La Grotte Merveilleuse
Jeudi 30 juillet 2009, St Julien en Vercors, randonnée pédestre et "spéléo" , 400 m D+
Il y a longtemps déjà, ce topo d'Antoine Salvi avait retenu mon attention. A cause de ce nom, "la grotte merveilleuse", et aussi par la curieuse absence de ce lieu des récits sur la toile, de tous les topos connus, y compris le petit manuel "premiers pas sous terre" qui présente, notamment, la grotte de Pabro.
Aujourd'hui, je quitte la maison encore plus tard qu'avant hier. Il n'est pas loin de cinq heures lorsque je gravis en solitaire l'escalier vert, sur la route de St Julien en Vercors, qui marque le début de la balade. Je n'ai pas oublié mon casque, et j'ai deux lampes en grande forme, pour la visite de la grotte.
Par contre j'ai oublié deux choses : mes bâtons de marche et un petit pull pour la partie souterraine. Les bâtons seraient très utile, mais les bois me fournissent bientôt ce qu'il faut. Le chemin monte raide, couvert de feuilles sèches et pourtant glissantes. On longe une conduite forcée et jusqu'à son point haut, le sentier est en bon état.

Faut pas déranger ce gros serpent, c'est un Basilic,
le frère de celui qui se cachait dans la Chambre des Secrets (harry Potter II)
Il devient ensuite une sente, que je perds plusieurs fois. L'idée globale est tout de même de longer la grande paroi que l'on aperçoit au-dessus,mais la base de cette falaise est oblique, et il faut remonter des pentes d'éboulis, vaguement boisées, et vraiment très raides : c'est un peu un pas en avant, deux en arrière. Pas facile du tout ! Heureusement, tout est à l'ombre, et la température agréable. Il m'arrive de retrouver de vagues traces ... il y a plusieurs petits trous dans la paroi, je vais les examiner, mais ce n'est pas LA grotte. On dépasse d'ailleurs une première grosse grotte bien avant de trouver la vraie.

Enfin, c'est elle ! J'en suis sûre !
Enfin, après une heure de marche environ, la trace se fait plus nette, et je découvre une entrée d'aspect plus "fréquenté". Il y a les traces d'un feu près du porche. L'entrée est en fait une chatière pas trop étroite. J'enlève mon sac, mets mon casque et allume deux lampes. (une à la main, une sur le casque)
En effet, j'ai remarqué qu'une seule lampe électrique est vite insuffisante dans les grottes; le faisceau est trop étroit, et on a vite un désagréable sentiment de désorientation.

Une cinquantaine de cm de hauteur pour la chatière n°1 Stalagmite pas loin de l'entrée
Plus ou moins à quatre pattes, je franchis la chatière et j'arrive dans une petite salle où l'on peut se mettre debout ; ce qui est super avec cette grotte, c'est qu'à peine on a pénétré dans cette salle, on sait qu'on est dans la grotte merveilleuse : de tous côté, on peut observer des draperies, des colonnettes, des stalagmites ... les deux lampes fonctionnent bien, il y a un mode "boost" qui permet de donner ponctuellement plus de puissance pour éclairer un détail ...

Une colonnette : du sol au plafond Dans la gueule de quelle bête monstreuse vais-je entrer ?
Après avoir fait le tour de la salle pour m'habituer un peu à l'environnement, vérifier que je sais toujours où est la sortie
(le trou de sortie est caché derrière les stalagmites) , je franchis un portail de colonnettes et je me glisse dans la seconde chatière ; cette fois il faut se mettre à plat ventre. Je ne sais pourquoi, je n'ose pas trop aller plus loin. Avec une autre personne, je n'aurais pas d'hésitation, mais seule ... c'est un peu "zarb".
J'avance assez loin pour photographier la salle suivante, et je distingue peut-être la troisième chatière. L'ensemble est magnifique, je suis contente d'être là, même si je ne suis pas totalement rassurée ; je n'ai pas peur du noir, ni des lieux clos, mais quand même un peu de me perdre, ce qui paraît assez improbable.


