Espagne 2012 : J2, les bosses de la mer
Mercredi 18 juillet 2012 , Zarautz - Goritz , 109 km, 1411 m D+
Itinéraire marqué par les points noirs, agrandir l'image !
Bord de mer ...
Parfois un bout de piste cyclable
oooooo !
Notre nouvelle étape du jour commence vraiment le long de la mer ! C'est la nationale que nous suivons mais il n'y a pas grand monde; et c'est un des rares moments de plat du séjour, qui plus est avec un petit vent favorable ... l'impression d'avnacer enfin un peu , dans la fraîcheur matinale est bien agréable . j'ai pris soin de revoir l'équilibre du vélo, en particulier de descendre le centre de graviter en mettant tout ce qui est lourd le plus bas possible. Est-ce ces modification, ou bien moi qui m'habitue, cela va beaucoup mieux.
Forêt d'eucalyptus
Le plat est terminé, maintenant ça ondule, les bosses font 50, 100 ou 300 m de dénivelé ; impossible de se souvenir de toutes, mais elles offrent souvent de très beaux points de vue sur la mer. Nous dépassons la petite ville de Deba,où l'on quitte la nationale, pour déjeuner ensuite sur le front de mer à Ondarrea de produits du marché. On en profite pour essayer quelques mots d'espagnol, les chiffres, les aliments.
Lekeitio : superbe plage
Une très bele partie qui remonte d'environ 200 m dans une forêt d'eucalyptus odorante nous attend . Elle débouche au-dessus de la "double plage " de Lekeitio (vue fabuleuse !) où on ne résistera pas à une petite baignade en ces heures chaudes de l'après-midi . L'eau de l'océan est limpide, n'est pas froide du tout, plus de 20°C , et le sable fin et très propre.
Gernica-Lumo
Une bosse de plus , relativement haute, et on parvient à Gernica-Lumo, une ville détruite pendant la guerre civile en 1937 . On cherche une petite route pour aller à Mungia , elle est bien tranquille mais grimpe de nouveau pas mal avec des pourcentages assez élevés à 8% . Depuis hier je me suis habituée aux sacoches , j'arrive même à rouler lentement derrière Jérôme sans tomber du vélo
Malheureusement dans les environs de Mungia on retrouve beaucoup de circulation et un fort vent de face, c'est bien pénible, en plus on a très faim et il n'y a rien à manger dans cette ville Après un peu de recherche on trouve enfin des bananes puis des petits gâteaux, ainsi qu'une bonne âme qui nous indique la route pour rejoindre la mer. Notre compréhension de l'espagnol doit s'améliorer un peu car on ne se perd pas, on arrive facilement dans la petite localité balnéaire de Gorliz... mais en ayant franchi 200 m D+ supplémentaires sur une route peu raide mais beaucoup trop passante ... je suis très patiente pour franchir les bosses avec mes sacoches, je peux mouliner et mouliner sans lassitude mais l'excès de voitures me porte un peu sur les nerfs ... euh, j'aurais tendance à vouloir accélérer .mais je me surveille !
Nous sommes contents de trouver un agréable camping à Gorliz ; on n'a guère envie de ressortir après le rituel de montage de tente, douche, lessive et nous mangeons du poulet frite salade au resto du camping en compagnie d'une colonie de vacances d'adolescentes voraces