A l'assaut du Mont Noir
Dimanche 28 juin 2009, col du Mont Noir, vélo de route, 1300 m D+, 53 km
Après un samedi de repos terminé par une agréable soirée de "fête des voisins" chez Pierrot où j'ai bien mangé, bien bu, jusqu'à plus de minuit sous les étoiles, j'ai décidé qu'il ne fallait point mollir le dimanche, annoncé très beau.
Je n'ai jamais beaucoup aimé la chaleur, en revanche, je n'ai pas trop de mal à me lever tôt. A six heures quinze, je me gare à Vinay avec un beau projet en tête, du court, mais de l'intense : la traversée du Col du Mont Noir de St Gervais à St Pierre de Chérenne.
Ce col situé à 1431 m est l'un des plus élevés du Vercors, et certainement aussi l'un des dénivelé continus (sans redescente) les plus conséquents : 1200 m d'un seul jet de l'Isère au sommet. J'avais également envie de remonter la célèbre route des Ecouges, entre deux lacets de laquelle la Drévenne a creusé l'un des plus beaux canyons Isérois.
J'en ai descendu à deux reprises la partie basse (sous la route) mais jamais la prestigieuse et difficile partie haute.
Cette route a été longtemps fermée à la suite d'un éboulement important.

La route passe sous la falaise, puis au-dessus

Partie haute des Ecouges (torrent : la Drévenne)

La route ... vue du haut !
Avec la fraîcheur matinale, la montée très soutenue (avec 1 km à presque 10%) passe bien mieux que je ne l'avais imaginé. Après la cascade, on rencontre un tunnel, où l'éclairage est obligatoire mais aussi indispensable, car il comporte une partie où il fait noir comme dans un four. Il doit être légèrement tournant. L'ancienne route qui le contourne est condamnée. Le point de vue à la sortie est vertigineux !

Peu après le tunnel, on atteint une partie en ligne droite qui devient assez vite bien plus tranquille; mais c'est sans compter l'obstacle insurmontable qui se présente, la tentation du diable, l'arme absolue contre le cyclo de base : l'attaque des fraises des bois. Elles sont des milliers, parfumées, parfois de belle taille, à se laisser doucement murir au soleil . Miam !

Après avoir cédé au chant des sirènes, le Col de Romeyère est enfin en vue. Mais ce n'est qu'une étape puisqu'il reste non loin de 350 m à monter. Une section de nouveau soutenue, relativement régulière, qui permet petit à petit de gagner les mètres qui manquent. Je suis contente d'avoir mis deux heures pour la seule ascension du col. (euh ... hors fraises des bois) et je ne ressens pas trop de fatigue. Mes 900 kilomètres (et des poussières) de juin commencent à porter leur fruits. Le col du Mont Noir est coché !


La belle descente sur St Pierre de Chérenne est très abîmée par les gravillons : impossible de l'emprunter à une allure normale. Autant dire que ça n'arrange pas la moyenne, déjà très basse sur ces allers retours de la vallée vers les montagnes du Vercors. Le retour à Vinay par de petites routes est par contre, rapide et très agréable.

La Brette l'an dernier : le niveau d'eau était un peu plus haut
Mais il n'est même pas l'heure de l'apéro, et la journée n'est pas finie ! L'après-midi je retourne avec Jérôme dans la vallée de la Roanne, pour une balade baignade dans la Brette. De bien belles piscines naturelles protégées de l'affluence par les 45 mn de marche et un accès un peu secret et compliqué.
Deux ou trois familles seulement s'y baignent, tandis que des dizaines de voitures sont garées tout au long de la Drôme et de la Roanne. Le soleil est bien chaud et l'eau juste fraîche comme il faut. Il y a un coin de massage, je ne vous raconte pas !
Après un samedi de repos terminé par une agréable soirée de "fête des voisins" chez Pierrot où j'ai bien mangé, bien bu, jusqu'à plus de minuit sous les étoiles, j'ai décidé qu'il ne fallait point mollir le dimanche, annoncé très beau.
Je n'ai jamais beaucoup aimé la chaleur, en revanche, je n'ai pas trop de mal à me lever tôt. A six heures quinze, je me gare à Vinay avec un beau projet en tête, du court, mais de l'intense : la traversée du Col du Mont Noir de St Gervais à St Pierre de Chérenne.
Ce col situé à 1431 m est l'un des plus élevés du Vercors, et certainement aussi l'un des dénivelé continus (sans redescente) les plus conséquents : 1200 m d'un seul jet de l'Isère au sommet. J'avais également envie de remonter la célèbre route des Ecouges, entre deux lacets de laquelle la Drévenne a creusé l'un des plus beaux canyons Isérois.
J'en ai descendu à deux reprises la partie basse (sous la route) mais jamais la prestigieuse et difficile partie haute.
Cette route a été longtemps fermée à la suite d'un éboulement important.

La route passe sous la falaise, puis au-dessus

Partie haute des Ecouges (torrent : la Drévenne)

La route ... vue du haut !
Avec la fraîcheur matinale, la montée très soutenue (avec 1 km à presque 10%) passe bien mieux que je ne l'avais imaginé. Après la cascade, on rencontre un tunnel, où l'éclairage est obligatoire mais aussi indispensable, car il comporte une partie où il fait noir comme dans un four. Il doit être légèrement tournant. L'ancienne route qui le contourne est condamnée. Le point de vue à la sortie est vertigineux !

Peu après le tunnel, on atteint une partie en ligne droite qui devient assez vite bien plus tranquille; mais c'est sans compter l'obstacle insurmontable qui se présente, la tentation du diable, l'arme absolue contre le cyclo de base : l'attaque des fraises des bois. Elles sont des milliers, parfumées, parfois de belle taille, à se laisser doucement murir au soleil . Miam !

Après avoir cédé au chant des sirènes, le Col de Romeyère est enfin en vue. Mais ce n'est qu'une étape puisqu'il reste non loin de 350 m à monter. Une section de nouveau soutenue, relativement régulière, qui permet petit à petit de gagner les mètres qui manquent. Je suis contente d'avoir mis deux heures pour la seule ascension du col. (euh ... hors fraises des bois) et je ne ressens pas trop de fatigue. Mes 900 kilomètres (et des poussières) de juin commencent à porter leur fruits. Le col du Mont Noir est coché !



La belle descente sur St Pierre de Chérenne est très abîmée par les gravillons : impossible de l'emprunter à une allure normale. Autant dire que ça n'arrange pas la moyenne, déjà très basse sur ces allers retours de la vallée vers les montagnes du Vercors. Le retour à Vinay par de petites routes est par contre, rapide et très agréable.

La Brette l'an dernier : le niveau d'eau était un peu plus haut
Mais il n'est même pas l'heure de l'apéro, et la journée n'est pas finie ! L'après-midi je retourne avec Jérôme dans la vallée de la Roanne, pour une balade baignade dans la Brette. De bien belles piscines naturelles protégées de l'affluence par les 45 mn de marche et un accès un peu secret et compliqué.
Deux ou trois familles seulement s'y baignent, tandis que des dizaines de voitures sont garées tout au long de la Drôme et de la Roanne. Le soleil est bien chaud et l'eau juste fraîche comme il faut. Il y a un coin de massage, je ne vous raconte pas !