Moquette jubilatoire
Dimanche 22 mars, Vercors, Dome de l'Oeille, ski de randonnée 950 m D+
Ce dimanche, lorsque le soleil se lève, nous sommes déjà sur les skis au dessus de Prélenfrey .Il gèle fortement mais dans cette face Est, le soleil a tôt fait de nous atteindre et de nous réchauffer. Une biche coupe la piste devant nous.


Un peu de montée dans les bois et nous débouchons sous les magnifiques falaises du Gerbier et des deux Soeurs illuminées par le soleil. Il n'y a plus qu'à faire un choix entre les deux couloirs qui permettent de déboucher sur le plateau , au pas de l'Oeille. Nous optons pour le couloir dissimulé par où passe le sentier d'été, que nous n'avons jamais parcouru l'hiver.

Entrée du couloir Ca devient chaud à skis

J'ai presque coupé la tête de Laurence mais le couloir est sympa !
Nous entrons dans le couloir , toujours skis aux pieds, par une sorte de rampe. Les quelques conversions qui suivent, en neige bien dure, sont exposées et déjà un peu raides : nous choisissons un rocher pour nous installer et chausser les crampons. La remontée du couloir est plaisante et variée : on débouche sur une petite épaule qui domine le couloir des Sultanes . Au-dessus il faut franchir la corniche : on sort le piolet ! Au dernier moment, on découvre le passage, très simple, sur la gauche, muni de grosses marches.

Les Sultanes

J'approche de la corniche !
Des pentes bien plus modérées mènent à un petit sommet (le Dôme) qui sera le point final de notre courte balade.

retour à l'horizontal Vent glacé et neige béton

A gauche le printemps, à droite l'hiver ...
Ces pentes-là ne dégèleront pas de la journée : elles sont en béton et pas même lisse. Les vibrations sont très désagréables ... à l'arrivée au pas, je réussis même à m'en coller une , une chute sur le flanc où ma fesse droite apprécie la dureté du sol !
Sous la corniche, la neige a "décaillé" juste ce qu'il faut au soleil.
La suite est un condensé de plaisir extrême , après un départ un peu délicat en haute : du grand ski à mach 2 dans l'immense trouée de la forêt sous le couloir . Dix minutes à peine nous suffisent pour avoir raison de cette merveille de couloir et de pente.
Un peu de forêt sanglier et une légère remontée (30 m D+) nous ramèneront à la voiture via la piste empruntée à l'aller. Une superbe petite sortie, peu éprouvante, de celles qui rendent simplement heureux et donnent envie de skier, envie de skier, envie de skier ...
Ce dimanche, lorsque le soleil se lève, nous sommes déjà sur les skis au dessus de Prélenfrey .Il gèle fortement mais dans cette face Est, le soleil a tôt fait de nous atteindre et de nous réchauffer. Une biche coupe la piste devant nous.



Un peu de montée dans les bois et nous débouchons sous les magnifiques falaises du Gerbier et des deux Soeurs illuminées par le soleil. Il n'y a plus qu'à faire un choix entre les deux couloirs qui permettent de déboucher sur le plateau , au pas de l'Oeille. Nous optons pour le couloir dissimulé par où passe le sentier d'été, que nous n'avons jamais parcouru l'hiver.


Entrée du couloir Ca devient chaud à skis

J'ai presque coupé la tête de Laurence mais le couloir est sympa !
Nous entrons dans le couloir , toujours skis aux pieds, par une sorte de rampe. Les quelques conversions qui suivent, en neige bien dure, sont exposées et déjà un peu raides : nous choisissons un rocher pour nous installer et chausser les crampons. La remontée du couloir est plaisante et variée : on débouche sur une petite épaule qui domine le couloir des Sultanes . Au-dessus il faut franchir la corniche : on sort le piolet ! Au dernier moment, on découvre le passage, très simple, sur la gauche, muni de grosses marches.

Les Sultanes

J'approche de la corniche !
Des pentes bien plus modérées mènent à un petit sommet (le Dôme) qui sera le point final de notre courte balade.


retour à l'horizontal Vent glacé et neige béton

A gauche le printemps, à droite l'hiver ...
Ces pentes-là ne dégèleront pas de la journée : elles sont en béton et pas même lisse. Les vibrations sont très désagréables ... à l'arrivée au pas, je réussis même à m'en coller une , une chute sur le flanc où ma fesse droite apprécie la dureté du sol !
Sous la corniche, la neige a "décaillé" juste ce qu'il faut au soleil.
La suite est un condensé de plaisir extrême , après un départ un peu délicat en haute : du grand ski à mach 2 dans l'immense trouée de la forêt sous le couloir . Dix minutes à peine nous suffisent pour avoir raison de cette merveille de couloir et de pente.
Un peu de forêt sanglier et une légère remontée (30 m D+) nous ramèneront à la voiture via la piste empruntée à l'aller. Une superbe petite sortie, peu éprouvante, de celles qui rendent simplement heureux et donnent envie de skier, envie de skier, envie de skier ...