Coulis de tomate
L'arselle, 10 septembre 2007
Etant donné qu'il n'est encore écrit nulle part que l'escalade doive être consommée avec modération, je récidive de nouveau aujourd'hui avec une petite incursion du côté de la tour de l'homme. .
... et je retrouve le brouillard , dense, épais et humide , qui se fait un plaisir de s'attarder sur le plateau de l'arselle en ces heures mattutinales ...
Celui-ci nous dissuade de nous embarquer dans une longue voie. Les tourelles sont là , comme créees pour ce genre de situation : les voies sont la réplique de celles de la tour ... en trois ou quatre fois plus petites.
C'est la voie "Coulis de tomate" (mais on ne le sait pas encore, oubli de topo ...) qui voit nos premiers pas hésitants sur le rocher. La première longueur se déroule sans difficulté majeure, dans une ambiance particulière : la corde derrière moi disparaît dans un amas de coton opaque. Et au-dessus, c'est comment ? oh, un petit mur, on dirait, et ça doit passer ...
En fait, je suis ravie de grimper ce qui suit en second. Il s'agit d'une longueur remarquablement verticale, parfois même surplombante, avec des prises fuyantes et obstinément obliques. Un mur, certes, suivit d'un autre mur, où "la paroi déjà verticale se redressait encore", comme aurait dit G.Livanos. Heureusement l'équipement JM Cambon est là ...

Les jambes tremblantes, nous débouchons sur le plateau, où le soleil daigne enfin se montrer.
Après une pause, malgré les bras daubés, nous décidons de jouer les prolongations avec "Couci-couça", qui a déjà vu notre visite l'automne dernier. Ce qui est bien quand on grimpe en réversible, c'est qu'on peut changer l'ordre dans la cordée, et ainsi, on n'a pas l'impression de refaire la même voie !
La superbe longueur finale , gravie à peu près honorablement , est particulièrement agréable, surprenante, et même impressionnante, sans présenter aucune difficulté comparable à coulis de tomate . Le plus beau passage consiste à traverser une dalle lisse et raide sur des reglettes uniquement pour les pieds, pour gagner une arête dont rien dans l'aspect ne laisse supposer la facilité.
Des images de beaux mouvements au soleil, à garder dans la tête pour affronter des lendemains assez différents !
Etant donné qu'il n'est encore écrit nulle part que l'escalade doive être consommée avec modération, je récidive de nouveau aujourd'hui avec une petite incursion du côté de la tour de l'homme. .
... et je retrouve le brouillard , dense, épais et humide , qui se fait un plaisir de s'attarder sur le plateau de l'arselle en ces heures mattutinales ...
Celui-ci nous dissuade de nous embarquer dans une longue voie. Les tourelles sont là , comme créees pour ce genre de situation : les voies sont la réplique de celles de la tour ... en trois ou quatre fois plus petites.
C'est la voie "Coulis de tomate" (mais on ne le sait pas encore, oubli de topo ...) qui voit nos premiers pas hésitants sur le rocher. La première longueur se déroule sans difficulté majeure, dans une ambiance particulière : la corde derrière moi disparaît dans un amas de coton opaque. Et au-dessus, c'est comment ? oh, un petit mur, on dirait, et ça doit passer ...
En fait, je suis ravie de grimper ce qui suit en second. Il s'agit d'une longueur remarquablement verticale, parfois même surplombante, avec des prises fuyantes et obstinément obliques. Un mur, certes, suivit d'un autre mur, où "la paroi déjà verticale se redressait encore", comme aurait dit G.Livanos. Heureusement l'équipement JM Cambon est là ...

Les jambes tremblantes, nous débouchons sur le plateau, où le soleil daigne enfin se montrer.
Après une pause, malgré les bras daubés, nous décidons de jouer les prolongations avec "Couci-couça", qui a déjà vu notre visite l'automne dernier. Ce qui est bien quand on grimpe en réversible, c'est qu'on peut changer l'ordre dans la cordée, et ainsi, on n'a pas l'impression de refaire la même voie !
La superbe longueur finale , gravie à peu près honorablement , est particulièrement agréable, surprenante, et même impressionnante, sans présenter aucune difficulté comparable à coulis de tomate . Le plus beau passage consiste à traverser une dalle lisse et raide sur des reglettes uniquement pour les pieds, pour gagner une arête dont rien dans l'aspect ne laisse supposer la facilité.
Des images de beaux mouvements au soleil, à garder dans la tête pour affronter des lendemains assez différents !