Quand l'été joue les prolongations !

Publié le par Brigitte

Lundi 11 septembre 2018, vélo de route, Ardèche, 200 km , 2200 m D+ en 9h46 (total 10 h 26)

C'est sous un soleil éclatant que je démarre ce DodécAudax de septembre . A conditions d'été ... parcours d'été , celui-ci aura la particularité de permettre quelques découvertes, ou re-découvertes, si l'on peut appeler ainsi le fait de gravir une bosse qui n'a vu mes roues qu'une fois, et encore, il y a bien longtemps. Il comporte une arrivée fantastique sur les grands espaces de la montagne Ardéchoise, cette fois au Sud.

Il ne sera en revanche pas très rapide : deux traversées de ville et pas mal de plat sur piste cyclable, où les ralentissements sont très nombreux : barrières, piétons, cyclistes en VTT et ... contournement de l'éboulement autour de Chomérac via de petites routes.  A cela s'ajoute que la principale montée plein Sud  s'est faite entre 13 et 14 h , sous une chaleur écrasante , cela suffit à plomber l'animal polaire que je suis !

 

Après un "mix" de nationale 86 et de via Rhona, j'emprunte au Pouzin la voie douce de la vallée de la Payre, et pour la première fois, la section au-delà de l'éboulement qui amène dans les quartiers en contrebas de Privas.  Une branche va vers le centre ville, l'autre amène au pied du Col de Benas, que je m'apprête à gravir ... mais arrivée là, voilà que je change d'avis ... je n'ai jamais emprunté la route passant par St Priest, qui rejoint celle du Col de l'Escrinet.
 

Approche sur la voie Douce de la vallée de la Payre
Approche sur la voie Douce de la vallée de la Payre
Approche sur la voie Douce de la vallée de la Payre

Approche sur la voie Douce de la vallée de la Payre

Col de l'Escrinet via St Priest
Col de l'Escrinet via St Priest

Col de l'Escrinet via St Priest

En grimpant cette partie ma fois assez raide et ensoleillée, je suis rattrapée par une dame fort sympathique en VAE, qui me tient un moment compagnie. Le VAE lui sert de véhicule utilitaire, et elle fait du vélo sans batterie en parallèle. Notre conversation se poursuit un moment à l'arrêt, à la jonction de la route du col.

Je continue ensuite jusqu'au Col de l'Escrinet ; c'est mon troisième passage à vélo, mais je ne l'ai jamais gravi entièrement par aucun de ses deux versants "classiques" !

Quand l'été joue les prolongations !
Quand l'été joue les prolongations !

La descente est d'anthologie : route absolument excellente, très large, assez pentue et peu de monde en cette fin de matinée.  Je fais une pause à Vesseaux, car je connais un point d'eau, puis je rejoins Vals les Bains pour manger mon sandwich sur un banc ombragé, dans l'ambiance un peu désuète mais néanmoins animée de cette station de cure.

 

 

Quand l'été joue les prolongations !
Quand l'été joue les prolongations !

J'emprunte ensuite la petite route après Vals qui suit la vallée de la Besorgue, celle-là même où l'ami Noël avait plongé la tête en bas  .

La différence, c'est que cette fois, je suis cette route jusqu'à Labastide sur Besorgues  sans tourner vers Juvinas,  la route de cabre avant d'arriver au village,  où je dois de nouveau reprendre de l'eau ; la chaleur est marquée, pas tout à fait comme en été car l'ombre garde un semblant de fraîcheur, mais elle m'effraye un peu car je suis embarquée dans une grimpée qui fait au total 30 km !

En effet, j'ai envie de refaire cette très belle montée qui relie Labastide sur Besorgues et le village très haut perché de Lachamp Raphaël.  Je l'ai gravie une seule fois, couplée avec la descente de canyon de la Besorgues ... mais il y a sans doute pas loin de 10 ans !

A l'écart des parcours de l'Ardéchoise, elle est peu empruntée (les 3 premiers km sont communs avec le Col de Moucheyre)  ... magnifique ... d'un calme total. C'est une petite route dont le revêtement est en bon état même s'il ne "rend" pas super bien, et elle est relativement régulière, avec un final beaucoup plus facile.

Elle traverse la Besorgues après quelques kilomètres, et à cet endroit c'est, comme dans le village en bas,  le point de départ pour une belle section de canyoning au dessus du pont.

La chaleur me fait trouver cette montée plus difficile que le Mont Noir, l'autre jour ; mais la section finale , subitement plus facile, plus fraîche, dans un environnement fabuleux, me redonne de l'énergie.  Une assez longue section tranquillement ondulante me sépare encore de Lachamp Raphaël, que je vois au loin.

De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël
De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël

De la basse vallée de la Besorgues à Lachamp-Raphaël

Il ne me reste qu'à me laisser filer jusqu'à Mézilhac où je m'offre un coca (ce qui me donne le droit à refaire le plein gratuitement ... ce qui n'est pas le cas pour les non-consommateurs ... qui doivent payer 50 centimes ... si ils ne connaissent pas la fontaine de Mézilhac !)

Le reste est tout simple, la longue descente via Albon le long de la Glueyre, pour retrouver l'Eyrieux que je suis, après St Fortunat,  via la nouvelle section de voie verte (encore un peu gravillonneuse mais acceptable en vélo de route, et très joli, quoique peu rapide) . Cette section a un gros avantage, celui d'éviter la circulation de la vallée de l'Eyrieux où les automobilistes sont souvent imprudents.

Le parcours fait à peine 200 km, j'ai du bricoler avec un peu de via rhona pour en faire mon Dodecaudax ; une descente sur le Cheylard le rendrait un poil plus long, avec une descente peut-être plus roulante. 

 

Mézilhac ... Fontaine à gauche !!

Mézilhac ... Fontaine à gauche !!

Vallée de la Glueyre

Vallée de la Glueyre

Le bas de la Dolce Via, praticable en vélo de route
Le bas de la Dolce Via, praticable en vélo de route

Le bas de la Dolce Via, praticable en vélo de route

Publié dans vélo

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K
Très très beau parcours, en plus c'est sympa d'avoir des vues de l'Escrinet (avec les multiples Ardéchoises 2 et 3 jours je ne me rappelle plus dans quel sens je l'ai fait et il y a longtemps que je ne note plus rien car je ne suis plus au club100cols). un beau 200 et de très belles photos. Mézilhac toujours pareil (idem Ventoux) faut payer pour de l'eau si on ne connait pas la fontaine. Ici aussi on voit de plus en plus de VAE et VTTAE.
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B
En principe l'Escrinet n'est pas sur les parcours ardéchoise , même le 2, 3 ou 4 jours. Mais on ne passe pas bien loin en effet !
C
Très bel article, très intéressant et bien écrit. A bientôt. Bises
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B
Merci beaucoup Candice !
D
toujours la forme super<br /> DANIEL
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B
Oui Daniel on fait aller !!!