BRM 300 de Kingersheim : fête (faites) du dénivelé !

Publié le par Brigitte

Samedi 6 mai 2017, vélo de route, 305 km, 6000 m D+ en 16h57 (total 18h03)

L'an dernier, mon brevet 200 km alsacien avait été une véritable aventure terminée à l'extrême limite du jour, sous le déluge et avec des températures plus que "limites". Mais que de souvenirs !
Et quel accueil ... c'est ainsi qu'un an plus tard, nous nous retrouvons de nouveau avec Alice sur les terres alsaciennes
Les choses se présentent un peu différemment. Alice a prévu de faire le 200 avec Véro ... de mon côté, je me laisse tenter par le gros morceau du BRM 300 km ... et ses 6000 m de dénivelé .

Les derniers jours, les prévisions méteo nous causent de nouveau du souci , car une perturbation assez large et active doit traverser la France en journée ... On se raccroche à des détails, un bulletin meilleur que l'autre, une température plus élevée que l'an dernier, une possible discontinuité des pluies.

Le "morceau" est si gros, que j'envisage même la possibilité de basculer sur le 200 km , si vraiment les conditions sont trop pénibles. En effet, avec un départ à 7 h , j'ai une idée très précise de l'heure à laquelle je vais arriver : à une heure dimanche matin. Au beau milieu de la nuit noire !
Mais je reste très motivée par cette aventure, qui représente un petit défi pour moi. En effet, rien à voir avec un 300 km simplement vallonné, ou avec juste deux cols comme le tour du Vercors. Il y a là une bonne quinzaine de bosses de 300 à 500 m D+, certaines comportant des passages très raides jusqu'à 15 % tandis que d'autres sont très roulantes .

 

Voilà le profil ...
Voilà le profil ...

Voilà le profil ...

La veille au soir, je suis accueillie par Vanessa et Pascal, qui sont en pleine préparation du brevet : préparation de la salle, des cartes de route, de la nourriture pour le super petit déjeuner ! Vanessa fera le brevet 200. Quant à Pascal, sa journée commencera à 5 h pour se terminer à 3 h du matin ....il fera le capitaine de route pour le départ du 300 à 7 h, pour ensuite rejoindre à vélo le haut du second col pour assurer le premier contrôle et les photos sur les deux brevets, pour rentrer ensuite gérer les arrivées (dès 17 h pour les premiers du 200 km) , repas , abandons etc. 
Sur le brevet 200 km, c'est Gilles qui sera capitaine de route et serre file (serre filles :-) )

Vanessa en plein travail

Vanessa en plein travail

Pascal et Gilles, une organisation tip top (Crédit photo : Christine)

Pascal et Gilles, une organisation tip top (Crédit photo : Christine)

A 6 h, nous sommes sur place, et je retrouve avec bonheur plein de têtes connues ! Laurent, Baptiste, Yann, mais aussi Florian, Jacques, Michel et Christine , Aurore et Jacky qui vont accompagner un moment le BRM 200 ... 
Sur la photo on peut aussi voir Yvette du CCK , aux petits soins dès l'aube avec d'autres bénévoles.

BRM 300 de Kingersheim : fête (faites) du dénivelé !
BRM 300 de Kingersheim : fête (faites) du dénivelé !
BRM 300 de Kingersheim : fête (faites) du dénivelé !
BRM 300 de Kingersheim : fête (faites) du dénivelé !
BRM 300 de Kingersheim : fête (faites) du dénivelé !

Après un petit briefing, c'est parti ! Côté ciel, c'est plutôt nuageux, avec parfois une ou deux petites gouttes. Si c'est ça la pluie, alors je prends ;-)
Nous sommes une trentaine à former un joli ruban, qui va s'effilocher dès les premières bosses dans les vignes.
Ces premiers ressauts "à froid" sont toujours difficiles pour moi ; je trouve enfin mon rythme dans l'assez longue grimpée du Col Amic , et je fais connaissance avec ceux qui seront mes compagnons de route un moment , Christophe et Daniel, qui est allemand .  La veille, Pascal m'a parlé de Christophe, et m'a dit que nos rythmes pouvaient être compatibles. Nous nous retrouvons assez vite derrière. Sur ce type de BRM très montagneux, le niveau est assez relevé comparé aux brevets classiques. 
Assez vite nous nous retrouvons à quatre, avec Julien, un jeune venu de la région centre, qui a l'expérience des brevets, mais pas de la montagne. Il roule plus vite que nous, mais s'arrête parfois. Du coup nous reterons avec lui jusqu'au Col d'Oderen. Puis il s'envolera ... pour être malheureusement victime de sérieux soucis digestifs dans le dernier tiers, qui causeront son abandon.
 

