Ardèche Verte, l'entrée dans la fête
Mercredi 19 juin 2019, vélo de route, parcours "Ardèche Verte Valloire Mini" , 142 km, 2170 m D+ en 6h47 (total 8h16)
Depuis que je m'inscris à l'Ardéchoise "avec dossard" le samedi plutôt que sur les parcours en plusieurs jours, l'Ardèche Verte en mode randonnée cyclotouriste s'est inscrite dans mes traditions.
L'idée est de profiter un maximum des animations et des "ravitaillements" grande classe proposés dans chaque village, sans limiter les arrêts, l'aspect vélo étant secondaire ce jour-là même si ça reste une belle sortie avec du dénivelé. Cela me permet de faire exactement l'inverse le samedi, me concentrer sans regrets sur le vélo et moins sur l'aspect festif
Ces dernières années, nous avions réussi à faire un petit groupe pour cette Ardèche Verte ... malheureusement cette année le groupe se réduit à Valex et moi .
Tant pis pour les absents ... nous quittons le camping de St Victor à 6h45 sous un beau soleil, le vent est déjà bien présent pour une heure si matinale.
Partis plutôt dans les premiers sur cette Ardèche Verte, je resterai la première femme à traverser les villages jusqu'à la jonction avec les parcours plus courts, et j'aurai droit à un accueil chaleureux à chaque passage (tout en n'ayant d'autre mérite que celui de m'être levée de bonne heure ... le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !)
La montée au col de Juvenet est interrompue par ... une brebis affolée, sortie de son champ, qui n'en trouve plus l'entrée, et qui se retrouve au milieu des cyclistes. Valex s'occupe de remettre les choses en place, la maman retrouve son petit et on referme tant bien que mal la barrière en très mauvais état.
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A Satilieu, où il n'y a pas encore beaucoup de monde, nous tombons par hasard sur le père de Yann
Il y a longtemps que je n'avais pas fait la partie "Valloire" du parcours (dernier passage en 2013 je crois) ; il y a à présent une animation dans le village de Sarras, sur le thème de l'hopital et des pompiers, nous en profitons pour quelques mises en scène !
Suite à ces bons soins nous franchissons le Rhône pour entrer dans la Drôme !
La première vraie montée (pas bien longue) se présente bientôt avec le Col de Barbe Bleue ; Les ravitaillements s'enchainent sans temps morts, à peine séparés de quelques kilomètres. On conseille de boire par temps chaud un peu toutes les dix minutes ... c'est à peu près ça, j'ai à peine le temps de toucher à l'eau du bidon ... pareil pour manger ... on déguste dans le désordre pâté, caillette , fromage, chips de légumes, pâtes de fruits, flan, clafoutis, cerises, abricots, dans l'ordre ou dans le désordre.
La montée qui suit, celle de St Désirat (Col de Brunieux) est en théorie la plus sérieuse du parcours en terme de pente. Elle n'est pas très longue, mais il y fait déjà très chaud. En revanche toute la partie difficile est bien abritée du vent, on ne le sent qu'en haut, ce qui au fond nous rafraichit .
Un beau ravitaillement est installé au sommet, on peut même y déguster du vin, mais nous déclinons l'offre .
Une partie assez roulante débute à présent. Poussés par un vent de plus en plus puissants, nous parvenons à Félines, où commence la montée du Col du Fayet . Celui-ci n'est pas bien dur, mais nous avons mangé notre pain blanc : il faudra désormais lutter contre le foehn, y compris pour gravir ce facile petit col.
L'animation est désormais à son comble dans le village de St Clair, décoré sur le thème des années folles. On y danse, on y chante ...on y boit aussi !
Toujours un peu confuse la traversée d'Annonay (j'imagine que des personnes ne connaissant pas la région ont pu se retrouver sur le plus grand parcours involontairement !) ... nous affrontons ensuite une série de molles montées et descentes face à un vent féroce. Nous avons rejoint le petit parcours, et un petit peloton vient s'abriter dans nos roues.
La remontée vers Préaux et jusqu'à la jonction de la route "aller" est terrible et sans grand abri. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on y fera un "PR" . C'est là que tous les ravitos (surtout en boisson) sont bon à prendre, car par 32°C avec le sèche cheveu, on se lyophilise à vitesse grand V.
Heureusement on rejoint enfin le col de Juvenet, où il n'y a plus de brebis égarée, mais plein de mini cyclistes qui font "l'Ardéchoise des jeunes". La dernière montée au col du Gibet, ombragée et à l'abri, se fera presque toute seule.
En avant pour la dégustation de cerises dans le Parc à St Félicien ... il nous reste juste 7 km avec un petit col à franchir pour retrouver le camping d'où nous sommes partis ....et s'enfiler encore de grands verres d'eau fraîche proposés par Sabine.
Un grand merci à Valex pour sa réjouissante compagnie et son abri dans le vent ... nous avons terminé par un bon petit sprint sous le village de St Victor .