Ardéchoise 2010. La saison de la chataîgne ?
Jeudi 17 juin - Samedi 18 juin - Parcours "La Chataîgne ardéchoise"
Parcours + Liaisons parking, hébergement : 380 km/ 6800 m D+
Préambule : mercredi 16 juin
En début d'après-midi, je fais la connaissance de Klaus, arrivé à Valence en train depuis la Suisse, puis en trike jusqu'à la maison. Nous nous rendons à St Félicien récupérer les dossards, déposer les bagages, puis nous retrouvons _Ard et Valex du forum de l'Ardéchoise, le temps d'une petite bière puis d'un café à la caravane à St Victor.
Avec Gérard Mistler, président fondateur de l'Ardéchoise, Valex, Claude, Klaus, et Ard
Ca m'a évité de "faire la fille" sur les stands à st Félicien, de m'acheter des cuissards roses avec maillot assorti, et pourquoi pas aussi les chaussettes . Nous voyons arriver des cyclos qui viennent de faire l'Ardèche Verte, encore trempés par les très fortes pluies du matin, mais entre temps le soleil est de retour.
Jeudi 17 juin St Félicien - vallée de la Gluèyre (Camping "l'ardéchois" )
123 km - 2200 m D+
http://www.openrunner.com/index.php?id=608051
5h30 ... le réveil sonne mais depuis dix minutes j'entends le bruissement de la pluie. j'essaye d'imaginer que ça peut être autre chose, mais je suis obliger de m'incliner devant la réalité : il pleut très, très fort. Heureusement nous avonsterminé le chargement de la voiture (un peu compliqué avec le trike et deux vélos dans la kangoo en laissant un siège arrière en place) la veille au soir.
Tournon : il pleut toujours à verse et je ne vois pas la moindre lueur d'espoir.
Puis c'est le miracle : le temps de se garer au P2, la pluie se calme, nous allons avoir la le plaisir de partir presque au sec.
Nous franchissons la porte à 7h26
Pour une fois, je ne trouve pas qu'il est trop tard - mon obsession ( légendaire à la maison) du départ tôt est surtout liée à la peur de la chaleur.
Klaus sur son trike
Le col du Buisson est comme d'habitude, un régal. Je suis portée par la joie de débuter un parcours de l'ardéchoise, et puis c'est un col doux, où j'ai l'impression de rouler . Il y a les cols doux, les cols durs ... et les col-lations . Pour toute la traversée du plateau de Vernoux, c'est surtout des cols de ce 3 eme type qu'on va franchir . En effet, nous attendons Klaus en haut des montées. Et arrivé en haut il a un succès fou avec son trike .
Et des collations il y en a, dans ces villages qui ne voeint l'ardéchoise que le jeudi, des jus de fruits artisanaux, des fraises, des cerises, de la caillette, des tartines de crème de marron ...
Le trike a du succès ... mais les pédales sont un peu loin
Je lui fais remarquer en riant qu'habituellement je suis encouragée par les autres cyclos ou par les spectateurs parce que je suis une fille, mais aujourd'hui je n'existe plus : il y a moins de trikes que de filles .
Et moi, et moi, et moi ?
Rencontre avec Thierry et Hervé du forum de l'ardéchoise
Au col de St Genest (et Biiiim un nouveau dans ma collection), sous un agréable rayon de soleil, nous rencontrons Hervé (G40-Power) et Thierry (Thierrysson) du forum de l'ardéchoise. Ils font un parcours plus long, les gorges je crois, également en trois jours. Ils sont 17 dans leur groupe !
Un panneau avec tous les cols et toutes les altitudes des parcours de
Un lâcher de ballons
A Chalencon, nous retrouvons nos homonymes de l'année dernière : Marie-Claude et Serge CRETON . Nous en profitons cette fois pour faire des photos réciproques. Une fois de plus, ils font presque le même parcours que nous, mais leurs hébergements leur imposent une étape beaucoup plus longue les premier jour ... nous les laisson filer.
Avec nos homonymes
Chalencon Descente vers L'Eyrieux
De Chalançon, nous plongeons dans la vallée de l'Eyrieux, avec l'intention de déjeuner à Beauvène. Il y a de fortes pentes sous le village, et il fait très lourd. Nous nous arrêtons au resto, en terrasse sous les arbres. Klaus met très longtemps à parvenir jusque là; victime d'asthme , privé de forces, il ne pourra pas continuer plus loin. Je lui conseille de rejoindre le camping en passant par la valléede l'Eyrieux jusqu'à St sauveur, puis en remontant la Glueyre jusqu'au camping. Je connais cette route qui n'est pas dure. Demain il pourra rejoindre Valence et le train.
Ce cheval et moi on a les cheveux mouillés , ça ne fait que commencer ...
Nous continuons sous un ciel bien chargé en direction du col de la Faye. Je discute avec Françoise, une dame qui habite à Félines près d'Annonay. La pluie ne tarde pas à fondre sur nous, ce n'est pas le déluge non plus, et cela ne dure pas trop.
Le col de la Faye est long (18 km) d'abord très irrégulier avec des "coups de cul" avoisinant les 10% et une descente, puis plus uniforme en partie haute. des animations musicales nous attendent en haut. Nous avons fait 100 km et c'est le premier col de la journée où je prends de l'avance - c'est toujours ainsi, je ne sais pas si c'est moi qui accélère en cours de journée ou Jérôme qui ralentit, je penche pour la seconde solution car mon entraînement montagne me permet d'avoir un rythme sans fléchissemnt après 100 km (en fait, c'est là que je me sens le mieux)
Séance de signature d'autographes à Albon
Il nous reste une belle descente, une petite bosse tranquille pour passer St Pierreville, puis ... à 2 km du camping, Jérôme est victime d'une crevaison due à un morceau de silex qui a pénétré profondément dans le pneu. Une première chambre à air toute neuve est percée sans avoir été utilisée .
La seconde semble tenir, et nous retrouvons Klaus au camping. Nous logeons dans un bungalow tout neuf que nous partageons avec deux autres personnes. comme beaucoup d'autres dans la région, le camping est tenu par des hollandais. Il est situé au bord de la Glueyre, une rivière bien agréable pour la baignade mais la soirée est fraîche et grise, personne n'en aurait l'idée (j'avais quand même un maillot de bain dans mes bagages ... ah l'optimisme!)
La journée n'a pas été très dure, le parcours est roulant et les fortes pentes se limitent aux alentours de Beauvène. Les multiples pauses nous ont aussi permis beaucoup de repos. D'autre part ce jeudi était (presque) une journée de beau temps.