Chéret-Chardon, la boucle des "Ch"
Mardi 31 mars, La Bérarde, ski de randonnée, 1850 m D+
La route de la Bérarde est ouverte depuis peu, et le lieux encore bien enneigés. je n'ai pas encore eu l'occasion d'en profiter ! C'est ainsi que nous allons mettre un point final à un mois de mars bien actif.
L'idée de base était de remonter le ravin de la ruinette pour atteindre les belles pentes de Pie Bérarde, mais l'aspect général de la "cascade verticale" (dixit le toponeige) ne nous emballe pas.
Le beau temps nous aiguille sur un autre plan, le Tour du Chéret : une grande balade qui nous mènera sous le Gioberney pour revenir par le vallon du Chardon .

Le vallon du Carrelet au petit matin Le refuge du Carrelet
C'est parti pour des kilomètres à plat avant d'attaquer la montée, alors que nous sommes en vue du refuge de la Pilatte. Avant cela on passe en des endroits bien connus, le débouché du vallon de Vera Pervoz, le refuge du Carrelet, toujours gris et un peu sinistre, le ravin de Cloute Favier, qui mène au col de Coste Rouge , en fort bonnes conditions. Le Glacier Long , en partie en glace mais peut-être skiable, est un objectif autrement sérieux ...

Belle glace du côté du Giobernay
Lorsque la montée commence, j'ai un moment de découragement, à penser qu'on a pu mettre deux heures pour monter 400 m ... J'ai déjà faim et rien ne va comme je veux ! J'ai oublié mes lunettes et Laurence me prête son masque , qui sera très efficace contre le soleil ! mais je me sens encore plus bizarre avec ça ! quant à Laurence, elle s'endort sur les skis !
Nous nous élevons, tout en effectuant une grande traversée, dans un terrain facile et très panoramique ...

Montée face Est Col de Coste Rouge et Ailefroide

Le Flambeau des Ecrins au fond
Comme on a tous oublié la carte, il y aura un moment de doute à l'arrivée au col : lequel est le bon ? Eh bien oui, c'est le bon, même si la neige de l'autre côté n'est pas des plus attirante ! Une vraie croûtée de chez croûté, comme on n'en voit plus ! Par contre le panorama est superbe ...

L'itinéraire des Rouies et la forme fabuleuse de la Cime du Vallon des Etages
Il nous faut maintenant descendre un petit couloir dont on ne voit pas bien la fin, entre des rochers. Rien d'extraordinairement raide, entre 40 et 45°, mais pas mal de cailloux, une neige difficile, des boules et du relief ...
En dessous, c'est bien moins raide mais croûté ... en cherchant bien sur de petites coulées, on peut trouver un peu de neige froide tassée plus sympa à skier. Le dernier goulet n'est pas évident non plus, on ne voit pas le bas ... mais ça passe bien finalement. Cette descente nous laisse l'impression d'avoir raté quelque chose, surtout que la neige était bonne côté montée : pas vraiment une partie de plaisir ...

Il ne faut pas se tromper de col ... Là ça passe tant bien que mal ...

Le haut de la descente du Chéret Les renardes et les boulettes

Ca va moins rigoler pour le prochain virage
Depuis le col du Chéret, nous avons observé le col du Chardon. C'est un col glaciaire, avec quelques séracs, mais moins raide que celui que nous venons de descendre, et orienté Nord. Malgré la fatigue, nous décidons d'y aller faire un tour; la neige a l'air poudreuse !!! J'ai envie de prendre mon temps, de faire des photos, de m'arrêter quand j'en aurai assez. mais finalement, en allant doucement dans la trace de Cisou, j'arriverai en haut . Laurence cale 70 m sous le sommet à cause du manque de sommeil . D'ailleurs il ne faut pas traîner au col plus longtemps car le temps se couvre et il tombe même quelques flocons !

Un magnifique col glaciaire (à gauche) qui n'attend que nos traces

Une petite tranche de glace ... ... vaut bien quelques efforts
Bingo ! La poudreuse est bien au rendez-vous ! Il faut se dominer pour ne pas se laisser embarquer trop vers la rive gauche qui est pleine de glace et de séracs, mais la descente est vraiment très belle .

