Gaspard à l'orange
Chamrousse, le 9 septembre 2007 - Combinaison des voies Gaspard / Hal orange ta chambre (AD)
Après une semaine un peu agitée par de grands changements professionnels pour moi, rien de tel qu'une nouvelle escalade dans un beau cadre montagne pour déstresser .
Notre choix se porte sur les voies récentes proches des lacs roberts .
Le brouillard quasiment tout le long de la route de Chamrousse nous rappelle des souvenirs. Habituellement, c'est entre casserousse et l'arrivée qu'il se déchire, et une fois encore cela se confirme : l'arrivée à recoin se fait sous un soleil éclatant. La mer de nuage que nous dominons est bien épaisse et laisse parfois remonter des volutes de nuages.

Les promeneurs sont assez nombreux au départ de la station, où le téléphérique endormi attend la première neige. Voilà bien longtemps que je n'étais pas passée par le paisible lac des pourettes. Quant à la section entre ce dernier et la brèche Robert Nord , je crois bien ne l'avoir parcourue que skis au pied. L'approche de la voie Gaspard prend à peine plus d'une heure. Nous déjeunons sous le premier spit, tandis qu'une cordée se lance dans les magnifiques longueurs de Max.
Le départ est assez tranquile avec de petits murs prisus et pas trop raides. J'enchaine les deux longueurs suivantes sur une dalle facile, qui permet d'admirer la couleur des lacs juste en-dessous.

La suite est plus redressée, sur le bord d'une très belle dalle. On y trouve même un pas de 5 .

Plus loin, on rejoint par une longueur, la voie Max et la cordée qui vient de sortir de la première partie. Un peu de terrain montagne , puis cinq minutes de marche, et on arrive au pied d'une falaise de 50 m en très beau rocher , adhérent et riche en prises. On y trouve trois voies différentes : nous choisissons de sortir par "Hal orange ta chambre" (L'ouvreur de ces voies se nomme Philippe Halot - Qu'il soit remercié pour le tracé et la qualité de l'équipement !) )
Les deux longueurs finales sont continues et vraiment belles. De nouveau, nous grimpons en parallèle avec la cordée dans Max, ce qui permet de discuter un peu. Le brouillard nous enveloppe, l'ambiance devient alors plus austère et plus montagnarde !

Il nous accompagnera presque toute la descente, transformant les paysages, modifiant les distances perçues; les promeneurs ont déserté les abords des lacs Robert et on pourrait presque s'imaginer errant dans un lieu sauvage, une toundra inexplorée ... si on ne retrouvait pas si vite le balisage !
Après une semaine un peu agitée par de grands changements professionnels pour moi, rien de tel qu'une nouvelle escalade dans un beau cadre montagne pour déstresser .
Notre choix se porte sur les voies récentes proches des lacs roberts .
Le brouillard quasiment tout le long de la route de Chamrousse nous rappelle des souvenirs. Habituellement, c'est entre casserousse et l'arrivée qu'il se déchire, et une fois encore cela se confirme : l'arrivée à recoin se fait sous un soleil éclatant. La mer de nuage que nous dominons est bien épaisse et laisse parfois remonter des volutes de nuages.
Les promeneurs sont assez nombreux au départ de la station, où le téléphérique endormi attend la première neige. Voilà bien longtemps que je n'étais pas passée par le paisible lac des pourettes. Quant à la section entre ce dernier et la brèche Robert Nord , je crois bien ne l'avoir parcourue que skis au pied. L'approche de la voie Gaspard prend à peine plus d'une heure. Nous déjeunons sous le premier spit, tandis qu'une cordée se lance dans les magnifiques longueurs de Max.
Le départ est assez tranquile avec de petits murs prisus et pas trop raides. J'enchaine les deux longueurs suivantes sur une dalle facile, qui permet d'admirer la couleur des lacs juste en-dessous.
La suite est plus redressée, sur le bord d'une très belle dalle. On y trouve même un pas de 5 .
Plus loin, on rejoint par une longueur, la voie Max et la cordée qui vient de sortir de la première partie. Un peu de terrain montagne , puis cinq minutes de marche, et on arrive au pied d'une falaise de 50 m en très beau rocher , adhérent et riche en prises. On y trouve trois voies différentes : nous choisissons de sortir par "Hal orange ta chambre" (L'ouvreur de ces voies se nomme Philippe Halot - Qu'il soit remercié pour le tracé et la qualité de l'équipement !) )
Les deux longueurs finales sont continues et vraiment belles. De nouveau, nous grimpons en parallèle avec la cordée dans Max, ce qui permet de discuter un peu. Le brouillard nous enveloppe, l'ambiance devient alors plus austère et plus montagnarde !
Il nous accompagnera presque toute la descente, transformant les paysages, modifiant les distances perçues; les promeneurs ont déserté les abords des lacs Robert et on pourrait presque s'imaginer errant dans un lieu sauvage, une toundra inexplorée ... si on ne retrouvait pas si vite le balisage !