Drômoise 2014, la Team Mont Ventoux sous le soleil !
Dimanche 28 septembre 2014, vélo de route, "la Drômoise" , 147 km, 2500 m D+ en 6h31 (total 6 h 37)
Je ne mets pas souvent un dossard ... disons deux fois par an et la Drômoise est la seconde après l'Ardéchoise
L'occasion unique de "m'employer un peu" sur un parcours grimpant ... et de retrouver les copains de la Team Mont Ventoux , qui seront nombreux au rendez-vous.
Avec Anne-Marie, nous avions été il y a trois semaines reconnaître le parcours du 120 km , sur lequel elle va s'aligner aujourd'hui. De mon côté, comme en 2013, je choisis le grand parcours, qui a quelques kilomètres de plus que l'an dernier mais surtout pratiquement 500 m D+ en supplément, avec le Col de Pennes en plus, dont la descente est assez peu roulante.
Autant dire que je ne m'attends pas à faire la même moyenne.
Pour participer à l'aventure, l'ami Gillou est descendu de sa montagne de Haute-Loire et dort à la maison samedi soir. La dernière fois que je l'ai vu, c'était à L'Ardéchoise, que nous avions "cloturée" par une très belle soirée au camping de St Victor.
J'ai donc un compagnon de route pour rejoindre Die en voiture, ce dimanche matin, ce qui est bien sympa
Gilles
Et Gil ...
La fréquentation de la drômoise grandit d'années en années, et le retrait des dossards ne sera pas un moment simple ! Il y a énormément de monde, la fille spécifique pour le grand parcours a perdu son panneau indicateur, ils n'ont pas reçu l'inscription de Gillou ... au milieu de tout ça j'essaye de voir les uns et les autres, je devais également retirer le dossard pour Christian dit "Nainvert" et cela ne va pas être possible ! On arrive tout de même à rentrer dans le sas de départ avec un quart d'heure d'avance, où nous nous trouvons avec Gil (l'ange blanc) , qui nous signale la présence de Lionel et Olive un peu à l'arrière (inscrits en mode rando) .
Anne-Marie est devant avec Pierre C. Patrick et Valérie sont à l'arrière.
Le départ de la drômoise est particulier car tout le monde est entassé dans les ruelles de Die De là où je suis, je peux même faire coucou à Corinne, Fred et Benoit qui sont ... dans la rue en dessous !
Il fait frais (11°C) mais le thermomètre va vite grimper sans trop d'excès, la meteo est juste parfaite.
C'est parti ... sur route large et privatisée ...
Ca démarre vite, comme tous les départs en cyclosport. Je vois Gérard Betton puis je le perds ! Je roule dans un groupe, à 32-35 km/h , c'est assez facile, puis je suis séparée du groupe par une voiture et heureusement je vois arriver Olive accompagné de Lionel qui me permettent de remonter ; ainsi je garde le même rythme jusqu'au faux plat qui mène à Barnave.
Vers Barnave
Anne-Marie attaque !
Le repérage fait l'autre jour m'aide bien dans cette grimpée du Col de Pennes ; je sais que la partie raide est courte. De plus, il y a pas mal de monde dans le coin, et je double un certain nombre de personnes (comme d'habitude dès lors que la montée est un peu longue) ; j'affiche des vitesses qui me semblent correctes.
Le collègue de Tri d'Alice !
Le sommet vient assez vite et je bascule sans attendre de l'autre côté. J'ai encore le buff sur la tête, trop chaud, mais ça peu attendre la fin de la descente et je combinarai ça avec un autre arrêt. Au passage à Aucelon, j'ai la surprise de voir déjà un ravito, Lionel est arrêté et me tient mon vélo tandis que j'attrappe en 30 secondes des chips, du fromage et du saucisson
Ce n'était pas vraiment prévu mais j'ai un peu la dalle et je n'ai pas pu manger ce que j'avais dans les poches jusque là !
Volvent
Je vais continuer à voir Lionel de temps en temps jusqu'à Establet, où il disparaîtra vers l'avant définitivement. En général, il prend une grosse avance sur moi en descente et s'arrête au ravito. De mon côté, je zappe celui de St Nazaire , lui préférant Volvent (super d'ailleurs avec plein de cakes salés, tartines et gateaux maison) , car je peux faire l'arrêt pipi en même temps : ce sera mon arrêt le plus long.
Dans les petits cols qui suivent, sous une lumière magnifique, je vais rencontrer deux copains de triathlon d'Alice ; les "rencontres" sont d'ailleurs multiples car ils prennent de l'avance en descente, et à chaque montée je les double ... typique de mes points faibles . En bas de la descente je retrouve Gil, Jano et Pierre ; nous allons faire ensemble ce bout de plat ou faux plat vers la Charce où ils m'abritent sur quelques kilomètres.
Le vent devient favorable dans ce passage raide avant la bifurcation. J'en tire bien partie et repasse à l'avant du groupe. Dommage, ils continuent sur le 120 ... Pierre a un petit souci de roues.
