Fond d'Urle ... Froid Clapier !
Dimanche 31 janvier 2010, Fond d'Urle-Chaud Clapier , ski de fond,(skating) 15 km
Je dédie ce reportage à Olivier Buisson, bien que je n'y parle pas de vélo : il saura pourquoi !
Aujourd'hui Jérôme part skier dès le matin, tandis que je ne le rejoins qu'en début d'après-midi, après avoir déposé Solange au centre équestre. Nous nous retrouvons à la salle hors-sac de la petite station de Fond d'Urle. "Petite" station, c'est vrai pour le ski de piste, mais le domaine nordique est très étendu. Il parcourt la forêt de lente, à une altitude variant de 1000 à 1500 m . Jérôme a déjà fait une trentaine de kms.
Comme partout dans les Alpes aujourd'hui, il fait très froid, avec un temps variable alternant nuages et éclaircies. Les payasages sont féériques, particulièrement "nordique" avec une forêt gavée de neige et des arbres pris dans leur gangue de givre.
Nous nous baladons en direction du col de Mure et du refuge de Crobache. lors des traversées de clairières, les conditions sont assez rudes avec le froid et le vent soutenu, il faut se couvrir le visage. En forêt, ça va beaucoup mieux, et en skating on a vite fait de se réchauffer, d'autant que le parcours est assez bosselé.
Par contre la déperdition calorique est toujours surprenante par ces températures : je suis un peu en hypo à 2 km du parking et je suis"obligée" de manger une part supplémentaire de pain d'épices . Je ne peux pas m'empêcher de penser à Laurence de la Ferrière, qui était obsédée par la nourriture lors de ses expéditions en antarctique, et à Mike Horn qui consommait 10 000 kCal/ jour par grand froid . Trop bon le pain d'épice maison ...
Refuge de Crobache
Mais les aventures ne sont pas terminées ... en redescendant, nous voilà bloqués tous les deux (chacun dans notre voiture - heu ... bonjour le bilan carbone ) dans le Royans, par un gros embouteillage lié au rallye de Monte Carlo . Le problème, c'est que je dois récupérer ma fille qui sera dehors (écuries fermées) à partir de 19 h. il est 18h20 et je n'avance pas d'un pouce. Je fais une tentative par la route de St Marcellin, c'est pire. Alors je me concentre très fort comme Hiro dans "Heroes" lorsqu'il s'apprête à courber l'espace-temps et ... il me vient l'idée de passer par la montagne, Léoncel, les Limouches.
C'est la seule solution pour sortir du Royans. Tout va bien jusqu'à Léoncel. mais là, je retrouve un phénomène que j'avais oublié ... les congères en formation, en dépit du beau temps. Il y a toute une portion de route (2 km) couverte d'une épaisse couche de neige . Si je dévie un peu, je reste scotchée là, c'est sûr ! Pas rassurée je suis ... Je m'imagine grattant la neige frénétiquement dans le noir pour faire repartir la voiture (la pelle est à la maison ...) pendant que ma fille se transforme en glaçon. Mais ça paaaaaaaaasse ...
La remontée et la descente des Limouches qui suit est entièrement blanche et bien glissante ... pourtant la route de Fond d'Urle était parfaite ! Je finirais par arriver à 19h25 , mais bon il était dangereux d'essayer de faire mieux.
En arrivant, nous trouvons le visiteur devant la porte d'entrée. En nous voyant, cet idiot essaye de voler et se défonce à plusieurs reprises la tête sur l'avancée au-dessus de la porte .... puis va se poser sur le toit de nos voisins ... mais maintenant il ne bouge plus du tout Snif ...
Je dédie ce reportage à Olivier Buisson, bien que je n'y parle pas de vélo : il saura pourquoi !
Aujourd'hui Jérôme part skier dès le matin, tandis que je ne le rejoins qu'en début d'après-midi, après avoir déposé Solange au centre équestre. Nous nous retrouvons à la salle hors-sac de la petite station de Fond d'Urle. "Petite" station, c'est vrai pour le ski de piste, mais le domaine nordique est très étendu. Il parcourt la forêt de lente, à une altitude variant de 1000 à 1500 m . Jérôme a déjà fait une trentaine de kms.
Comme partout dans les Alpes aujourd'hui, il fait très froid, avec un temps variable alternant nuages et éclaircies. Les payasages sont féériques, particulièrement "nordique" avec une forêt gavée de neige et des arbres pris dans leur gangue de givre.
Nous nous baladons en direction du col de Mure et du refuge de Crobache. lors des traversées de clairières, les conditions sont assez rudes avec le froid et le vent soutenu, il faut se couvrir le visage. En forêt, ça va beaucoup mieux, et en skating on a vite fait de se réchauffer, d'autant que le parcours est assez bosselé.
Par contre la déperdition calorique est toujours surprenante par ces températures : je suis un peu en hypo à 2 km du parking et je suis"obligée" de manger une part supplémentaire de pain d'épices . Je ne peux pas m'empêcher de penser à Laurence de la Ferrière, qui était obsédée par la nourriture lors de ses expéditions en antarctique, et à Mike Horn qui consommait 10 000 kCal/ jour par grand froid . Trop bon le pain d'épice maison ...
Refuge de Crobache
Mais les aventures ne sont pas terminées ... en redescendant, nous voilà bloqués tous les deux (chacun dans notre voiture - heu ... bonjour le bilan carbone ) dans le Royans, par un gros embouteillage lié au rallye de Monte Carlo . Le problème, c'est que je dois récupérer ma fille qui sera dehors (écuries fermées) à partir de 19 h. il est 18h20 et je n'avance pas d'un pouce. Je fais une tentative par la route de St Marcellin, c'est pire. Alors je me concentre très fort comme Hiro dans "Heroes" lorsqu'il s'apprête à courber l'espace-temps et ... il me vient l'idée de passer par la montagne, Léoncel, les Limouches.
C'est la seule solution pour sortir du Royans. Tout va bien jusqu'à Léoncel. mais là, je retrouve un phénomène que j'avais oublié ... les congères en formation, en dépit du beau temps. Il y a toute une portion de route (2 km) couverte d'une épaisse couche de neige . Si je dévie un peu, je reste scotchée là, c'est sûr ! Pas rassurée je suis ... Je m'imagine grattant la neige frénétiquement dans le noir pour faire repartir la voiture (la pelle est à la maison ...) pendant que ma fille se transforme en glaçon. Mais ça paaaaaaaaasse ...
La remontée et la descente des Limouches qui suit est entièrement blanche et bien glissante ... pourtant la route de Fond d'Urle était parfaite ! Je finirais par arriver à 19h25 , mais bon il était dangereux d'essayer de faire mieux.
En arrivant, nous trouvons le visiteur devant la porte d'entrée. En nous voyant, cet idiot essaye de voler et se défonce à plusieurs reprises la tête sur l'avancée au-dessus de la porte .... puis va se poser sur le toit de nos voisins ... mais maintenant il ne bouge plus du tout Snif ...