Soleil en Dévoluy
Mardi 2 mars 2010, Le Noyer, Têtes de Girbault et des Tourneaux, ski de randonnée, 1500 m D+
Les pluies à haute altitude, si elles ne réjouissent personne, pemettent d'assainir un peu le manteau neigeux lorsqu'elles sont suivies de regel. Notre choix se porte aujourd'hui sur une face Sud d'altitude modérée, en espérant y trouver de la neige de printemps. Nous partons pour une boucle au départ du Noyer, un village situé au pied du Col du Noyer, qui permet en été de passer du Champsaur au Dévoluy.

Il fait soleil ... vite la crème ... ah il y en a trop ...
Ce col est bien connu des cyclistes, on a pensé à eux ici, avec de petits panneaux indiquant le pourcentage du prochain km. Nous nous garons au pied de la route du col, mais nous partons à droite en direction du Col de la Saume . Le paysage est tout de suite séduisant avec un soleil éblouissant et des massifs encore bien plus enneigés que je le croyais.

Vue du col de la Saume sur le Champsaur et les Ecrins
Le début de l'itinéraire est un peu compliqué, après avoir quitté la route nous nous retrouvons assez vite dans des clairières bien raides sur une neige dure. les couteaux sont de sortie, et nous, on n'a plus trop l'habitude de remonter ce type de terrain un peu stressant après l'overdose de poudre cet hiver ! Nous finissons par gagner le col par une traversée légèrement descendante dans les arbres.

Objectif en vue : Tête de Girbault
L'endroit est fantastique, avec des reliefs adoucis par l'énorme quantité de neige, qui contrastent avec les rochers dorés et abrupts caractéristiques de ce massif. De là on peu voir une partie de notre itinéraire, une pente qui se redresse progressivement jusqu'à la crête nommée "Tête de Girbaut" (2370 m) .
Elle est en fait moins raide qu'elle en a l'air, mais beaucoup plus longue : il faudra deux heures pour en venir à bout. Deux heures dans une seule et même pente, c'est très long, et ... c'est un vrai four en partie basse. Je commence à cuire littéralement et regrette de n'avoir pas pris la casquette. Mon rythme ralentit, celui de Laurence et Laure reste stable. Je suis super mal avec la chaleur, je dois avoir encore mon poil d'hiver
comme les animaux, je suis mal adaptée. Heureusement un petit vent frais se lève en partie sommitale. Laurence a détecté des zones où le bâton s'enfonce complètement dans la pente et a hâte de descendre, je ne vais pas pouvoir grignoter mon sandwich
, ça me mets de mauvaise humeur.


La descente est vraiment très belle, directe depuis le sommet jusqu'à la bergerie sous le col du Noyer. La neige est très moyenne en haut, pour les deux virages exposés au-dessus d'une bonne grosse barre rocheuse, puis elle s'améliore vite pour finir en moquette de rêve dans les dernières pentes. J'ai retrouvé ma belle humeur
.

Le mauvais temps !
Mais ce n'est pas fini : nous allons ajouter une seconde petite bosse à notre liste : la Tête du Tourneau (1906m) , située juste au-dessus du col du Noyer . Il fait bien plus frais cette fois, avec du vent qui se renforce, mais je trouve cette montée bien plus plaisante ! De ce belvédère, nous sommes au premières loges pour admirer nos traces de la descente précédente
...

Une face de 700 m de hauteur ...


Il se fait tard et la neige commence à être bien profonde (quoique pas désagréable) pour la seconde descente. Nous revoilà au col du Noyer, avec un dernier obstacle à franchir : juste sous le col, la route a disparu sous la neige, et il y a une mini-corniche suivie d'une pente raide pour la rejoindre en-dessous. Encore quelques coulées à traverser, puis c'est la partie forestière de la route avec quelques "coupes" dans les bois.

Mais où est la route ???

