rallye du Doux : A l'eau, nan mais à l'eau quoi !
Samedi 18 mai 2013 , Rallye du Doux, vélo de route, 48 km, 700 m D+ en 2h22
La pluie, le froid, le mauvais temps : tout le monde ne parle plus que de ça, les cyclos encore plus que le reste de la population. En 2011 on se désespérait en juillet, en 2012 c'était plus classiquement en avril, c'est année c'est le joli mois de mai où on ne peut plus faire ce qui nous plaît ....
Point d'article cette semaine, j'ai juste essayé de passer un peu entre les gouttes après un radieux petit décrassage du mardi matin au soleil. Pour le reste les sorties sont courtes et plates, les photos sont vilaines; l'objectif de l'appareil photo est plein de buée comme vous pourrez en juger, surtout quand je n'ai plus rien de sec pour l'essuyer.
Ce fut un peu mieux hier matin avec 75 km en Ardèche, une bonne Croix St André (en 1h36 depuis la maison avec traversée de la ville ) en compagnie de deux sympathiques compagnons rencontrés en route ... si ce n'est que la descente fut très lente en raison des routes détrempées, sableuses, gravillonneuses, brancheuses ...
Donc, ce matin, je vais faire acte de présence au Rallye du Doux ... je connais plusieurs personnes qui se sont décarcassées pour organiser ce rallye et je sais que, vu les prévisions, il n'y aura pas grand monde.
Déjà à 6h30 ce matin il tombe trois gouttes sur mon pare-brise. Au dernier moment je décide de laisser le Time faire la grasse matinée et de prendre le Giant.
Au lieu de partir de la maison en vélo, je me rends au point départ en voiture (21 km) , c'est dire si je ne suis pas optimiste ... . j'en fais part à Jacky du Friol Club, qui s'occupe du parking. . Je m'inscrits et pars à 7h30 sur le petit parcours, pensant avoir devant moi trois heures au sec pas plus .
Incroyable ... du soleil ... ça a duré sans doute au moins 3 mn !
Ouais ... ça n'a pas duré longtemps ...
Je trouve rapidement deux agréables compagnons de route, venus de Montélimar, François et Muriel , avec qui je vais faire les 20 premiers kilomètres. Toujours longue à m'échauffer je trouve le rythme élevé les 6 ou 7 premiers kilomètres pour ensuite être tout à fait à mon aise, pourtant le rythme est le même Muriel est une lectrice du blog habituellement silencieuse ...
A Colombier le Jeune ce moment convivial se termine car ils partent sur le parcours de 117 km, tandis que fidèle à mon idée de départ, je tourne à droite pour un retour rapide.
A peine les ai-je quitté à regret que je suis frappée par le ciel sombre.
A l'instant où je vois ce panneau "Les gouttes", il se met à pleuvoir !
Je monte alors le petit col des Croix qui ne semble pas être un col référencé mais est tout de même marqué par un joli panneau. Là il se met à pleuvoir, tout de suite assez fort, ce qui rend ma descente vers Boucieu-le-Roi très prudente.
J'atteinds ainsi le ravito, situé au centre de ce village magnifique. Un petit groupe de cyclistes déjà trempés est réfugié sous la bâche du stand, à manger la caillette et la crème de chataigne ou à tenter de se réchauffer avec le café. J'y retrouve Gilbert qui m'accueille chaleureusement.
Je prends mon temps au cas où l'averse se calmerait car il est encore tôt ... mais non, c'est bien parti, plus ça va, plus il pleut fort.
Déjà plus rien de sec pour essuyer l'objectif ...
Je décide de ne plus suivre le parcours et de rentrer le long du Doux par la petite route ; c'est l'itinéraire le plus plat et le plus rapide. En effet, le freinage devient limite en descente.
Et ça ne s'arrange pas ....
Le Doux est en crue, assez impressionant. La route est sableuse par endroit mais ce n'est pas trop gênant. Je remonte assez bien mes deux kilomètres depuis la rivière (ce passage me fait penser à la montée de St Agrève ) pour terminer ensuite, trempée de chez trempée, par une descente de nouveau prudente. impossible de vraiment rouler en descente aujourd'hui ...
Ca fait bizarre de manger mon repas de midi au milieu de la matinée ... et d'en profiter à peine car je suis trop mouillée pour apprécier de rester arrêtée ainsi, sauf s'il y avait la cheminée
Maintenant moi aussi j'en ai marre, envoyez-nous le soleil !