Le gros pied (oh pardon, le Pied Gros)
Mardi 26 février, St Etienne en Dévoluy
Sous un ciel un peu grisouille, Laurence et moi partons de la station de téléphérique du pic de Bure après des tergiversations smultiples ur la destination à adopter. Le coffre est bourré de cartes de toutes les régions alpines ! Il y a des jours comme ça où la décision n'est pas facile à prendre, et quand enfin elle est prise (le Pic de Bure par la combe ratin) , on l'oublie à la première combe accueillante rencontrée.
Il faut le faire exprès pour rater ... la combe ratin , pourtant c'est ce que nous avons fait, aspirées par le gros pied (euh, le Pied Gros) de St Etienne - c'est le nom du sommet à droite qui forme une crête à 2450 m dominant la station de St Etienne en Dévoluy.
Le final se redresse un peu, la descente est très belle , en bonne neige malgré la chaleur, jusqu'au point de jonction avec la combe de montée.
Comme on n'a pas eu notre compte, on remet les peaux pour faire le tour de la Corne; la Corne, tout comme le Pied, nous aspire vers le haut et nous ne pouvons résister à l'envie de poser le pied (le nôtre, pas celui de St Etienne) sur la corne , ce qui n'est pas aussi périlleux qu'on pourrait croire. .
Nous terminerons notre descente dans le vallon de la corne , dans un terrain varié en "soupe tassée" (essayez de tasser de la soupe pour voir)
A noter que nous avons vu aujourd'hui beaucoup de cornes, (celles des chamois comprises) mais moins de pieds, car les chamois ont des sabots, donc demain je compte aller faire un tour au col du sabot.
Peut-être cet été aurais-je l'occasion de faire la voie d'escalade "des poils et des cornes" en Chartreuse !!!