La soufflerie grandeur nature
Lundi 26 novembre 2007, Pas de Picourère, Trois Becs, Diois
Lundi, le soleil est là mais un violent mistral balaye la vallée du Rhône. Aller faire un tour aux Trois Becs, un coin qui n'est pas particulièrement à l'abri du vent (et c'est peu de le dire) est assez joueur.
Tant pis, on verra bien !
Nous remontons l'agréable sentier au départ du pas de Picourière sans en sentir trop les effets, si ce n'est un bruit de soufflerie constant en provenance des arbres non loin . Parfois, on dirait bien qu'un TGV va nous écraser dans les secondes qui suivent , on entend aussi les arbres émettre des plaintes lancinantes .
Nous traversons une zone où les feuilles sont venues se déposer : on ne voit plus de sentier , on ne voit pas le sol parfois gelé où on pose les pieds, il faut allors ramper dans une grande épaisseur de feuilles, c'est à la limite de la noyade !

Nous perdons un peu le sentier, pour le retrouver plus haut où les modestes difficultés du pas de Picourère nous attendent : quelques mètres d'escalade facile, un pas un peu exposé, une sortie raide et nous débouchons sur le plateau, où les vents se déchaînent .

Non loin de là, un chamois paisible semble ignorer ces fantaisies météorologiques.
N'ayant jamais foulé de mes pieds le Signal (sommet central) , nous poursuivons vers le sommet. Le vent est si fort qu'il faut souvent poser une main par terre, on est déséquilibrées constamment; il semble d'ailleurs se renforcer puisqu'il se révèlera gênant même dans le début de la descente du Pas.

Autant dire qu'il n'y avait pas un chat dans le coin, ils s'étaient tous envolés sans doute !
Lundi, le soleil est là mais un violent mistral balaye la vallée du Rhône. Aller faire un tour aux Trois Becs, un coin qui n'est pas particulièrement à l'abri du vent (et c'est peu de le dire) est assez joueur.
Tant pis, on verra bien !
Nous remontons l'agréable sentier au départ du pas de Picourière sans en sentir trop les effets, si ce n'est un bruit de soufflerie constant en provenance des arbres non loin . Parfois, on dirait bien qu'un TGV va nous écraser dans les secondes qui suivent , on entend aussi les arbres émettre des plaintes lancinantes .
Nous traversons une zone où les feuilles sont venues se déposer : on ne voit plus de sentier , on ne voit pas le sol parfois gelé où on pose les pieds, il faut allors ramper dans une grande épaisseur de feuilles, c'est à la limite de la noyade !
Nous perdons un peu le sentier, pour le retrouver plus haut où les modestes difficultés du pas de Picourère nous attendent : quelques mètres d'escalade facile, un pas un peu exposé, une sortie raide et nous débouchons sur le plateau, où les vents se déchaînent .
Non loin de là, un chamois paisible semble ignorer ces fantaisies météorologiques.
N'ayant jamais foulé de mes pieds le Signal (sommet central) , nous poursuivons vers le sommet. Le vent est si fort qu'il faut souvent poser une main par terre, on est déséquilibrées constamment; il semble d'ailleurs se renforcer puisqu'il se révèlera gênant même dans le début de la descente du Pas.
Autant dire qu'il n'y avait pas un chat dans le coin, ils s'étaient tous envolés sans doute !