Oh ! elle est là !
Une bien belle moisson pour cette journée printanière , avec deux sommets nouveaux dans la collection. J'ai terminé la soirée avec un bon mal de crâne, sans doute du au soleil ou à la déshydratation. Je ne me sens pas encore prête pour les raids de printemps, car j'ai du mal à récupérer pour recommencer le lendemain.
A propos, c'est amusant comme, pour un public non sportif, dire qu'on a fait 80 km à vélo a plus d'impact qu'une rando à skis de 1500 m ...pourtant c'est beaucoup moins fatiguant ! Mais cela vient du fait que tout le monde a déjà essayé plus ou moins de monter une côte à vélo (au minimum un pont
), souvent avec un vélo lourd, et ils ont trouvé ça très dur ... ou ils ont eu mal au fesses après quelques km !!! par contre, pour le dénivelé, seuls les marcheurs réguliers (ou pratiquants de trail) ont une idée de ce que ça représente.
Les pluies à haute altitude, si elles ne réjouissent personne, pemettent d'assainir un peu le manteau neigeux lorsqu'elles sont suivies de regel. Notre choix se porte aujourd'hui sur une face Sud d'altitude modérée, en espérant y trouver de la neige de printemps. Nous partons pour une boucle au départ du Noyer, un village situé au pied du Col du Noyer, qui permet en été de passer du Champsaur au Dévoluy.
Il fait soleil ... vite la crème ... ah il y en a trop ...
Ce col est bien connu des cyclistes, on a pensé à eux ici, avec de petits panneaux indiquant le pourcentage du prochain km. Nous nous garons au pied de la route du col, mais nous partons à droite en direction du Col de la Saume . Le paysage est tout de suite séduisant avec un soleil éblouissant et des massifs encore bien plus enneigés que je le croyais.
Vue du col de la Saume sur le Champsaur et les Ecrins
Le début de l'itinéraire est un peu compliqué, après avoir quitté la route nous nous retrouvons assez vite dans des clairières bien raides sur une neige dure. les couteaux sont de sortie, et nous, on n'a plus trop l'habitude de remonter ce type de terrain un peu stressant après l'overdose de poudre cet hiver ! Nous finissons par gagner le col par une traversée légèrement descendante dans les arbres.
Objectif en vue : Tête de Girbault
L'endroit est fantastique, avec des reliefs adoucis par l'énorme quantité de neige, qui contrastent avec les rochers dorés et abrupts caractéristiques de ce massif. De là on peu voir une partie de notre itinéraire, une pente qui se redresse progressivement jusqu'à la crête nommée "Tête de Girbaut" (2370 m) .
Elle est en fait moins raide qu'elle en a l'air, mais beaucoup plus longue : il faudra deux heures pour en venir à bout. Deux heures dans une seule et même pente, c'est très long, et ... c'est un vrai four en partie basse. Je commence à cuire littéralement et regrette de n'avoir pas pris la casquette. Mon rythme ralentit, celui de Laurence et Laure reste stable. Je suis super mal avec la chaleur, je dois avoir encore mon poil d'hiver


La descente est vraiment très belle, directe depuis le sommet jusqu'à la bergerie sous le col du Noyer. La neige est très moyenne en haut, pour les deux virages exposés au-dessus d'une bonne grosse barre rocheuse, puis elle s'améliore vite pour finir en moquette de rêve dans les dernières pentes. J'ai retrouvé ma belle humeur

Le mauvais temps !
Mais ce n'est pas fini : nous allons ajouter une seconde petite bosse à notre liste : la Tête du Tourneau (1906m) , située juste au-dessus du col du Noyer . Il fait bien plus frais cette fois, avec du vent qui se renforce, mais je trouve cette montée bien plus plaisante ! De ce belvédère, nous sommes au premières loges pour admirer nos traces de la descente précédente

Une face de 700 m de hauteur ...
Il se fait tard et la neige commence à être bien profonde (quoique pas désagréable) pour la seconde descente. Nous revoilà au col du Noyer, avec un dernier obstacle à franchir : juste sous le col, la route a disparu sous la neige, et il y a une mini-corniche suivie d'une pente raide pour la rejoindre en-dessous. Encore quelques coulées à traverser, puis c'est la partie forestière de la route avec quelques "coupes" dans les bois.
Mais où est la route ???
Oh ! elle est là !
Une bien belle moisson pour cette journée printanière , avec deux sommets nouveaux dans la collection. J'ai terminé la soirée avec un bon mal de crâne, sans doute du au soleil ou à la déshydratation. Je ne me sens pas encore prête pour les raids de printemps, car j'ai du mal à récupérer pour recommencer le lendemain.
A propos, c'est amusant comme, pour un public non sportif, dire qu'on a fait 80 km à vélo a plus d'impact qu'une rando à skis de 1500 m ...pourtant c'est beaucoup moins fatiguant ! Mais cela vient du fait que tout le monde a déjà essayé plus ou moins de monter une côte à vélo (au minimum un pont
