré la visibilité douteuse, nous ne manquons pas la petite visite à la table d'orientation.
Une nombreuse équipe s'apprête à faire une belle descente en Trotinette Tout Terrain
Brume au Pilat TTT Trotinette Tout Terrain
Le vent s'est levé, le coupe-vent est agréable dans la descente. Celle-ci n'est d'ailleurs pas très longue, puisque nous remontons, en pente douce cette fois, vers la station de ski de fond de La Bessat . Au point culminant, nous nous laissons glisser vers St Julien Molin Molette.
A Maclas, le petit sandwich de midi est oublié depuis longtemps. Chaque petite remontée, ou chaque passage où l'on lutte contre le vent désormais de face, nous fait fantasmer sur la prochaine boulangerie. Fantomette nous repère une patisserie où nous achetons deux big parts de flan , aussitôt englouties.
Nous descendons jusqu'au Rhône à St Pierre de Boeuf, en fait je n'ai pas vu la route qui part vers Pelussin ; il nous reste un peu plus de 10 km à parcourir sur le plat, avec un vent soutenu, sur un grand axe assez encombré ... de plus il y a pas mal de travaux, et un convoi exceptionnel avec un bateau de belle taille ... pas moyen de passer même avec le vélo, il faut patienter ! Ce n'est que vers la fin que nous retrouverons une superbe piste cyclable en bord de Rhône, et un petit itinéraire pour piétons et vélos en pleine ville de Condrieu.
Ce rhône tout bleu ... on s'y baignerait !
"Elles reprirent alors chacune leur chemin
Saluèrent la providence
En se faisant un signe de la main "
Comme dans la chanson de Michel Fugain, avec quelques projets pour le futur en plus !
http://www.openrunner.com/index.php?id=396558
Remarque : je ne sais pas pourquoi j'ai perdu 9 km en route ... il y a quelque chose que je n'ai pas compris !
Premier jour du mois d'octobre, et vous savez quoi : je dépasse les 4000 km à vélo, ainsi que les 50000 m de dénivelé. Mieux encore : je rencontre Fantomette pour de vrai (c'est une Fantomette mais pourtant, elle existe en vrai !) pour une belle sortie dans le Pilat, massif situé à mi-chemin de nos domiciles respectifs.
Les filles qui roulent sur une certaine distance et dans les massifs montagneux sont peu nombreuses, mais quand en plus il s'agit d'une blogueuse compulsive (comme moi) , d'âge proche du mien, avec une fille du même âge, et que nous connaissons toutes les deux Cri-Cri, cela aurait été dommage de ne pas se rencontrer ...
Nous nous retrouvons à Condrieu, au bord du Rhône. pour l'une comme pour l'autre le trajet a été semé d'embûches : déviation et travaux pour moi, bouchons pour Fantomette. Cela ne nous empêche pas d'attaquer aussitôt la montée vers les contreforts du massif.
Le temps est superbe, la température parfaite mais comme souvent cet automne, tous les massifs lointains sont noyés dans la brume. Tout ce qu'on peut photographier c'est : Renarde et Fantomette avec les panneaux des cols
Une étrange coiffe pour Fantomette ... sur notre chemin de croix
Le premier culmine à 555 m et se nomme col de Chassenoud (c'est pas bien de chasser nous!) , autant qu'on peut en juger en regardant bien le panneau car il manque deux lettres. Le second est le col de la Croix du Mazet : la route qui y mène depuis la Ste Croix en Jarest (un bien joli village) est toute petite, il n'y a pas d'indications et nous avons parfois quelques doutes. Toute petite certes, mais pour la pente elle sait se défendre.
Ste Croix en jarez
Après la belle descente qui suit, je m'attendais à un lac tout bleu au milieu des sapins tout verts, où Fantomette allait pêcher quand ses garçons étaient petits : que nenni ! Le lac de barrage a été vidé, il ne reste au fond qu'un infâme ruisseau et un tas de boue. Bouh ! qu'il est vilain !
Pas d'eau dans le lac !
Il ne nous reste plus qu'à attaquer la montée au collet de Doizieux, pas trop indiqué lui non plus. Mais on ne se trompe pas, et ça vaut mieux, car c'est quand même la montée majeure de la journée. Je commence à ressentir la faim, normal, il est midi !
Fantomette a des jambes et de la ressource, je dois rester vigilante car je pourrais bien me faire distancer, surtout quand j'ai faim ! Impressionnant quand elle grimpe tout sur le 2 eme plateau !
Nous débouchons bientôt au collet, où il y a un banc, un sympathique petit café avec une terrasse et une fontaine pour les bidons. L'endroit est idéal pour le pique-nique (petit, le pique-nique) et un café bien mérité.
Un clin d'oeil cycliste pour afficher le menu Bientôt des fleurs géantes ?
Après cette petite pause, nous reprenons l'ascension, à nouveau plus raide, qui nous mène au col de l'oeillon, puis au Crêt de l'oeillon. Ben oui quoi, on ne va pas s'en tenir au col !
La montée au crêt comporte 1,5 km bien raides avec des pentes dépassant 10% . Mais cela me frappe moins que la dernière fois, car nous provenons aujourd'hui d'une route globalement plus raide, et le contraste est moins net. Il faut dire aussi qu'on bavarde tout le temps
Malgré la visibilité douteuse, nous ne manquons pas la petite visite à la table d'orientation.
Une nombreuse équipe s'apprête à faire une belle descente en Trotinette Tout Terrain
Brume au Pilat TTT Trotinette Tout Terrain
Le vent s'est levé, le coupe-vent est agréable dans la descente. Celle-ci n'est d'ailleurs pas très longue, puisque nous remontons, en pente douce cette fois, vers la station de ski de fond de La Bessat . Au point culminant, nous nous laissons glisser vers St Julien Molin Molette.
A Maclas, le petit sandwich de midi est oublié depuis longtemps. Chaque petite remontée, ou chaque passage où l'on lutte contre le vent désormais de face, nous fait fantasmer sur la prochaine boulangerie. Fantomette nous repère une patisserie où nous achetons deux big parts de flan , aussitôt englouties.
Nous descendons jusqu'au Rhône à St Pierre de Boeuf, en fait je n'ai pas vu la route qui part vers Pelussin ; il nous reste un peu plus de 10 km à parcourir sur le plat, avec un vent soutenu, sur un grand axe assez encombré ... de plus il y a pas mal de travaux, et un convoi exceptionnel avec un bateau de belle taille ... pas moyen de passer même avec le vélo, il faut patienter ! Ce n'est que vers la fin que nous retrouverons une superbe piste cyclable en bord de Rhône, et un petit itinéraire pour piétons et vélos en pleine ville de Condrieu.
Ce rhône tout bleu ... on s'y baignerait !
"Elles reprirent alors chacune leur chemin
Saluèrent la providence
En se faisant un signe de la main "
Comme dans la chanson de Michel Fugain, avec quelques projets pour le futur en plus !