Les 25 000 km ... le 25 novembre !
Dimanche 25 novembre 2012, vélo de route,
matin, vallée du Rhône , 41 km, 230 m D+ en 1h49
apres-midi, Montélier à la foire aux produits du terroir avec Jérôme, 24 km, 110 m D+ en 1h10
Comme je n'ai pas terminé le travail hier après-midi, c'est ce matin, dans la douceur , dans le cadre agréable de la via Rhona pas trop fréquentée par ce temps gris, que j'en termine avec cette nouvelle tranche que je n'ai jamais passée : les 25 000 km.
J'en profite pour tourner les jambes en espérant me débarasser des courbatures de la marche de la veille nickel sur le vélo, mais quand j'en descends, aïe aïe aïe ... toutefois ce soir ça va beaucoup mieux !
Au moment de passer le seuil j'ai l'idée de trouver un ou une photographe et de lui dire, pouvez-vous s'il vous plaît immortaliser ce moment, je suis entrain de passer les 25 000 km pour la première fois de ma vie" , mais
1) je n'ai pas pris mon appareil photo
2) je ne crois pas que j'oserais faire ça
Du coup je me fais immortaliser quand même le jour des 25 000 par Jérôme lors d'une petite sortie "touristique" du soir à Montélier (eh hop 24 km de plus dans la musette)
25 000 km ....
Cela me fait repenser à un article, une sortie où j'ai cumulé toutes les erreurs possibles , qui date de l'été 2007 mais il faut bien commencer un jour ... et que de chemin parcouru depuis
En voici quelques extraits :
L'ascension du Tourniol
"La température modérée (17°C) et l'ombre encore bien présente simplifient l'ascension.Je pensais l'avoir réalisée une fois en 1h15 , mais ça doit être une légende née d'un optimisme excessif ou d'une montre en panne, car il me faut 1h28 pour parvenir au col depuis Barbières, sans traîner particulièrement. (Bien sûr, tous les vrais cyclistes mettent moins d'une heure ) Le col est visible bien longtemps avant, avec une sensation de proximité un peu traître."
1h28 ... mais avec l'ancien vélo, devnu "vélo de voyage" aujourd'hui. Cela fait une différence très nette !
J'attaque un peu avant midi et après un petit sandwich la montée au col de la Bataille (eh oui, vu que j'avais déjà cocher le Tourniol, il m'en faut un deuxième pour valider la sortie ...) Le début , et jusqu'à l'auberge du Grand Echaillon, est particulièrement ardu . Je suis ravie de m'arrêter faire une pause sur la terrasse de l'auberge, où je mange un super dessert (pain d'épice au piment d'Espelette, pêches cuites, glace ...) en compagnie d'un vrai cyclotouriste avec sacoches, tente, duvet, qui traverse le col dans l'autre sens.
De là, arriver au col de la Bataille est carrément facile, une formalité. Encore faut-il résister à ça ...
Déjà à cette époque je n'avais pas osé dire que j'avais pris un café à Léoncel avant d'attaquer la montée à Grand Echaillon !! C'est un scoop que je révèle 5 ans plus tard . Donc sandwich et café à Léoncel, patisserie à Grand Echaillon 5 km plus loin ... et fraises des bois sous le col de la Bataille ... Pas étonnant que je sois arrivée à St Nazaire à 16 h !
Le vent de Sud Ouest prend tout à coup de l'ampleur . Pas de chance, c'est exactement contre lui que je dois aller pour rentrer. J'ajoute à ce désagrément l'erreur fatale de vouloir rentrer en suivant la bourne et l'Isère pour éviter la colline de Jaillans. La paresse s'avère bien mauvaise conseillère ! De plus , je confonds "Voie verte" avec "Projet de voie verte" sur la carte. (Heureusement mon vélo de route a bien voulu "faire le VTT")
Résumons : je n'étais pas au courant qu'un fort vent de Sud Ouest allait se lever, et en plus, j'ai une carte nulle, qui indique des routes pas goudronnées Je crois que ça ne me viendrait plus à l'idée de faire ce tour dans ce sens, par vent de Sud Quant à me perdre par là ... ça c'est plus possible !
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