Garçon, une petite Vercors-Drôme bien fraîche !
Samedi 27 août 2011, "la Vercors-Drôme", 143 km, 2750 m D+ en 7h02 (total 7h17)
Liaison voiture-départ 4 km, 50 m D+
Les Résultats de la cyclosportive ici
Pour ce samedi, j'ai prévu de participer à la Cyclosportive / Randonnée La Vercors Drôme, tout comme l'an dernier à cette époque. Nathalie, du forum de l'Ardéchoise , est venue dormir à la maison, afin de participer aussi mais de manière différente : pour une chasse aux cols !
Après un déluge mémorable vendredi, les choses se présentent assez bien : temps sec, frais , se dégageant, et bien sûr le vent de Nord sans lequel la Vercors Drôme serait dénaturée.
Environ 1000 personnes au départ de la vercors-Drôme
Par rapport à l'an dernier, il y a cependant plusieurs modifications.
- En 2010 il y avait trois parcours. J'avais chosi le "moyen" (135 km) qui était assez comparable au 143 km de 2011 avec un dénivelé très légèrement supérieur. Le grand parcours a malheureusement été supprimé. Je n'aurais sans doute pas pu le faire à cause des barrières horaires, mais qui sait ?
- Ce moyen parcours donc, devenu "Grand parcours" n'est plus le même, le col de la Bataille étant maintenant ouvert. La configuration est différente : plus de bosses "courtes" alors que celui de 2010 comportait 3 grandes montées .
- Cette année, je me suis inscrite en cyclosportive : cela ne sert pas à grand chose dans mon cas, peut-être que le bip-bip en passant sur le tapis provoque une stimulation Mais j'aime bien conserver des diplômes, à défaut de monter sur le podium
Justement, à propos de bip-bip, voilà que j'ai réussi à me mettre dans le sas de départ sans avoir été valider ma puce. Heureusement je m'en aperçois et je m'extrais en urgence pour m'acquitter de cette tâche. C'est à ce moment que je retrouver Laurène.
J'aperçois aussi mes ex-collègues d'Annonay, et aussi Pierre du forum de l'Ardéchoise et son compagnon de route.
L'attente n'est pas longue du tout malgré un léger retard au départ. Nous voici dans les rues de Romans.
Le départ m'affolle moins que l'an dernier. J'ai un peu roulé en groupe et je parviens mieux à me mettre dans le rythme. J'ai beaucoup moins la sensation que tout le monde me double Je constate que ça avance bien, que le vent doit aider et je trouve que ça ne monte pas du tout
Quelques kilomètres plus loin, Laurène, partie un peu derrière, remonte jusqu'à moi. Nous allons rouler ensemble, à bonne allure, tout en nous racontant nos vacances la discussion se calme à Combovin ! car Laurène attaque fort !
Je la suis, puis décroche un peu, plus haut elle ralentit, je reviens derrière elle
"Alors Laurène, on lance une attaque"
"Ah oui je ne sais pas encore si je fais le 140"
Un peu qu'elle va faire le 140 !!!
"Si tu veux "l'argent" , tu as intérêt à accélérer ! Je te rappelle que l'argent pour ta catégorie, c'est plus dur !!!"
Et hop, je la vois filer Ca m'étonnerait qu'elle tourne sur le 90 , cette petite, avec son potentiel et sa traversée des pyrénées
Temps mitigé mais belle lumière
Le Cavalli est néanmoins monté rapidement selon mes standards, je double du monde , même du beau monde avec des bracelets de cheville identifiant les cyclosportifs . Arrive la bifurcation ... et la solitude ! Mais j'y suis préparée ! J'ai de méchantes pensées (Gniark gniark gniark, tous ces flemmards du 90, ils vont se prendre le vent de face dans le col de Bacchus
Pas moi !)
Je suis préparée à tout, même aux bosses de Côte Blanche avec 15% max , et finalement pas si seule car je les franchis plus ou moins avec deux autres personnes. Voilà la route des Limouches où je vois débouler les premiers en descente. Les premiers ? au bout de 2 heures environ ? Il me faut un temps pour comprendre que ce sont les premiers, mais du 90 km.
Solitude vers Léoncel
La suite est sans histoire, plus ou moins solitaire. Un très bref arrêt à Léoncel, et c'est reparti. Je chemine parfois avec deux d'un groupe de trois, qui attendent le troisième et donc me doublent après chaque arrêt. On discute un peu. Il fait vraiment frais avec 9°C juste avant le col de la Bataille. Mais avec le gilet softshell, les manchettes et le buff, je suis bien. J'ai juste frois aux genoux, qui n'aiment pas et couinent un peu après les descentes.
