Balade dans les Chambarans
Jeudi 4 juin 2009, Massif des Chambarans, vélo de route, 41 km, 769 m D+
J'ai la chance, cette semaine, de ne travailler que le matin et donc de pouvoir profiter du soleil radieux ... avec quand même toujours mon copain (ou pas) le vent du Nord. Voici donc quelques petites photos de la balade de l'après-midi
De St Marcellin, je me dirige vers Roybon. La montée est relativement sérieuse au début, donc on peut très vite admirer la jolie vue sur le Vercors. Heureusement la chaleur est modérée, même si ce fichu vent de face déssèche bien. On atteint un premier plateau, puis un second. Sur le bord de la route je me laisse tenter par des cerises, pourtant j'en fais une cure pas possible depuis une semaine avec le jardin ....
Le point culminant n'est pas même marqué par un col !
Pourtant on redescend bien nettement avant d'atteindre Roybon et son paisible plan d'eau, à conseiller aux Isèrois(ou Drômois) qui recherchent une baignade dans le calme . Je continue en direction de St Antoine l'Abbaye, par le col de la Madeleine. En 2000 j'ai gravi ce col , de ce côté-ci, avec ma fille ( six ans à l'époque ) à vélo , il ne doit donc pas être bien méchant. En effet je le monte à vitesse Grand V . Grand V, c'est combien, me direz-vous ? Et bien comme j'enseigne les maths, si je vous dit que Grand V est une inconnue, et qu'elle le restera, il faut me croire ! Enfin comme c'est un grand V, elle n'est pas toute petite non plus, non mais !
Le hic du grand V, c'est que j'atteinds le point culminant, et que je descends sans avoir vu de col. En fait, il est bien plus bas, bizarre tout ça, je finis par voir le panneau tout de même après plusieurs minutes de descente !
La route est excellente pour descendre jusqu'à St Antoine. Je décide de faire un petit détour(montant !!!) par ce village que je connais bien, mais que j'ai souvent vu envahi par la foule : marché de Noël, fêtes médiévales (assez fantastiques d'ailleurs; les prochaines sont le 8 et 9 août ) ... par ce calme après-midi de semaine, l'endroit a un charme saisissant, presque poétique. On croirait vraiment s'être faufilé dans une faille de l'espace temps (à partir de quelle vitesse cela se produit-il ?)
De là le retour vers St Marcellin, avec ses deux pertites remontées, n'est qu'une agréable formalité .