Briefing

Briefing

Départ
Départ
Départ
Départ

Départ

Col  Amic et le Grand Ballon
Col  Amic et le Grand Ballon
Col  Amic et le Grand Ballon
Col  Amic et le Grand Ballon
Col  Amic et le Grand Ballon

Col Amic et le Grand Ballon


Après le facile et régulier Col Amic , c'est la seconde nouveauté de l'année, un peu plus sérieuse, qui se présente : la bosse de Geishouse.
Peut-être à cause des rayons de soleil, peut-être pour le type de terrain ou de pente, peut-être pour la paysage, c'est l'un des cols que j'ai préféré sur ce circuit.
Comme le fait remarquer Aurore, c'est un col traître : le panneau d'entrée dans le village est bien 2 km avant le sommet !

Pascal nous attend donc en haut de la bosse, pour valider le contrôle et nous faire une petite photo souvenir ...

Geihouse (Merci Pascal)  avec mes deux compagnons de route.
Geihouse (Merci Pascal)  avec mes deux compagnons de route.
Geihouse (Merci Pascal)  avec mes deux compagnons de route.
Geihouse (Merci Pascal)  avec mes deux compagnons de route.
Geihouse (Merci Pascal)  avec mes deux compagnons de route.
Geihouse (Merci Pascal)  avec mes deux compagnons de route.
Geihouse (Merci Pascal)  avec mes deux compagnons de route.

Geihouse (Merci Pascal) avec mes deux compagnons de route.

Une belle descente et nous rejoignons la vallée de la Thur.. Une courte section de plat sur petites routes et piste cyclable suit.

Je fais mes débuts dans la navigation au GPS ... avec parfois quelques petites erreurs car mon paramétrage n'est pas le plus facile à suivre et ne me prévient pas des intersections (mais trop tard pour bricoler les paramètres !!!) . Sur un de ces changements de direction entraînant un arrêt un peu brusque de ma part, Julien manque d'ailleurs de me percuter par l'arrière.

Le col d'Oderen est assez facile, régulier, à l'exception d'une très courte section à 9% qui annonce l'arrivée. Son revêtement est lisse comme un billard. Je le grimpe un chouia plus vite que l'an dernier ; au sommet, je retrouve Christine qui fait des photos.

 

col d'Oderen
col d'Oderen
col d'Oderen

col d'Oderen

Dans cette montée, Julien s'est envolé devant, et en revanche j'ai légèrement distancé mes deux compagnons de route Christophe et Daniel. Christophe est très bon descendeur, mais il attend Daniel qui a un souci d'épaule. Je continue donc ma route, nous avons si peu d'écart en montée que nous nous reverrons certainement.

C'est donc en solo que j'attaque le terrible Col de Lauvi (ou Lauwy) . Cette fois, je grimpe délibérément moins vite que l'an dernier, afin d'en garder pour la suite, qui sera bien plus longue . Il me parait du coup moins dur.
A Vagney, j'achète une petite tourte que je mange dans le début de la montée au Haut du Tôt, le plus haut village des Vosges. Mes coéquipiers sont de nouveau devant moi ... je les rattrappe difficilement, mais ensuite ils font un arrêt prolongé et je les perds pour de bon.

A un moment donné, j'ai 102 km pour 2400 m D+ !!! Quel ratio !

 

Lauwy et Haut du Tôt
Lauwy et Haut du Tôt
Lauwy et Haut du Tôt

Lauwy et Haut du Tôt

Tiens, j'ai une nouvelle compagne de route : la pluie. Comme l'an dernier, elle s'intensifie dans la montée vers Liézey-Croix Delon ... le dernier point de contrôle où l'on peut encore choisir de bifurquer sur le 200 km. Mais malgré la pluie, et même si des doutes ont pu m'effleurer la veille, je n'ai plus du tout envie de reconvertir mon parcours.