La récompense
On reprend ensuite les traces des skieurs du jour qui descendaient des Rouies, puis arrivés dans le vallon du Carrelet on fait 35 mn de "ski de fond" jusqu'à la Bérarde.
Au final, une bien belle sortie dans un cadre très haute-montagne , assez fatigante où la récompense finale en poudreuse a su se faire désirer ! Et beaucoup de courbatures pour moi aujourd'hui !
La route de la Bérarde est ouverte depuis peu, et le lieux encore bien enneigés. je n'ai pas encore eu l'occasion d'en profiter ! C'est ainsi que nous allons mettre un point final à un mois de mars bien actif.
L'idée de base était de remonter le ravin de la ruinette pour atteindre les belles pentes de Pie Bérarde, mais l'aspect général de la "cascade verticale" (dixit le toponeige) ne nous emballe pas.
Le beau temps nous aiguille sur un autre plan, le Tour du Chéret : une grande balade qui nous mènera sous le Gioberney pour revenir par le vallon du Chardon .


Le vallon du Carrelet au petit matin Le refuge du Carrelet
C'est parti pour des kilomètres à plat avant d'attaquer la montée, alors que nous sommes en vue du refuge de la Pilatte. Avant cela on passe en des endroits bien connus, le débouché du vallon de Vera Pervoz, le refuge du Carrelet, toujours gris et un peu sinistre, le ravin de Cloute Favier, qui mène au col de Coste Rouge , en fort bonnes conditions. Le Glacier Long , en partie en glace mais peut-être skiable, est un objectif autrement sérieux ...
Belle glace du côté du Giobernay
Lorsque la montée commence, j'ai un moment de découragement, à penser qu'on a pu mettre deux heures pour monter 400 m ... J'ai déjà faim et rien ne va comme je veux ! J'ai oublié mes lunettes et Laurence me prête son masque , qui sera très efficace contre le soleil ! mais je me sens encore plus bizarre avec ça ! quant à Laurence, elle s'endort sur les skis !
Nous nous élevons, tout en effectuant une grande traversée, dans un terrain facile et très panoramique ...


Montée face Est Col de Coste Rouge et Ailefroide


Le Flambeau des Ecrins au fond
Comme on a tous oublié la carte, il y aura un moment de doute à l'arrivée au col : lequel est le bon ? Eh bien oui, c'est le bon, même si la neige de l'autre côté n'est pas des plus attirante ! Une vraie croûtée de chez croûté, comme on n'en voit plus ! Par contre le panorama est superbe ...

L'itinéraire des Rouies et la forme fabuleuse de la Cime du Vallon des Etages
Il nous faut maintenant descendre un petit couloir dont on ne voit pas bien la fin, entre des rochers. Rien d'extraordinairement raide, entre 40 et 45°, mais pas mal de cailloux, une neige difficile, des boules et du relief ...
En dessous, c'est bien moins raide mais croûté ... en cherchant bien sur de petites coulées, on peut trouver un peu de neige froide tassée plus sympa à skier. Le dernier goulet n'est pas évident non plus, on ne voit pas le bas ... mais ça passe bien finalement. Cette descente nous laisse l'impression d'avoir raté quelque chose, surtout que la neige était bonne côté montée : pas vraiment une partie de plaisir ...


Il ne faut pas se tromper de col ... Là ça passe tant bien que mal ...


Le haut de la descente du Chéret Les renardes et les boulettes

Ca va moins rigoler pour le prochain virage
Depuis le col du Chéret, nous avons observé le col du Chardon. C'est un col glaciaire, avec quelques séracs, mais moins raide que celui que nous venons de descendre, et orienté Nord. Malgré la fatigue, nous décidons d'y aller faire un tour; la neige a l'air poudreuse !!! J'ai envie de prendre mon temps, de faire des photos, de m'arrêter quand j'en aurai assez. mais finalement, en allant doucement dans la trace de Cisou, j'arriverai en haut . Laurence cale 70 m sous le sommet à cause du manque de sommeil . D'ailleurs il ne faut pas traîner au col plus longtemps car le temps se couvre et il tombe même quelques flocons !

Un magnifique col glaciaire (à gauche) qui n'attend que nos traces


Une petite tranche de glace ... ... vaut bien quelques efforts
Bingo ! La poudreuse est bien au rendez-vous ! Il faut se dominer pour ne pas se laisser embarquer trop vers la rive gauche qui est pleine de glace et de séracs, mais la descente est vraiment très belle .

La récompense
On reprend ensuite les traces des skieurs du jour qui descendaient des Rouies, puis arrivés dans le vallon du Carrelet on fait 35 mn de "ski de fond" jusqu'à la Bérarde.
Au final, une bien belle sortie dans un cadre très haute-montagne , assez fatigante où la récompense finale en poudreuse a su se faire désirer ! Et beaucoup de courbatures pour moi aujourd'hui !