Histoires de "Chaudières " ... sans dopage !
Mercredi 15 février 2017, vélo de route, Vercors et massif des Trois Becs , 172 km, 2400 m D+ en 8h33
Lundi, ma sortie du jour avait été écourtée à cause d'un problème ... de chaudière. Une histoire à rebondissement qui commence à me prendre la tête - sauf que, vu les températures, une chaudière capricieuse ce n'est quand même pas trop grave ;-)
Cet épisode me donne une idée pour ma sortie prévue le mercredi avec Franco : le col de la Chaudière sera le but de la journée ! Un objectif parfait avec le petit vent de S annoncé.
Nous nous retrouvons à la Baume d'Hostun, plus ou moins à mi-chemin entre nos deux domiciles.
Voilà que je perturbe les repères de Franco en le faisant passer dans le village de Beauregard-Barret au lieu de garder la route directe . Marrant comme on a tous nos petites "manies" locales ... parfois il nous arrive d'adopter celles des autres ... parfois non.
Chemin faisant, en utilisant les petites routes pour rejoindre Crest, nous rencontrons un autre cycliste avec qui nous allons faire un bout de chemin . C'est un sympathique retraité, qui totalise un bon kilométrage (17 000 km/an) avec de petites sorties très régulières.
Il nous quitte juste après le petit Col des Deux Serres, pour remonter vers Eurre .
Une fois à Crest, il faut franchir le col de Lunel pour pénétrer en Drôme provençale. La bonne surprise, c'est que le vent est faible, donc très peu gênant pendant cette longue approche du col . Nous roulons même à bonne allure jusqu'à Saou ; Eole est un peu plus présent dans le léger faux-plat jusqu'à Bourdeaux ; nous longeons le Roubion qui est très joli ... bien en eau ... il fait presque chaud ... je tombe la veste !
Au moment de tourner en direction du col ... argh ... col à 12 km ... route barrée pour travaux à 13 km ... alors, on fait quoi ?
PFFFF .... la chaudière est en travaux !!!
Très vite, nous décidons de gravir le col, ce sera en aller-retour, si ça ne passe pas. Certes, le parcours sera moins joli ... mais les travaux étant au delà du col, on aura au moins le plaisir de "cocher" celui-ci !
Et c'est parti !
Ce versant du col a un profil particulier, il commence très doux, puis présente une partie centrale de 6 km soutenue, avant que la pente se calme sur les 2 ou 3 derniers kilomètres.
On le grimpe paisiblement, en papotant (pour la partie raide, à 700 m D+ /h)
Un petit vent frais souffle au col, mais de l'autre côté, il y a du soleil ... une petite pause pain d'épice, SMS, rhabillage s'impose ...
Bon, on va voir ce qu'il est pour les travaux ? On commence à descendre vers Saillans ... on repère une déviation, mais qui passe dans un chemin de terre (je l'ai déjà pris en VTT) ...du coup on reste sur la route; les travaux (d'enrobage) sont au moins 3 km plus bas.
Par chance, on pourra passer, en roulant dans une rigole sur une centaine de mètres.
OUF !
Nous faisons le plein d'eau à Saillans, et nous en profitons pour décider du parcours retour : une des deux options pour rejoindre le col J.Cavalli ... ou encore le col de Bacchus ?
C'est ce dernier qui est retenu : c'est un peu plus long, pas bien difficile, le vent est favorable et surtout cela permet un beau parcours, logique, sans repasser au même endroit qu'à l'aller.
La descente vers le Royans est en très bonnes conditions, et donc fort rapide (contrairement à la descente du col de la Chaudière un peu abimée par les travaux)
Deux petites "interruptions" tout de même à noter, une pour faire le plein à la mythique fontaine de Tamée, l'autre pour réparer une crevaison à la roue arrière de Franco.
Le final se fait par la route classique (St jean en Royans - St Nazaire en Royans) : il existe des variantes plus belles mais j'avoue avoir mon compte de dénivelé pour la journée. Ainsi cette bien belle sortie conviviale se termine par quelques petits vallonnements, et deux-trois kilomètres de plat vent de face, dans la roue de Franco, pour rejoindre le parking du péage de la Baume d'Hostun .
15 février, retour aux cols de montagne ... ça sent le démarrage de saison !