De plus, une section facile m'attend ... du côté de chez Lionel P, absent ce jour, quand je traverse son village de Corcieux .
La pluie se calme et cesse tout à fait ...
Je ne vais pas rester longtemps seule : Aurélien, que j'ai connu par facebook, venu saluer Laurent et Jacques qu'il a loupés, va faire un bon petit bout de chemin avec moi, jusqu'au pied du col de Ste Marie.
Son père, qui était là aussi en voiture, me ravitaille même en jus de fruit. Une rencontre sympathique qui rythme cette longue journée !

Un bout de chemin avec Aurélien . A Taintrux, photo "de contrôle"
Un bout de chemin avec Aurélien . A Taintrux, photo "de contrôle"
Un bout de chemin avec Aurélien . A Taintrux, photo "de contrôle"
Un bout de chemin avec Aurélien . A Taintrux, photo "de contrôle"
Un bout de chemin avec Aurélien . A Taintrux, photo "de contrôle"
Un bout de chemin avec Aurélien . A Taintrux, photo "de contrôle"

Un bout de chemin avec Aurélien . A Taintrux, photo "de contrôle"

Nous allons même faire ensemble un col court et difficile, le Col de Mandray . 3 kilomètres bien redressés, dont une longue ligne droite à 12-13 % pour le kilomètre final : ça passe encore assez bien ... mais c'est un peu le dernier col où j'ai de bonnes sensations. La suite sera plus laborieuse.

Au pied de ce col, j'ai retrouvé Patricia et André ; ils roulent plus vite que moi, mais font quelques pauses. Je ne les reverrai plus car ils feront le choix d'un retour par la vallée après Ribeauvillé.

Aurélien me quitte, donc au pied du col de Ste Marie, que je n'ai pas beaucoup aimé. Il n'est pas très long, mais c'est une route large, assez raide (8%) , sans charme particulier.

Le temps change de nouveau... au sommet c'est pluie et brouillard épais !

La descente de l'autre côté se fait dans une ambiance grand mauvais temps ... mais ça se calme un peu ensuite, sans s'arrêter vraiment. 
Sans marquer d'arrêt, je continue sur les Hauts de Ribeauvillé, toujours en solo. L'après-midi est déjà très avancé !

A Ribeauvillé, après une longue et fraîche descente,je remarque des vélos près d'un hôtel.
J'y trouve l'équipe de Vesoul, ils sont trois, et repartent devant moi. Je prends moi aussi un thé, rapidement, sans m'asseoir, pour ne pas me refroidir. Il reste une bonne centaine de kilomètres ...

 

brouillards et humidité ...
brouillards et humidité ...
brouillards et humidité ...

brouillards et humidité ...

La suite a des caractéristiques bien différentes, la route ondule dans les vignes et domine la plaine d'alsace ; je progresse (ou à ce stade de la journée, je régresse :-) ) sur un itinéraire flèché pour le vélo, vraiment très joli . En particulier, les villages ! Riquewihr ... puis Kaysersberg , que la trace traverse.  Un coin superbe pour du voyage en cyclocamping !

Je fais trois petites erreurs d'itinéraire à la suite et je m'en veux car c'est vraiment de ma faute, je suis déconcentrée. Le GPS lui tient toujours, je l'ai branché sur la batterie externe. Au café, j'ai voulu l'éteindre pour économiser la batterie, et en ressortant, il s'est perdu ! et moi aussi :-D ... mais heureusement on s'en est sorti.

Vanessa m'a parlé des "deux jolis petits cols" , en me demandant si il ferait jour quand j'y passerai ... je lui ai dit "peut-être" . Ce sera le cas pour le premier, le Col de Chamont .
Il est vraiment classe, celui-ci et l'appareil mouillé ne lui a pas trop rendu justice.
Je trouve l'approche un peu longuette ... je ne suis pas mécontente de voir les premiers lacets.
Il est assez raide, et je n'avance plus ... mais que c'est beau, au milieu des volutes de nuages entre deux averses, cette petite route solitaire qui grimpe dans la verdure. 

Je dois m'arrêter pour attraper de quoi me nourrir . Je n'ai clairement pas mangé assez, le kway empêchant l'accès aux poches ... et je commence à être en hypoglycémie. Le cardio ne monte plus ... moi, encore un peu, je sais que je peux fonctionner encore un bon bout de temps avec mon mode "dégradé", comme on dit en informatique.

