Les 10 000 km ... mouillée, comme chaque année !
Lundi 21 mai 2012, vélo de route, vallée de l'Isère et collines, 102 km, 888 m D+ en 4h51
En cette fin de matinée très très arrosée je scrute carrément les radars de pluie pour voir si où je dois aller pour franchir la barre des 10 000 km ! En effet la pluie va se calmer mais comme je travaille à 17 h, si j'attends trop cela ne passera plus question timing !
Le radar de pluie me pousse donc à aller franchir une fois de plus la limite du département de l'Isère
Je pars sous la "pluie qui mouille" avec 12°C très bien équipée, avec le garde-boue et une attention particulière pour mes petits pieds avec le doublé chaussettes étanches + surchaussures Vaude, qui se révèlera gagnant (surtout avec un corsaire qui contrairement au collant long ne conduit pas l'eau direct dans les chaussures)
Il ne me manque que 96 km pour passer la mythique barre des 10 000 km, pour la troisième fois de mon existence. Cette petite cérémonie s'arrose, et ce fut le cas à chaque fois ;
En 2010, la pluie et le vent m'ont cueillie au Tourniol et j'ai eu si froid que j'ai failli rentrer direct.
En 2011, j'ai fait profiter des milliers de copains de l'arrosage rituel au départ de l'Ardéchoise. Cette année encore la tradition sera respectée !
Joli malgré le ciel gris !!!
Cette pluie ne pose pas de problème car il n'y a pas de vent et il ne fait pas froid ! C'est même assez agréable de rouler.
Je remonte comme hier le "plan incliné" en direction de Marches et Rochefort-Samson pour basculer vers Hostun et St Hilaire du Rosier où je franchis la limite du département de l'isère
La pluie devient alors bien plus faible et c'est presque par temps "sec" que je gagne Chatte puis St Antoine l'Abbaye, où je fais un passage par le centre du village .
La "grande fontaine" à St Antoine l'Abbaye
Je dois maintenant regagner mes terres en grimpant à Montagne via la route du tailleur de pierres ; malgré le temps maussade le paysage est toujours aussi beau et un charme indéfinissable provient de l'absence de vent . Par contre je ne peux pas en profiter pour accélérer trop en descente car les routes sont plus que mouillées !
Vert et gris !
L'heure qui tourne me fait passer par Romans, qu'habituellement je contourne. Après une dernière averse je franchis finalement le seuil de 10 000 km un peu après Chateauneuf sur Isère, sur une route qui m'a vu passer si souvent ... même en hiver en tenue de cosmonaute , là mes pieds bien "enveloppés" passeront inaperçus La sortie se termine presque avec du soleil
Un bouquet pour les 10 000 bornes !
Bon c'était pas mal mais je n'aurais rien contre une belle et longue journée ensoleillée ...