Couleurs de feu ...
Samedi 31 octobre 2009, Saou, Drôme, secteur Aiguille de la Tour, escalade
Mes autres sorties escalade à Saou
La Graville
La Ceyte, les Aiguilles
Désolée, je vais encore une fois publier des photos d'arbres oranges et rouges; je ne m'en lasse pas. Ces petits arbustes au ras du sol surtout, qui colorent la montagne de taches oranges ou rouge vif, me fascinent ! De plus, lorsqu'on est deux, faire des photos d'escalade pendant qu'on grimpe ou qu'on assure l'autre n'est pas simple, et on ne voit souvent ... qu'une paire de fesses !
Pour cette courte après-midi douce et brumeuse, nous avons choisi le secteur de l'aiguille de la Tour , à l'approche courte et bien balisée.
Les voies sont indiquées avec d'amusantes petites plaques hexagonales, qui comportent parfois un dessin.
La belle paroi sculpté du Chien et de Wesley Des couleurs de folie
Logiquement nous avons voulu commencé par la voie de gauche, Peigne-Zizi dont la cotation était la plus modeste :
4c. Jérôme a fait une tentative en tête, puis m'a laissé l'honneur d'essayer dès le deuxième spit. Je n'ai pas honte de dire que Peigne-Zizi ne réserve pas que des douceurs . En fait, j'ai signé le but rapidement. Il y a un bon pas de 5 sur prises fuyantes, de plus et surtout, ce pas est dangereux puisqu'avant d'avoir mousquetonné le deuxième point, il y a un risque de chute sur la rampe en-dessous, qui constitue un terrain d'atterissage pas cool pour les chevilles. L'évaluation de la situation m'a tout de suite bloquée ! Des années que je n'avais pas buté dans un 4c !!!
Je ne sais pas pourquoi j'ai repensé alors à cette réflexion fréquente chez les non-grimpeurs, qui nous fait nous tordre de rire : "Alors, vous grimpez à mains nues ? "
Je crois que ça date de l'époque des solos de Patrick Edlinger, qui grimpait 'comme tout le monde) à mains nues mais surtout sans corde (dans le Verdon) . Je crois que le public a fait l'amalgame entre les deux. Du coup, je suis obligée d'expliquer que non, je ne mets pas de gants mais oui, j'ai une corde, un baudrier et une douzaine de dégaines. Que chuter en tête n'est pas comme chuter au sol, que si l'équipement est bien fait et que l'assureur ne fait pas la sieste, on ne sent généralement rien en tombant.
C'est un peu du même style que le spectateur devant un bentrider (un cyclo en vélo couché ) "Oh regarde, il pédale avec les pieds !"
Jérôme au pliage de corde
Heureusement, j'ai tout de suite tenté la voie de droite, Chien Gonflé (5b), malgré l'avis d'un groupe de grimpeurs sympas, venus du Doubs, qui la jugeait beaucoup plus difficile que Peigne Zizi. Et là, que du bonheur jusqu'en haut, le style varié (dalle raide et adhérente sur prises franches, petit surplomb) m'a beaucoup plu, j'ai adoré. Ah la psychologie féminine !
Le haut des voies est équipé d'une main-courante, ce qui nous a permis de gravir assurés du haut (en moulinette) peigne-zizi en moulinette, puis Wesley, le loup fugueur un très beau 5c au départ bien technique que j'avais gravi il y a quelques années (mais j'avais un peu oublié) .
Cette falaise un peu écrasée par le soleil l'été est vraiment un coin fantastique en automne !
Mes autres sorties escalade à Saou
La Graville
La Ceyte, les Aiguilles
Désolée, je vais encore une fois publier des photos d'arbres oranges et rouges; je ne m'en lasse pas. Ces petits arbustes au ras du sol surtout, qui colorent la montagne de taches oranges ou rouge vif, me fascinent ! De plus, lorsqu'on est deux, faire des photos d'escalade pendant qu'on grimpe ou qu'on assure l'autre n'est pas simple, et on ne voit souvent ... qu'une paire de fesses !
Pour cette courte après-midi douce et brumeuse, nous avons choisi le secteur de l'aiguille de la Tour , à l'approche courte et bien balisée.
Les voies sont indiquées avec d'amusantes petites plaques hexagonales, qui comportent parfois un dessin.
La belle paroi sculpté du Chien et de Wesley Des couleurs de folie
Logiquement nous avons voulu commencé par la voie de gauche, Peigne-Zizi dont la cotation était la plus modeste :
4c. Jérôme a fait une tentative en tête, puis m'a laissé l'honneur d'essayer dès le deuxième spit. Je n'ai pas honte de dire que Peigne-Zizi ne réserve pas que des douceurs . En fait, j'ai signé le but rapidement. Il y a un bon pas de 5 sur prises fuyantes, de plus et surtout, ce pas est dangereux puisqu'avant d'avoir mousquetonné le deuxième point, il y a un risque de chute sur la rampe en-dessous, qui constitue un terrain d'atterissage pas cool pour les chevilles. L'évaluation de la situation m'a tout de suite bloquée ! Des années que je n'avais pas buté dans un 4c !!!
Je ne sais pas pourquoi j'ai repensé alors à cette réflexion fréquente chez les non-grimpeurs, qui nous fait nous tordre de rire : "Alors, vous grimpez à mains nues ? "
Je crois que ça date de l'époque des solos de Patrick Edlinger, qui grimpait 'comme tout le monde) à mains nues mais surtout sans corde (dans le Verdon) . Je crois que le public a fait l'amalgame entre les deux. Du coup, je suis obligée d'expliquer que non, je ne mets pas de gants mais oui, j'ai une corde, un baudrier et une douzaine de dégaines. Que chuter en tête n'est pas comme chuter au sol, que si l'équipement est bien fait et que l'assureur ne fait pas la sieste, on ne sent généralement rien en tombant.
C'est un peu du même style que le spectateur devant un bentrider (un cyclo en vélo couché ) "Oh regarde, il pédale avec les pieds !"
Jérôme au pliage de corde
Heureusement, j'ai tout de suite tenté la voie de droite, Chien Gonflé (5b), malgré l'avis d'un groupe de grimpeurs sympas, venus du Doubs, qui la jugeait beaucoup plus difficile que Peigne Zizi. Et là, que du bonheur jusqu'en haut, le style varié (dalle raide et adhérente sur prises franches, petit surplomb) m'a beaucoup plu, j'ai adoré. Ah la psychologie féminine !
Le haut des voies est équipé d'une main-courante, ce qui nous a permis de gravir assurés du haut (en moulinette) peigne-zizi en moulinette, puis Wesley, le loup fugueur un très beau 5c au départ bien technique que j'avais gravi il y a quelques années (mais j'avais un peu oublié) .
Cette falaise un peu écrasée par le soleil l'été est vraiment un coin fantastique en automne !