Au fil du courant
Samedi 5 juillet, Piegros-la-Clastre
En cette fin d'après-midi bien estivale, la Drôme est fort attirante, un peu gonflée par les pluies de jeudi, sans toutefois charrier de la boue et du sable comme c'est le cas lors des crues. Nous nous retrouvons vers 18h avec Lolo et ses filles Lucile (14 ans) et Mathilde (9 ans) pour quelques jeux dans les rapides. Pour une fois, nous sommes accompagnés de notre fille Solange (14 ans).
Les premiers essais s'effectuent avec la bouée. Au début, on est toujours un peu timide avec le courant. Il faut d'abord tester, voir ce qui se passe, comment on peut s'arrêter ... On apprend à nager en utilisant la force du courant pour gagner les berges, à repérer les contre-courants pour en jouer ... bref, on devient de plus en plus hardis !
En haut du rapide, il y a deux ou trois très jolies vagues; lorsqu'on les franchit sans bouée, à la nage, ça décoiffe pas mal ! On se cogne de partout aussi, un pantalon de canyon ne serait pas idiot pour protéger les genoux ... les chaussures sont indispensables.
L'arrêt n'est pas si évident sur les berges glissantes, toutefois, pour quelqu'un de taille adulte, ça ne pose pas de vrai problème, c'est sans danger. par contre un enfant pourrait bien être embarqué un bout de temps ! Il faut maitriser la natation et ne pas paniquer.
Mathilde aura quelques aventures à raconter à ses petits enfants, puisque renversée de la bouée par la vague , elle a été embarquée par le rapide, rattrapée par sa soeur (en bouée) , tandis que Solange plongeait pour rattraper l'autre bouée à la dérive . Ceci dit, cet épisode n'avait rien d' inquiétant, puisque nous étions tous en aval, prêts à l'attraper en cas de souci; d'ailleurs la principale intéressée a trouvé ça très drôle.
Rien à voir avec notre traversée épique de la Tinée en crue après un orage , avec 5 enfants, en juillet 2005, qui fut extrêmement délicate malgré l'utilisation de la corde.