 

Kaysersberg sous la pluie et le Col de Chamont et ses statues
Kaysersberg sous la pluie et le Col de Chamont et ses statues
Kaysersberg sous la pluie et le Col de Chamont et ses statues

Kaysersberg sous la pluie et le Col de Chamont et ses statues

Au col de Chamont, tiens ! voilà l'équipe de Vesoul . Je les croyais devant, ils se sont arrêté pour manger ... l'un d'entre eux a un gros coup de mou  .... je repars donc devant .

Autant j'ai bien aimé le Col de Chamont, autant le suivant, le col de Bermont, m'a paru pénible avec le retour de la pluie, du brouillard, et l'approche de la nuit ... ce n'est pourtant pas un bien grand col ... mais je le voyais plus petit encore. Tous phares allumés, je me prépare à ... descendre sur Munster.

Comment ça ? on ne descend pas sur Munster ? pourquoi le GPS me fait-il tourner à droite et remonter ?

Le col du weisttein ... et m ... j'en avait oublié l'existence. C'est pourtant le plus haut du circuit ... le moral en prend un coup. Heureusement, je sais qu'il est long, mais très facile.  Je rumine un peu dans le noir sous la pluie fine, et tout à coup je sursaute.

Noël est là . Non, on n'est pas le 25 décembre,  Noël fait partie de "l'équipe de Vesoul" , et un peu de compagnie pour terminer, c'est cadeau.

Je reçois des SMS, mais je ne peux pas répondre, car le téléphone humide fait n'importe quoi. Ainsi j'ai réussi juste à écrire "60" (pour dire 60 km de l'arrivée) pour Véro mais rien d'autre ! Ensuite, j'ai abandonné l'idée de répondre  ....

Les pentes ne dépasse pas 4% , on grimpe lentement en discutant, je n'ai plus beaucoup de jus, mais cette fois ... on descend enfin sur Munster.

La descente est loin d'être aussi froide que celle de la Schlucht l'an dernier ... mais on grelotte tout de même bien en arrivant dans la petite ville qui n'est pas tellement animée le samedi soir après 22h30. J'ai les coudes et les doigts qui se coincent, mais heureusement, pas les jambes.

Nous cherchons un tampon pour la carte de route. Après échec dans un premier restaurant, nous nous approchons d'un deuxième.

Une jeune femme souriante en sort et nous explique qu'il est trop tard pour nous servir un repas !!!

Nous lui disons , mais non, on voudrait seulement un tampon !

Elle ouvre de grands yeux : un tampon ? pour quoi faire ?

Je précise : un coup de tampon, sur notre carte de route

Elle nous voit tout tremblants et ruisselants, nous demande si c'est un jeu ... si on gagne quelque chose .... non non , on paye même pour le faire  ... mais on repart avec notre carte complétée, tout va bien .

Un bout de piste cyclable ... on ne sait pas trop sur quoi on roule . C'est mou. On commence à être couvert de boue ;-)

Enfin le Firtsplan ! dernier col , franchi avant que minuit sonne . Il passe mieux que je l'imaginais, même si je suis au ralenti. Je ne sens pas la pente (assez régulière à 7%) . Nous naviguons littéralement entre les crapauds et les jolies salamandres. dans la lueur des phares, je vois même un escargot géant ... la pluie quant à elle perd du terrain, on voit même une vague lueur de lune. Nous ne nous souvenons plus de l'altitude du col, et le croyons à plus de 800 m ... du coup, le col se présente en avance, par surprise, et c'est très bien.

Je mets pour la première fois mes gants, gardés secs dans un sac plastique.

La descente est moins froide que l'autre, mais l'hypo me rattrape, je me sens vaguement barbouillée et ne suis pas fâchée de reprendre un petit rythme de pédalage dans la plaine, où je me sens mieux. Mais un dernier obstacle se dresse entre nous et le repas et la douche chaude au clubhouse :

Le vent ! Arrivant du  Sud, il nous embête sur les 20 derniers km avec obstination. Je me concentre sur la navigation, un peu délicate, et ne fais pas d'erreur. Le GPS est passé en mode "éco" et je dois le toucher à chaque carrefour pour activer l'éclairage de la carte.

J'ai beaucoup de mal à rester dans la roue de Noël , je crève de faim !!! mais finalement, on y arrive  ... merci à mon compagnon du soir pour ce retour !

Le temps de rentrer dans le local ... il est 1h04 .... si ce n'est pas de la prévision ça ...
 

