Les paillettes de la Belle Plinier
Samedi 15 novembre, Cime du grand Vallon, antecime de la Belle Plinier, ski de rando, 1600 m D+
Comme l'an dernier, c'est le 15 novembre qu'est donné le coup d'envoi de la saison 2008-2009.
Si ma petite sortie au col du Rousset était l'apéritif, alors voici une entrée cuisinée par un grand chef : les ingrédients , le soleil , un panorama fabuleux, et de la poudreuse légère sur au moins 1200 m.
Antoine préférait comparer cette sortie aux préliminaires ;-)...où l'on entend les premiers halètements ! va bene pour les preliminaires, où le plaisir peut être très intense , et dont l'importance n'est plus à démontrer !!!!
Le démarage se fait au Melezet, au dessus de la station de Valfrejus désertée par ses habitants. On se gare tout près du conduit d'aération du tunnel du Fréjus 300 ou 400 m plus bas. On s'est d'ailleurs demandé quel effet cela ferait de faire un rappel dans le conduit d'aération ?
Le départ vers 8h30, très frais dans des pentes à l'ombre, avec peu de neige posée sur rien, est un peu austère.
J'ai oublié l'APN à la maison, je m'en remets donc à mes compagnons de route pour les photos.

Ombre (-5°) Soleil !
Cent mètres plus haut, nous rencontrons une bonne couche de neige ultra légère et la sous-couche commence à apparaître. Deux heures plus tard, nous débouchons au soleil sur la petite crête où l'on choisit entre la belle Plinier et la Cime du Grand Vallon. Nous faisons connaissance avec une autre équipe de skitouriens , avec qui nous partagerons le reste de la rando.

Les cristaux de surface brillent de mille feux. Les brouillards de vallée sont oubliés depuis longtemps. Nous amorçons une immense traversée vers la Cîme du grand Vallon. La faim, l'altitude et la fatigue se font un peu sentir.

Aux environs de midi, nous sommes au sommet à 3129 m. Le panorama est fantastique, à 360°, et la visibilité excellente. Nous sommes pile sur la frontière italienne, au-dessus de Suze (encore un apéritif, ça !). Deux mille cinq cent mètre en-dessous, pasta al dente , risotto ai funghi, capuccino ...

La redescente jusqu'au replat sous la cîme est excellente, et malgré quelques petits cailloux cachés sous la neige, ce qui est commun en novembre , on peut se lacher dans une poudreuse sur fond ferme qui tourne "avec les oreilles".

Nous remettons les peaux pour une remontée plein soleil à l'antécime Sud de la Belle Plinier, un point sur la crête à 3000 m qui nous permettra d'enchaîner une descente continue et sans traversée jusqu'à la voiture. Laure et Antoine s'arrêtent 150 m en contrebas, nous les rejoindrons ensuite.

Vue sur la première descente (cîme du grand vallon)
Le haut est encore meilleur que la première descente si c'est possible : on skie dans une incroyable épaisseur de paillettes de lessive, d'énormes cristaux partculièrement doux à skier. La suite reste très bonne jusque vers 2200 m.

A déguster ...
Ensuite, un peu de ski de combat en étant très attentif aux cailloux nous mène à 2000 m, où l'on déchausse près du torrent. Juste avant, quelques petits soucis de fixations me valent trois déchaussages et autant de chutes ... est-ce un glaçon coincé dans le mécanisme ?
Il me reste 3h30 de voiture avant de rentrer, la journée n'est pas terminée. Dans ma tête pleine de paillettes de neige qui volent, je revois les images de cette journée. Quel beau début de saison !
Ce matin les jambes sont raides, je projetais une petite sortie lever de soleil mais je n'ai pas résisté au plaisir de dormir un peu. Les levers à 4h30, pas tous les jours ! On verra pour le coucher de soleil !
Comme l'an dernier, c'est le 15 novembre qu'est donné le coup d'envoi de la saison 2008-2009.
Si ma petite sortie au col du Rousset était l'apéritif, alors voici une entrée cuisinée par un grand chef : les ingrédients , le soleil , un panorama fabuleux, et de la poudreuse légère sur au moins 1200 m.
Antoine préférait comparer cette sortie aux préliminaires ;-)...où l'on entend les premiers halètements ! va bene pour les preliminaires, où le plaisir peut être très intense , et dont l'importance n'est plus à démontrer !!!!
Le démarage se fait au Melezet, au dessus de la station de Valfrejus désertée par ses habitants. On se gare tout près du conduit d'aération du tunnel du Fréjus 300 ou 400 m plus bas. On s'est d'ailleurs demandé quel effet cela ferait de faire un rappel dans le conduit d'aération ?
Le départ vers 8h30, très frais dans des pentes à l'ombre, avec peu de neige posée sur rien, est un peu austère.
J'ai oublié l'APN à la maison, je m'en remets donc à mes compagnons de route pour les photos.


Ombre (-5°) Soleil !
Cent mètres plus haut, nous rencontrons une bonne couche de neige ultra légère et la sous-couche commence à apparaître. Deux heures plus tard, nous débouchons au soleil sur la petite crête où l'on choisit entre la belle Plinier et la Cime du Grand Vallon. Nous faisons connaissance avec une autre équipe de skitouriens , avec qui nous partagerons le reste de la rando.


Les cristaux de surface brillent de mille feux. Les brouillards de vallée sont oubliés depuis longtemps. Nous amorçons une immense traversée vers la Cîme du grand Vallon. La faim, l'altitude et la fatigue se font un peu sentir.

Aux environs de midi, nous sommes au sommet à 3129 m. Le panorama est fantastique, à 360°, et la visibilité excellente. Nous sommes pile sur la frontière italienne, au-dessus de Suze (encore un apéritif, ça !). Deux mille cinq cent mètre en-dessous, pasta al dente , risotto ai funghi, capuccino ...

La redescente jusqu'au replat sous la cîme est excellente, et malgré quelques petits cailloux cachés sous la neige, ce qui est commun en novembre , on peut se lacher dans une poudreuse sur fond ferme qui tourne "avec les oreilles".


Nous remettons les peaux pour une remontée plein soleil à l'antécime Sud de la Belle Plinier, un point sur la crête à 3000 m qui nous permettra d'enchaîner une descente continue et sans traversée jusqu'à la voiture. Laure et Antoine s'arrêtent 150 m en contrebas, nous les rejoindrons ensuite.

Vue sur la première descente (cîme du grand vallon)
Le haut est encore meilleur que la première descente si c'est possible : on skie dans une incroyable épaisseur de paillettes de lessive, d'énormes cristaux partculièrement doux à skier. La suite reste très bonne jusque vers 2200 m.

A déguster ...
Ensuite, un peu de ski de combat en étant très attentif aux cailloux nous mène à 2000 m, où l'on déchausse près du torrent. Juste avant, quelques petits soucis de fixations me valent trois déchaussages et autant de chutes ... est-ce un glaçon coincé dans le mécanisme ?
Il me reste 3h30 de voiture avant de rentrer, la journée n'est pas terminée. Dans ma tête pleine de paillettes de neige qui volent, je revois les images de cette journée. Quel beau début de saison !
Ce matin les jambes sont raides, je projetais une petite sortie lever de soleil mais je n'ai pas résisté au plaisir de dormir un peu. Les levers à 4h30, pas tous les jours ! On verra pour le coucher de soleil !