Col de la Bataille frais et venté
Oooooooh il y a encore avec moi des cyclosportifs avec la puce orange !!!
Dommage il n'y a plus de ravito à Lente, j'avais apprécié l'an dernier, heureusement j'ai mes biscuits "petit déjeuner aux céréales "(merci Olive )
En bas de la descente sur le Royans j'ai les jambes toutes congelées ! coincées! je me demande comment pédaler avec ces choses-là ! Puis ça repart !
Après St Jean je fais la looooongue montée vers Léoncel avec un cyclo un peu embêté car son compagnon n'avance plus .. je monte à ma vitesse habituelle et le gars en question n'apparaît plus ! L'autre hésite à l'attendre, puis finalement m'accompagne et me fait "radio cyclisme" jusqu'à la fin. Il est toujours étonné de mon ignorance en ce qui concerne le Tour de France et les pros
Cela occupe bien ; je le laisse attendre au ravito de Léoncel et attrapant (presque au vol) deux sandwiches à la caillette (faut pas se laisser abbattre) je me dirige vers les petites Limouches. Pierre, qui est à l'arrivée, me téléphone et me dit cette phrase d'anthologie "Ah ! mais tu es ENCORE sur le vélo! " Je me promets de le traiter d'enfoiré à l'arrivée
. Moi je sais que mon temps n'est pas mal, je suis là bien plus tôt que l'an dernier (il doit être 14 h 15) .
Petites Limouches, on sent bien le vent mais il ne fait plus froid. Malheureusement je n'arrive pas à trouver un partenaire pour la partie Peyrus-Barbières, le groupe de 3 me double mais je n'arrive pas à les suivre. Le vent est assez pénible. C'est le seul moment que j'ai trouvé pénible d'ailleurs.
Retour laborieux contre le vent mais que c'est beau !
Je rallie l'arrivée en 7h17 contre 8h14 l'an dernier pour un parcours comparable. Mon temps roulé est 7h02, ce qui met la moyenne roulée à un peu plus de 20 km/h . C'est très large pour l'argent de la categorie B (moins de 8h30) Mais PERSONNE n'a mis plus de 7h30 ... je me demande s'il y avait beaucoup de randonneurs qui ont fait le 140 km.
Laurène, Christian le collègue de Pierre, Pierre, et Nathalie en bleu à droite
Je retrouve tout le monde à l'arrivée, Nathalie (qui a fait avec les Limouches son 400 eme col), Pierre et son pote qui est 2 emme de sa catégorie, Laurène (qui est arrivée 35 ou 40 mn avant moi, remportant donc elle aussi l'argent dans sa catégorie) et aussi Nainvert du forum de l'ardéchoise, qui est arrivé à l'extrême limite pour le départ ... et n'a pas pu me rattrapper (mais il a glané un col en plus)
Nainvert a pu avoir à manger, grâce à Nathalie, bien qu'étant arrivé trop en retard pour retirer son package !
Laurène et moi ratons le podium (elle est 5 eme en catégorie A et moi 4 eme en catégorie B) On se console avec nos jolies lunettes et le bouquet de fleurs
Dimanche 28 août, Col de Romeyère, 65,6 km, 1099 m D+ en 3h30
Ce matin Jérome veut faire du vélo dans le Vercors ! C'est sûr que, si j'étais seule, je n'aurais pas roulé ce matin sauf peut-être 30 km sur du plat ... car je suis, comme dirait Jef, un peu "caramélisée" après la Vercors-Drôme
Mais je ne peux pas m'absenter du domicile familial le samedi et ensuite refuser la sortie du dimanche : je dois assumer je l'ai toujours fait.
Gorges de la Bourne
C'est vachement dur les lendemains de cyclosportives
Nous partons de mon "camp de base d'été" de St Nazaire, en direction de St laurent en Royans puis Pont en Royans.
La lumière est sublime et la température idéale .
Néanmoins, le début est terrible pour moi ! J'ai du mal à suivre Jérôme, je n'arrive pas à revenir dès que je décroche ! Je ne peux pas accélérer ! Et lui roule plus vite que d'habitude (là c'est le compteur qui le dit) Nous remontons les gorges de la Bourne, je revois le 25 aoùt dernier avec Jef et Cricri sous l'implacable soleil de l'après-midi. Peu à peu, les sensations reviennent.
Rencurel, un endroit magnifique
Comme nous avons peu de temps, je propose un aller retour au Col de Romeyère. La forme revient vraiment dans la montée du col, je le trouve facile (il l'est) . Il fait vraiment un temps de rêve et la descente par le même chemin , très roulante, nous ramènera rapidement au camp de base. Bon petit décrassage