Pascal (Bridou)  et plusieurs bénévoles du CCK sont encore là pour attendre les derniers arrivants. Gilles est parti chercher Daniel (abandon mécanique) .

Pascal en rigole encore, j'ai un grand moment de n'importe quoi à l'arrivée, où je sème des affaires mouillées partout, et où je perds deux fois mon téléphone. Cela semble être un des symptômes de l'hypoglycémie :-D  ... ou du relâchement de concentration à l'arrivée !

Contrairement à l'an dernier, je choisis le repas avant la douche ... nous attendons les trois derniers arrivants, les deux de l'équipe de Vesoul et Christophe, qui bouclera largement dans les délais à 2 h (la limite est à 3 h, soit 20 h au total, 15 km/h de moyenne pauses incluses)
Le premier, Christophe Wolf est arrivé à 19h30, Yann et Baptiste autour de 22 h, Laurent et Jacques vers 23 h ... les écarts sont importants sur ce type de chantier !

Le groupe des filles (Alice, Véro, mais aussi Vanessa, Estelle, Nathalie) avec quelques garçons, sont arrivées avant 20 h et ont fait une joyeuse et efficace équipe .

Sur l'ensemble des participants, il y a eu quelques "replis" avec retour plus court, deux ou trois abandons santé ou mécanique, mais la plupart terminent dans de bonnes conditions. Certes on aimerait tous voir une fois cette belle région sous le soleil . Mais si on peut déplorer encore un peu trop d'eau du ciel, côté accueil et organisation, c'est vraiment au point.

 

BRM 300 de Kingersheim : fête (faites) du dénivelé !

Ce brevet aura été, de bout en bout, une belle expérience pour moi ; rencontres, gestion de l'effort et prévisions , navigation, mental  ... j'aurais pu mieux faire côté alimentation, car je n'ai clairement pas assez mangé , mais bon c'est passé assez bien , et il faut juste en tirer enseignement : comment avoir une source de calories accessible en cas de pluie !


 

Alice et Véro à l'arrivée du 200 (3800 m D+)

Alice et Véro à l'arrivée du 200 (3800 m D+)

