La Gentiane

Publié le par Brigitte

La Gentiane

Samedi 9 juin 2018 , vélo de route, Vercors, 150 km, 2000 m D+ en 6h45

Je ne partage pas mon parcours strava car le GPS en a shunté une partie, du coup cela n'a plus tellement de sens, même si curieusement le dénivelé et le kilométrage sont exacts ou presque (les mystères de l'enregistrement !)

La Gentiane est un beau rallye cyclo organisté par le VTRP (Vélo Touristique Romanais Péageaois) . Au niveau des parcours, pour peu que la météo soit de la partie comme hier, c'est un régal. Ceux qui ont fait le grand parcours (qui correspondait un peu au circuit que j'avais fait l'an dernier avec Franco et Olive) ne diront pas le contraire. Le circuit  de 117 km, que j'avais choisi, est relativement roulant pour un parcours "montagne" , avec les pentes modérées des cols de Cavalli et Bacchus.

Je me rends sur place en vélo au lever du jour, pas de vent, un petit soupçon de fraîcheur, un délice.

 

La Gentiane

Georges m'avait dit qu'il viendrait, mais que s'il n'était pas là à 7 heures, je ne devais pas l'attendre. Je pars donc en solo dans la campagne verdoyante (avec toute la pluie qu'on a reçu cette année, l'herbe jubile ...)

La Gentiane

Les participants sont encore très clairsemés. J'apprendrai ensuite que nous n'étions pas très nombreux, moins de trois cent répartis sur quatre parcours.
Je prends la roue d'un petit groupe pour grimper le petit ressaut à 5% entre Charpey et Peyrus, le rythme est soutenu, j'ai certainement du faire un beau "PR" , saleté de GPS qui a passé ce petit moment à la trappe.
La semaine a été "faste", alternant des sorties rapides et d'autres plus cools, sans temps mort ; les jambes sont bonnes et cet intermède vraiment estival au milieu de cet interminable épisode de temps "brouillon" me mets de joyeuse humeur.

Je ne tarde pas à remonter du monde dans la grimpée au Col Cavalli . Son versant Nord est très humide et l'eau ruisselle partout . Partie tranquille, j'augmente peu à peu l'allure et j'essaye de suivre un cyclo qui m'a doublée. Il arrive au col environ 30 secondes avant moi.


 

La Gentiane La Gentiane
La Gentiane
La Gentiane La Gentiane

La descente qui suit est un pur bonheur : température idéale, absence de vent, lignes droites pour faire grimper le compteur dans les tours ... c'est là que le mien se bloque, et ce n'est pas la première fois que ça se produit exactement à cet endroit (et à plus de 50 km/h ...)  ... je le redémarre mais il m'a fichu en l'air la première partie.

Je retrouve Karole et nous manquons, moi de louper le ravito de Beaufort, et elle de partir sur le 117 km alors qu'elle veut faire le grand ! Ouf l'erreur est vite rattrapée !

Après la halte, je n'ai plus qu'à remonter mon col de Bacchus relativement désert, à un rythme convenable, aidée par un léger souffle de Sud Est ... de loin mon meilleur temps et sans trop forcer. Il y a encore des coins d'ombre et le ciel est magnifique, avec de gros cumulus "irlandais" .

 

 

La Gentiane
La Gentiane
La Gentiane

De nouveau, la descente vers le Royans est un long moment de plaisir, avec la fraîcheur le long du Léoncel ... certains cyclos me diront avoir trouvé ça "froid" ... faut pas pousser, c'est juste comme manger une glace, recevoir des embruns d'une cascade, tremper les pieds dans les vagues ... c'est juste bon ;-)

Je remonte tranquille vers Hostun, en compagnie d'une dame de Lyon, qui a fait énormément de choses sur le plan sportif (compétition de ski de fond et de ski-alpinisme) qui a bien envie de changer de région ... et de vélo aussi !  Le vent de ce côté est encore, pour l'instant, vaguement  de Nord ... tout bénéfice pour assurer notre retour jusqu'à Bourg de Péage.

Jacqueline au repas à Bourg de Péage

Jacqueline au repas à Bourg de Péage

Je retrouve bientôt Georges, parti 15 mn après moi, qui a fait le 88 km au lieu du 117 km par erreur. Un peu déçu mais quand même un beau col des Limouches pour lui !

 

La Gentiane

Il me reste juste 17 km pour rentrer. Le vent a tourné au Sud, et je l'ai donc de face, mais vraiment aujourd'hui, rien ne me semble difficile ... ça rentre tout seul. Il y a des jours comme ça ...

La journée n'est pas terminée, car ce soir, c'est repas-concert de Jazz chaz Ezio, le coeur du "centre-ville de Presles" qui prendra bientôt sa retraite. C'est un lieu symbolique de notre pratique cycliste ... notre arrêt café préféré depuis pas mal d'années déjà ... 


Nous y retrouvons Coco et Fred, Alice et ses amis de la Murette.

Fred et Alice sont montés en vélo via la Patente ... et Alice a déjà fait du dénivelé en vélo le matin même ;-)

 

Chez Ezio le 14/10/2010

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Chez Ezio le 26 mars 2017

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Ezio joue lui-même du saxo !

Ezio joue lui-même du saxo !

Publié dans vélo, Divers

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G
Bonjour Brigitte. Je confirme tes dires sur le peu de participants sur le grand parcours; moi, j'ai pris le circuit, sans l'avoir prévu, à partir de Combovin en partant de Chabeuil; n'ayant pas préparé un trajet précis, j'ai suivi ce parcours jusqu'à Barbières en me disant: chouette !!! je vais rencontrer des cyclos, mais figure-toi que je n'ai vu personne.... malgré tout, ce fût un jolie ballade , un peu fraîche certes dans la forêt de Lente mais quand même agréable après le coup de chaud dans le col de Lachau :-))))
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B
Oui peu de monde, sur tous les parcours d'ailleurs (moins de 300 inscrits) peut-être la concurrence de celle du Cheylard ...
P
Belle journée avec le plein d'activités, de rencontres et de paysage .... Hier sortie côté Lalouvesc Tence avec une averse de 20' (heureusement pas froid et un abri) et la rencontre de Maurice Cotte que j'avais seulement croisé sur ton blog ( 200kms pour lui hier !)
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P
Non Parlé de Philippe Laville mais pas discuté assez longtemps juste avant l'avers ( Merci Strava ;-) )
B
Sympa ta journée aussi ! Tu as tout de suite reconnu Maurice ?