Une magnifique journée d'automne à la recherche des sablés ardéchois
Vendredi 13 octobre 2017, vélo de route, hauts-plateaux ardéchois, 120 km, 2240 m D+ en 6h07 (total 7h29)
Les vendredi 13, certains jouent au loto. D'autres chassent les sablés :-D ...
Avec Gilles, à 8h30, en cette n-ième journée qui promet un ciel bleu indécent (ça commence à être fatigant ... si on attend la pluie pour se reposer ...), nous nous retrouvons à St Agrève.
Ce n'est pas tout à fait à mi-chemin de nos deux "terriers", mais ça me semble être un honnête point de départ, pour atteindre, avant que midi sonne au clocher du village, le lac d'Issarlès, où un copain cycliste tient une boulangerie.
Une soixantaine de kilomètres nous séparent du but à atteindre, mais ce ne sont pas des kilomètres gratuits, ici quand on roule, c'est presque "coef 2 garanti" , soit plus de 1200 m D+ pour s'y rendre et presque autant pour en revenir.
Pour l'instant, le soleil ne réchauffe pas encore l'atmosphère, et nous commençons par ... 15 km de descente jusqu'à St martin de Valamas. . De plus, une nette inversion thermique est présente ... la température s'abaisse tandis que nous descendons, une belle glacière, 3-4 petits degrés au plus frais contre pas loin de 10 en haut ... je n'ai pas mis de gants et même pour moi qui craint très peu le froid aux mains, c'est un peu limite, je suis contente de remonter.
Quelques kilomètres plus loin (et plus haut) , il fait soleil, il fait chaud, il faut retirer la veste ...
La route de la Rochette, où ne passe aucun parcours de l'Ardéchoise, est un pur bonheur. Une longue montée en pente douce, dont seule la partie finale se cabre, des couleurs magnifiques ... sans cesse, il faut sortir l'appareil photo, le ranger, le ressortir ... c'est irrésistible.
On rejoint, après une section plus pentue, la route touristique qui passe au pied du Mont Mezenc . On franchit le col de la Clède, où passait autrefois le parcours des Sucs et de l'Ardéchoise Vélo Marathon. Une petite route, qui passe par la Chartreuse de Bonnefoy, amène au Béage par une belle descente qui succède à une série de coup de culs forestiers assez marqués.
Du Béage, il n'y a plus qu'à se laisser glisser pendant 7 km jusqu'au lac. Enfin ... presque . Pour atteindre le bord de ce lac de cratère, il faut franchir le rebord du cratère, donc grimper quelque peu juste avant de l'atteindre. Ce n'est pas très long, mais ça frôle les 10 % . Après la descente, ça pique. Mais en même temps, ça sent l'écurie pour nous ou plutôt les sablés ;-)
Tout va bien, 11h50, nous sommes à l'heure ... dans le secteur, si on ne passe pas la barrière horaire, on n'a pas droit au ravito ;-)
Patrick nous accueille dans sa boulangerie où nous goutons un peu à tout , sablé châtaigne, sablé fraise, tarte aux myrtilles, pogne ...
Après une bonne pause-discussion et rechargement en énergie, nous reprenons notre route.
Nous commençons par jeter un coup d'oeil au lac ... il a été vidé en grande partie, pour les besoins agricoles et ceux des centrales électriques ... ses eaux servent même à refroidir des centrales nucléaires ! Du coup la vision des berges mises à nu fait un drôle d'effet. L'été, c'est un lieu de baignade très prisé.
Nous repartons par le même chemin qu'à l'aller jusqu'au Béage. Ca ne grimpe pas fort, l'idéal pour digérer ou faire la sieste sur le vélo.
Le parcours se décide en route. Nous sommes moins loin que j'imaginais du Mt Gerbier de Jonc. Ce sera notre direction, pour ensuite reprendre le parcours de l'Ardéchoise jusqu'à St Agrève.
Au point culminant de notre balade, nous ne pouvons nous empêcher de nous étonner des températures incroyablement élevées ... à plus de 1400 m d'altitude, en octobre, pouvoir effectuer cette longue descente en court, haut et bas, sans coupe-vent, doit être assez rare.
Cette douceur ambiante rend la descente vers St Martin de Valamas bien agréable, même si elle est comme d'habitude un peu freinée par un petit vent de face, qui aime remonter la vallée vers Arcens (n'est-ce pas, Baptiste ?)
Et une fois à St Martin de Valamas ... eh bien on fait comme le troisième samedi de juin, on remonte les pentes longues et douces du Col de Clavières ... en regardant un peu plus le paysage que d'habitude ;-) La voiture étant garée en dessous du village, c'est moins long qu'en juin ;-)
Merci à Gillou pour cette superbe balade sur tes terres où la burle n'a pas encore mis sa patte cette année !