Publié dans vélo

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B
belle épopée sur mes terres natales !! Je suis d'Ilzach commune voisine du départ...
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B
Marrant !!! Illzach est en effet tout près de Kingersheim ! Enorme souvenir que ce brevet ... à faire absolument tant pour l'organisation que la qualité des parcours. Je suis ré-inscrite pour le 26 mai (cyclo club de Kingersheim) , on ne s'en lasse pas ;-)
C
Salut Brigitte, c'était sympa ce petit bout de chemin avec toi sur ce brm300. Dommage que j'ai perdu tellement de temps avec Daniel. Temps total: 19 heures. Temps effectivement roulé: 16h30.<br /> Nous aurions pu arriver tous ensemble vers les 1h du matin, comme je l'avais prévu.
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B
Oui, j'avais vu qu'au final tu avais même moins de temps roulé que moi ;-) ... j'ai pensé que j'allais vous retrouver ... j'avoue que je n'ai pas vraiment voulu attendre, l'an dernier avec Alice nous avions beaucoup attendu le groupe, et nous l'avions regretté ... sur un 200 ça passe, sur un 300 j'ai déjà beaucoup à faire à m'occuper de moi-même :-D Désolée car effectivement nos rythmes étaient bien compatibles, et c'était très sympa
L
au fait personne n'a filmé ton moment de grand n'importe quoi à ton arrivée ? je suis sur que ça faut le coup d’être vu ;-) oui je sais je suis méchant et moqueur :-D
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B
Ben non, je ne crois pas ... pourtant ça aurait donné un court-métrage comique qui aurait eu du succès ... la chute étant la chaussette mouillée ramenée à la voiture par Poucet ou Bridou au moment de partir ;-)
L
jolie récit<br /> photo sympa<br /> et quelle aventure<br /> je suis en admiration devant l'ensemble des participants à ce genre de défi personnel<br /> avec à l'arrivée j'imagine une grande satisfaction d'avoir réussi l’exploit tout en arrivant à prendre du plaisir<br /> Bravo
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B
Oui la joie à 1 km de l'arrivée !!! ... quand tu accélères dans le noir ... c'est gagné :-) J'ai eu la chance de partager ce moment avec un autre participant, sinon c'est moins drôle . Après tu as l'accueil à l'arrivée : le top . Et puis le repas et la douche chaude ... un délice .
B
Moi aussi je dis "grand bravo" à toi pour avoir osé et fini dans les délais ce brevet 300 quand même dantesque au niveau météo mais aussi au niveau dénivelé, trop trop forte la miss<br /> Et ton récit m'a tenu en haleine avec en plus des photos malgré le temps pourri<br /> Juste dommage que nous nous ne soyons croisés, mais j'ai vu Alice au départ du 200:))<br /> Je te souhaite quand même de découvrir une fois nos belles Vosges sous un beau soleil
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B
Merci de ton message ! Tu as rencontré une digne représentante des filles de la TMV et c'est déjà bien ;-) <br /> Il était possible de faire pire pour la météo ;-) mais moi aussi j'aimerais bien rouler une fois sous le soleil dans cette belle région !!!
G
Un grand bravo c'est pas un 300 pour tafiole
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B
Non,c'est vrai ... ça ne ressemble pas aux autres 300 ... plutôt à deux belles sorties bien grimpantes emplilées l'une sur l'autre :-D
C
Un sacré bout d'aventure à vélo ! Perdue dans la pampa vosgienne, sous la pluie et par un froid quand même parfois assez vif, tu as su trouver les ressources pour garder le contrôle. De tes forces, de ton mental, et d'aller au bout. Au bout du parcours, et de la nuit. Bravo, c'est un bel accomplissement. Et je vois que comme nous tous, tu y a trouvé des bouts de plaisir insoupçonnés. Comme quoi, la pluie peut nous embêter, mais elle ne nous retirera pas le plaisir de pédaler !
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B
Non, il y a un plaisir particulier à aller au bout de ce genre de défi ... à devoir gérer des paramètres multiples ... à se projeter vers l'avenir immédiat , "quand j'aurai passé ce col, alors ... " ... à savoir parfois débrancher le cerveau, rêver simplement n regardant les grenouilles ... à un moment sous une grosse averse, il y a eu ce panneau "attention, batraciens" ... dommage je ne voulais pas noyer l'APN ;-)
C
Quel beau récit! immense respect pour toi et ton mental de "warrior"! tu arrives toujours à trouver du positif à toutes les situations! dommage pour le temps car cette année dans l'est ils ne sont pas gâtés!
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B
Oui j'aurais bien aimé voir un peu plus les Vosges sous le soleil. C'est un peu pénible ce paquet de flotte, après avoir eu presque l'été en avril . <br /> La balade demande effectivement un peu de mental ... d'avoir envie d'aller au bout aussi, et de ne pas être trop affecté par la meteo. J'ai aussi la chance de ne pas avoir de coup de mou violent, plutôt une lente dégradation des performances après un certain nombre d'heures, qui n'empêche pas de rouler ...
V
C'est clair le CCK sait recevoir, d'autres devraient en prendre de la graine.<br /> J'aurai parié sans hésiter ma modeste pension que tu irait au bout! Encore bravo.<br /> De nombreux cyclistes peuvent faire ce brevet mais il manque a la plupart le mental, et toi tu l'as! moi pas sur.
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B
Tu me fais rire :-) <br /> Bien sûr que si, tu aurais pu le faire. Tu as fait des tas de périples du même style ! Il suffit de calculer un peu combien de temps on va mettre ... d'avancer tranquillement sans s'énerver, et d'être efficace dans les arrêts. Et de se dire qu'un peu d'inconfort, qu'un rythme mou, ne sont pas des causes d'abandon. Les délais de BRMs ne me posent pas de problème, alors à fortiori à toi !!!!!!! Il y a bien pire comme le tour du Mt blanc, les 7 majeurs en moins de 24 h ... <br /> Sûr que question accueil, il n'y a pas photo. Les participants au trirhéna ne devraient pas être déçus !
C
Bien beau récit d'un magnifique brevet que tu écris là. Il donne envie d'y aller... sous le soleil.<br /> <br /> Un immense respect pour être allé au bout.<br /> <br /> J'ai pensé à vous tous toute la journée...
Répondre
B
Merci. Côté meteo, on a eu la chance de démarrer avec un temps très correct, la dégradation n'est venue qu'après 6-7 h d'effort, quand tu es déjà bien dedans ... de plus contrairement à l'an dernier, les averses laissaient un peu d'espoir. Tu as eu, de côté, des conditions meteo bien pires.