Un étonnant sein de pierre Au-delà de la deuxième chatière
Au fond il ne fait pas froid dans cette grotte, seul le rocher sur lequel je suis à plat ventre est frais et humide. Je me retire comme à regret ... la descente passe mieux que la montée, un peu casse-goule quand même mais sans danger.
Pour ceux qui seraient tentés, n'oubliez pas le casque et l'éclairage, car il s'agit d'une balade relativement ingrate en soi (quelques vues impressionnates des falaises tout de même), dans des bois raides un peu pénibles, dont le principal attrait réside dans la visite de la grotte ... elle est vraiment belle et il serait bien dommage de ne voir que l'entrée ...avec son étroiture placée au début, elle est sombre tout de suite.
Faut que j'y retourne faut que j'y retourne faut que j'y retourne ....
Il y a longtemps déjà, ce topo d'Antoine Salvi avait retenu mon attention. A cause de ce nom, "la grotte merveilleuse", et aussi par la curieuse absence de ce lieu des récits sur la toile, de tous les topos connus, y compris le petit manuel "premiers pas sous terre" qui présente, notamment, la grotte de Pabro.
Aujourd'hui, je quitte la maison encore plus tard qu'avant hier. Il n'est pas loin de cinq heures lorsque je gravis en solitaire l'escalier vert, sur la route de St Julien en Vercors, qui marque le début de la balade. Je n'ai pas oublié mon casque, et j'ai deux lampes en grande forme, pour la visite de la grotte.
Par contre j'ai oublié deux choses : mes bâtons de marche et un petit pull pour la partie souterraine. Les bâtons seraient très utile, mais les bois me fournissent bientôt ce qu'il faut. Le chemin monte raide, couvert de feuilles sèches et pourtant glissantes. On longe une conduite forcée et jusqu'à son point haut, le sentier est en bon état.

Faut pas déranger ce gros serpent, c'est un Basilic,
le frère de celui qui se cachait dans la Chambre des Secrets (harry Potter II)
Il devient ensuite une sente, que je perds plusieurs fois. L'idée globale est tout de même de longer la grande paroi que l'on aperçoit au-dessus,mais la base de cette falaise est oblique, et il faut remonter des pentes d'éboulis, vaguement boisées, et vraiment très raides : c'est un peu un pas en avant, deux en arrière. Pas facile du tout ! Heureusement, tout est à l'ombre, et la température agréable. Il m'arrive de retrouver de vagues traces ... il y a plusieurs petits trous dans la paroi, je vais les examiner, mais ce n'est pas LA grotte. On dépasse d'ailleurs une première grosse grotte bien avant de trouver la vraie.

Enfin, c'est elle ! J'en suis sûre !
Enfin, après une heure de marche environ, la trace se fait plus nette, et je découvre une entrée d'aspect plus "fréquenté". Il y a les traces d'un feu près du porche. L'entrée est en fait une chatière pas trop étroite. J'enlève mon sac, mets mon casque et allume deux lampes. (une à la main, une sur le casque)
En effet, j'ai remarqué qu'une seule lampe électrique est vite insuffisante dans les grottes; le faisceau est trop étroit, et on a vite un désagréable sentiment de désorientation.


Une cinquantaine de cm de hauteur pour la chatière n°1 Stalagmite pas loin de l'entrée
Plus ou moins à quatre pattes, je franchis la chatière et j'arrive dans une petite salle où l'on peut se mettre debout ; ce qui est super avec cette grotte, c'est qu'à peine on a pénétré dans cette salle, on sait qu'on est dans la grotte merveilleuse : de tous côté, on peut observer des draperies, des colonnettes, des stalagmites ... les deux lampes fonctionnent bien, il y a un mode "boost" qui permet de donner ponctuellement plus de puissance pour éclairer un détail ...


Une colonnette : du sol au plafond Dans la gueule de quelle bête monstreuse vais-je entrer ?
Après avoir fait le tour de la salle pour m'habituer un peu à l'environnement, vérifier que je sais toujours où est la sortie

J'avance assez loin pour photographier la salle suivante, et je distingue peut-être la troisième chatière. L'ensemble est magnifique, je suis contente d'être là, même si je ne suis pas totalement rassurée ; je n'ai pas peur du noir, ni des lieux clos, mais quand même un peu de me perdre, ce qui paraît assez improbable.



Un étonnant sein de pierre Au-delà de la deuxième chatière
Au fond il ne fait pas froid dans cette grotte, seul le rocher sur lequel je suis à plat ventre est frais et humide. Je me retire comme à regret ... la descente passe mieux que la montée, un peu casse-goule quand même mais sans danger.
Pour ceux qui seraient tentés, n'oubliez pas le casque et l'éclairage, car il s'agit d'une balade relativement ingrate en soi (quelques vues impressionnates des falaises tout de même), dans des bois raides un peu pénibles, dont le principal attrait réside dans la visite de la grotte ... elle est vraiment belle et il serait bien dommage de ne voir que l'entrée ...avec son étroiture placée au début, elle est sombre tout de suite.
Faut que j'y retourne faut que j'y retourne faut que j'y retourne ....