A la bifurcation, le bénévole qui s'occupe des lieux dit "allez allez, encore quelques uns sur le 140 ... " J'ignore quelle heure il est, je pense vers les 12h30 ? Je comprends que je suis proche de la fermeture de la barrière qui n'a pas changé, même avec le parcours plus difficile.
Ca veut dire qu'il ne faut pas que je traîne, sinon en bas de la dernière bosse, je serai détournée ... et pas classée.
Je me souviens avoir vu mon compteur vers le haut de la montée, cela faisait presque 4 h depuis mon départ, avec une moyenne roulée à 20,7 ... avec 85 km et plus de 1700 D+, ça ne m'a pas semblé si mal.
Je repère un ou deux gars devant et fait en sorte de les remonter et les doubler ... ne pas perdre de temps. Le vent est assez fort là haut , entre le col du Fays et celui de Rossas. Lionel a disparu au début de la montée, et tout le monde d'ailleurs, il n'y a plus personne dans e coin.(sauf trois ou quatre au ravito de Valdrôme)
Belle route en arrivant à Lesches en Diois
La "descente" de Valdrôme est beaucoup plus reposante et rapide (vent favorable) que l'an dernier, en revanche les 3 kms jusqu'à Beaurière me font perdre du temps. Ceci dit maintenant je suis tranquille, je ne serai plus "détournée".
La bosse de Lesches se passe très bien , le vent jouant son rôle dans le haut. Je bois un coup au sommet, et j'apprends que 8 féminines sont déjà passées , l'an dernier on n'était que 4 ! Je sens que c'est raté pour le podium et ça me casse un peu le moral.
De nouveau, le vent est mon allié pour rejoindre Luc en Diois ; quelques retardataires qui passent et qui curieusement, roulent fort m'enjoignent de prendre leur roue, mais je n'ai plus tellement l'envie de faire cet effort ; je les laisse partir au ravito de Luc, assez fréquenté, où je marque un ralentissement, persuadée que je vais retrouver des copains.
Depuis le début, je pensais voir Patrick revenir sur moi , j'ignorais qu'il était quelques minutes derrières seulement et qu'il a été renvoyé sur le 120 km au niveau de la "barrière horaire". J'ignorais aussi qu'Olive cherchait Lionel devant alors qu'il était derrière, bref, chacun cherchait son chat
J'ai fait l'erreur de ne pas regarder l'heure. Je traverse alors un moment de solitude, alors que je suis presque arrivée, que je roule à plus de 30 km/h, que je ne suis pas cuite du tout ... j'imagine qu'il est très tard, que tout le monde va être reparti (ils sont au repas ), ce genre de chose qui ne m'arrive jamais lors de mes sorties normales. Je me dis même que la prochaine fois je ferai le petit parcours !!!!! le syndrôme de la fille qui n'aime pas être en retard .
Pourquoi je ne sais pas, j'ai fini par regarder le compteur, ça fait 6h15 que je roule, et avec les pauses il devait être donc
15 H21 ... ça rassure ... c'est pas encore la nuit quand même
16 mn plus tard , je franchis le portail d'arrivée.(donc 6h37 après le départ)
Ma moyenne pauses comprises (6 mn de pauses) est de 22,2 pour pratiquement 22,7 de moyenne roulée.
Avec 147 km et 2500 m D+, ce n'est pas si mal (surtout avec une descente peu rapide !) mais la concurrence était plus sérieuse puisque je termine 8 eme et dernière fille (4 eme de ma catégorie) contrairement à l'édition précédente. Deux des concurrentes de ma caté étaient là également sur les Sucs ou l'Ardéchoise.
J'ai pris beaucoup de plaisir surtout dans les parties grimpantes ; pourvu qu'une bosse soit un peu longue, ça se passe assez bien pour moi ... c'est sur le plat et dans les descentes que je prends du retard ... je dois pouvoir faire au moins cette moyenne sur les Sucs ou l'Ardéchoise, car j'aurais pu la tenir plus longtemps.
Huit TMV autour de la table !
Corinne, Benoit, Marie et Valérie
A l'arrivée, je retrouve tout le monde, et nous formons une belle petite tablée de TMV et sympathisants C'est quand même plus facile d'échanger après la course qu'avant dans l'effervescence du départ
Fred, Corinne et Benoit
Gilles concentré sur sa pomme, Anne-marie, Olive, Pierre et Fred
Les mêmes avec Patrick à gauche
La Drômoise est vraiment une très belle cyclosportive/rendonnée, avec des parcours superbes et un choix pour satisfaire beaucoup de monde. Depuis la première édition, elle a bien évolué (départ, qualité des ravitos, etc ...)
Je trouve juste un peu dommage que la barrière horaire soit trop serrée pour le grand parcours, surtout en mode rando où on aimerait s'arrêter un peu aux ravitos ou pour profiter du paysage. Arriver alors à 16h ou 16 h 30 n'a rien d'extraoridinaire ...
Sur le site de la drômoise, j'ai noté également la remarque de la première de la catégorie C pour le 120 km, qui regrettait qu'il n'y aie pas eu de récompenses et de podium pour les féminines de cette catégorie. C'est en effet dommage ...
Pour le reste c'était un chouette rendez vous pour tous les membres de la TMV leurs proches et leurs amis !